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A ceux qui sont passés sur "A toi qui m'écrivais des îles" Merci
Maître Onirien
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17/04/2013 18:11
De Monts du Jura -
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Merci à vous tous de m’avoir sélectionné – la période d’été met en avant l’importance du Groupe Lecture.
Merci au CE et aux animateurs d’Oniris.
Merci pour vos commentaires, remarques et suggestions. Merci pour vos lectures.
C’est ce moment d’échange, sur les textes, que j’apprécie sur le site.

Quel est l’origine de ce poème? Il y a trente ans ! lors d’un voyage dans une île des caraïbes non française j’ai eu le bonheur d’une rencontre avec une jeune femme du pays dont je peux dire que la culture française dépassait non seulement la mienne, mais également celles de beaucoup de mes compatriotes. Je me souviens d’une discussion sur la commune de 1871 dont je suis sûr que peu de jeunes gens chez nous pourraient égaler l’érudition (la sienne) y compris de nos jours.
Nous nous sommes quittés avec toutes les promesses de se revoir et de ne pas s’oublier, serments que l’on affirme en s’imaginant sincères.
De cette courte relation il est resté seulement par la suite un échange épistolaire sur la poésie, les écrivains, parsemés de poèmes de notre composition, les siens très supérieurs aux miens. Ces courriers égrenés sur presqu’une dizaine d’années se sont espacés et finirent par s’interrompre sans probantes raisons.
Et puis dans un classeur oublié j’ai retrouvé il y a quelques mois cette correspondance et tous les souvenirs qu’elle contenait. ..

Quelques réflexions inspirées par vos remarques.

Lulu Jean Dorat maître de Ronsard et de Du Bellay est hélas moins connu.
Pour bien chanter de paix et dire ses louanges
Aucun esprit ou voix humaine ne suffit …/…

Arielle Le choix de sucré et Baudelaire. Je voulais souligner le mélange du plaisir physique (les fruits sucrés) et de la volupté culturelle (saveur de Baudelaire.) Le raccourci semble ne pas être évident.
margueritec Content de vous avoir fait déambuler mais connaissant par vos excellents commentaires vos connaissances en poésie, je pense que ce ne fut qu’un modeste rappel. Je viens de lire Départ et ses touches impressionnistes et j’en redemande.
David Dans mon esprit il n’était pas question de pureté mais de fraîcheur (source) et d’agrément (les gouttes de rosée ajoutées aux vers sont l’élément qui enivre) Mais il est possible que mon entrée ait été un peu lourde.
Alexandre Pour sucré, voir réponse à Arielle. Quant à « partis » il s’agit bien des écrits. Comme je l’explique ci-dessus, il y a longtemps que j’avais quitté l’île.
Hananke Ce texte, je l’avais posté en libre mais j’ai appris que l’absence de ponctuation que je souhaitais « condamnait » le poème au contemporain. J’estimais que la respiration allant d’elle-même, le texte se passait d’être ponctué. Sur le classicisme : Je n’ai jamais d’a priori à ce sujet. Mais je suis plutôt un instinctif. Le 1er vers viens et c’est lui qui guide la catégorie. (Quel vilain mot catégorie). Je vais peut-être décevoir quelques uns des lecteurs, mais le but n’était pas de rendre hommage aux poètes – (en ont-ils besoin) – mais de faire revivre à travers eux le souvenir de celle qui m’écrivait des îles.
leni J’avais fait plus long mais ce n’était pas « bon » comme je le voulais. J’ai gardé ce que je trouvais «au mieux » Je vais te surprendre, mais ce texte, je le chantais en le lisant, mais comme je ne suis pas musicien, j’ai complètement oublié la musique qui me venait.
Uranie76 Vous êtes perspicace. Bien sûr que la mulâtresse de Baudelaire est sous jacente. Fleur du mal mais sucrée aussi.
RB Si je vous ai donné l’envie de relire les auteurs, j’en suis ravi, encore que pour Dorat il y a peu de choses. Mais je reviens sur un malentendu. Ce n’est pas un hommage aux poètes, mais la célébration d’un souvenir épