Salut Wancrys!

Mes ficelles de caleçon alors pour le 'tit bébé (on dit ainsi félicitations quand on est un grand humoriste français incompris tel que moi.)



Moi mon tour, ou plutôt le deuxième tour, enfin plutôt le deuxième tour de ma compagne devrait venir dans quelques semaines... On verra bien si César s'en mêle ou pas...

Ton texte, j'ai lu, sais pas trop quoi en dire pour le moment, j'attends que l'iceberg fonde.

A plus.

bonjour papa ,
Bravo à la maman qui en vit de toutes les couleurs, pour qu'une petite-fille vienne au monde chahuter la vie de ses parents !
Bon courage à vous-deux, accrochez-vous, il y a du pain sur la planche !
bien à vous, papipoète

Bonjour Wancyrs
Peu importe l'explication de texte.
Le plus beau est ce grand bonheur pour votre compagne (malgré ses souffrances) et vous. La petite a encore le temps de s'en rendre compte.
Une pensée à vous trois.

Félicitations aux jeunes parents pour l'arrivée au monde de votre bébé. Et bon rétablissement à la maman.
Des pour vous trois.

Vous êtes tous adorables les ami-e-s onirie-n-nes, je suis choyé de vous avoir comme compagnons épistolaires

Les choses progressent dans le bon sens ; la maman se remet de sa césarienne, et le bébé se rétablit tranquillement. six jours encore et nous aurons le droit de nous approprier de notre poupon

à toi, Pouèt, je vais prier afin que ton deuxième, ou celui de ta compagne, arrive bien

Merci à tous pour vos bons mots !

Wan

Maintenant, une petite explication de mon travail de Laboniris :

C’est à l’âge de neuf ans que se fait mon premier contact avec l’univers du cinéma, là-bas dans mon pays, à une période où notre première chaine de télévision n’était qu’un projet qui se murmurait sur les lèvres de nos frères ainés. Enfant, j’étais pauvre. Dans une existence où se nourrir était déjà un parcours du combattant, se divertir n’occupait qu’une place très lointaine dans les soucis de nos parents, alors livrés à nous-mêmes, il fallait nous débrouiller tout seul, comme des grands !

Le cinéma me fascinait. Hors je ne connaissais de films que ces récits d’intrigues racontés par un tiers ami qui, lui, avait des privilèges que je ne possédais pas. Je ne connaissais aussi de film que ces scénarios imaginés en regardant ces grandes affiches sur les murs de belles salles dessinées par de grands architectes avec le but de déjà séduire le client avant qu’il ne se délectât des images projetées.

C’est par des amis, tous d’à peu près mon âge, que je pus réaliser mon premier rêve d’enfant : assister à une séance de projection cinématographique dans une salle construite à propos. Pour se faire, tôt le matin nous allions attendre le personnel de ladite salle de cinéma, à l’avant de celle-ci, afin de proposer nos services de garçons de ménage, avec pour récompense une séance gratuite. C’est lors de ces ménages de salle et surtout celles de la cabine du projectionniste que je tombai pour la première fois sur des bouts de clichés de films. Chaque fois sur le même cliché, la même image, deux fois, quatre fois, sept fois, et parfois une dizaine de fois. des bouts sans doute usés par l'utilisation répétée. Ça intriguait l’enfant de neuf ans que j’étais. Pourquoi autant d’images identiques pour une seule image produite ?

C’est à l’âge de quinze ans, dans un roman d’espionnage intitulé « Rendez-vous à San-Francisco » SAS de Gérard de Villiers, que j’eus la réponse à mon questionnement d’enfant. Ce roman parlait d’image subliminal, comment des américains se couchaient capitalistes et se levaient le lendemain socialistes, intoxiqués par des films diffusés à la télévision, qui à leur insu empoisonnaient leur conscient par le biais de leur subconscient.

Plus de recherches par-ci et par-là m’ont plongé dans cet univers controversé du subliminal et de son effet véritable sur l’homme… Au cinéma classique, 24 images sur une bande passent en 1 seconde pour que l'oeil et le conscient la perçoivent de façon réelle. Lorsqu'on passe 25 images en 1 seconde, l’œil et le conscient en captent les 24 nécessaires pour la décrypter, la 25 ième est happée par le subconscient qui après avoir emmagasiné 24 de la même image l’envoi au conscient qui alors peut la décrypter et l’assimiler sans méfiance : c'est l'image subliminal. Dans le cinéma et les publicités on en utilise pour séduire le public, le manipuler. Selon cette théorie, il suffirait de remplacer l’image par un slogan qu’on voudrait que les gens gobent, et progressivement (par une suite de slogans convergents) atteindre un objectif en orientant la pensée vers un idéal préalablement défini.

Du subliminal cinématographique j’ai découvert le subliminal auditif. D’après DAVID JOHN OATES, le langage comporte deux niveaux :

Le premier niveau : le langage à l’endroit, tel que nous le parlons.
Le deuxième niveau : le langage à l’envers.

Voici alors sa théorie, très intéressante de surcroît :

Notre langage connait plusieurs niveaux et filtres.

Lorsque nous parlons, nous prononçons inconsciemment deux choses à la fois. Nous pouvons faire une affirmation dans notre discours normal, cependant, il se peut que nous disions son contraire dans cette même affirmation une fois écoutée à l’envers. Ce que nous entendons donc à l’envers serait notre vrai « nous intérieur », tel que nous voulons réellement exprimer.

Ce que nous VOULONS dire, nous l’exprimons à l’endroit, mais ce que nous RESSENTONS vraiment est audible une fois la phrase écoutée à l’envers.

Il va plus loin : il affirme que ce processus commence dès le plus jeune âge.
Un enfant commencerait à parler à partir du moment où le conscient lui a appris à identifier ses émotions pour enfin les exprimer par la parole.

Intéressant de constater que cette théorie rejoint les conclusions du grand Freud sur les comportements qui sont les fruits de sentiments issus de notre petite enfance profondément refoulés dans l’inconscient.
Selon Freud, l’inconscient est le moteur de nos pensées, de nos croyances et de nos actions.
Pour en lire plus sur les travaux de David John Oates, cliquez sur le lien en dessous :

http://www.lesubliminal.fr/le_langage_inverse_347.htm

Mon texte, sans prétendre être le fruit d’une idée géniale, essaie de matérialiser le message subliminal dans ses deux aspects les plus connus : le subliminal audio et le subliminal visuel, en les associant pour multiplier la force des effets sur les humains exposés. Les vers répétés 24 fois constituent les 24 images nécessaire au subconscient pour décrypter la scène, puis le 25 ième vers constitue l’image subliminal doublé d’un message audio subliminal. On peut voir la progression convergente des slogans, l’ensemble préparant à accepter la gloire de Satan… Ici l’exemple peut paraitre agressive pour certains, mais le processus serait le même lorsqu’on voudrait promouvoir un produit en publicité. Certains se demandent : « Pourquoi les images du film Titanic ? »
Et bien, pour plusieurs raisons :

- De par sa popularité ; ainsi on est sûr d’avoir le plus de cobaye possible.
- De par sa notoriété ; ainsi on est sûr d’attirer le plus de public curieux.
- De par son intrigue ; conçu avec soin pour provoquer le plus d’empathie sur le cinéphile
- De par son originalité ; film réalisé à base d’une histoire vraie, attisant encore plus la curiosité.
- De par sa réalisation : une équipe de réalisateurs et d’acteurs formidables, gages de la bonne qualité du résultat.
J’en oublie sûrement… Je me suis dit qu’avec les images d’un film comme celui-là, images qui brisent déjà les barrières de la méfiance humaine, il serait facile d’intégrer une suite de messages subliminaux.

Je vais dire merci à ceux qui ont commenté le texte, que ce soit en comprenant le sens profond de celui-ci ou non ; je pense que publier sur Oniris c’est d’abord pour mon plaisir personnel. Si les gens me comprennent et aiment, alors tant mieux. Mais si les gens ont des objections et ne semblent pas convaincu de ma démarche, c’est de leur droit. Je suis néanmoins ouvert à répondre à leur questions s’il y a une place dans leur esprit pour la réponse que je vais leur donner. Sinon, on peut toujours rester sur nos idées, et le monde n’avancera pas moins

Salut cordial,

Wan

Bonjour Wancyrs et bon retour après de bonnes nouvelles.

J'ai lu vos explications, merci de m'avoir éclairée. Quand on lit un poème, surtout en laboniris, on est surtout décontenancé, on ne se pose pas autant de questions sur les raisons de l'auteur.
Maintenant je vous avoue très sincèrement que votre poème, après avoir déchiffré les mots à l'envers, m'a beaucoup angoissée. Et de plus je l'ai lu à un moment de grande anxiété.
Je vais être brève, je suis croyante, donc je ne vais pas en dire plus pour éviter les moqueries, et que ça ne regarde personne, mais juste pour vous dire que la découverte des mots lu à l'endroit m'a beaucoup touché d'une manière désagréable.

L'appréciation est juste à l'image de mon ressenti, de mon emotion en EL. Au moins j'ai été soft dans mon commentaire.
Il y a des poèmes qui font vraiment écho.

PS: Je n'ai pas le temps d'aller dans le lien. J'irai lire ce soir car le sujet m'intéresse.

Citation :

Allo Brume, t'inquiète, je suis autant perplexe que vous devant certains textes de Laboniris. Ce que je fais généralement c'est de ne pas commenter, de peur de passer pour un profane après explication du texte

Citation :

Je vous comprends, Brume, je suis moi aussi croyant, et loin de louer Satan, mon Laboniris met juste en garde contre ces messages qui à notre insu peuvent nous causer de graves préjudices

Merci d'être passée sur mon texte et à une prochaine !

Wan

Salut Wan,

Ton Laboniris est fort intéressant de bout en bout, et tes explications sont claires et précises. Un vrai bonheur de documentaire.
Intéressante aussi ton anecdote sur le comment t’est venu le goût du cinéma, forgé par ton environnement et tout ça…

Du coup remontent de mes souvenirs collège une discussion avec une prof de français (presque) passionnante, sur les images subliminales et leur impact sur la pub. Cela m’avait choquée à l’époque d’imaginer le champs des possibles - on était encore loin de notre société d’aujourd’hui hyper connectée - mais pas surprise tant que ça. L’Homme avec son H majuscule est capable de tellement pire ! De savoir cela n’aide pas à développer la confiance que l’on peut porter à son prochain, surtout lorsque l’on se trouve confronté à certains comportements bizarroïdes, mais bon…

Comme je vais toujours plus vite que la musique, lire une seule phrase sur le film a suffit à m’imprégner du message distillé à l’envers.
Le contraste est saisissant entre les deux univers. Cependant, s’il appuie ton propos, je trouve qu’il le dessert aussi par son côté too much. Même s’il faut prendre satan avec sa métaphore, il est trop entaché des peurs ancestrales que les esprits malins ont engendrées dans le subconscient collectif.

A propos de lecture, cela m’intéresse vraiment de savoir si la très grande facilité de lire à l’envers est donnée à tous, ou bien si cela est plus ou moins difficile en fonction de chacun.

Merci pour cette expérience, je le répète, très intéressante.

D’ailleurs je suis étonnée qu’elle n’ait pas entraînée plus de réactions à tes explications. Mais bon, il semblerait que les gens soient plus enclins à rire dans les fêtes et à pleurer dans les deuils qu’à débattre autour d’un sujet exposé avec autant de plaisir par un auteur comblé.
C’est souvent le cas et je trouve cela dommage…

Merci pour moi, en attendant.


Cat

@cat

Oui Cat, pour moi il est quasiment aussi facile de lire à l'envers qu'à l'endroit. Mais ce doit être parce que je lisais " le manuel des castors juniors" lorsque j'étais enfant.

@Wan,

Vos explications m'étaient nécessaires et éclairent votre texte d'un nouveau jour. En fait, le côté visuel me parle désormais, l'idée est originale, mais je ne suis pas fan absolue.

Au plaisir de vous re-lire.

Bonne journée.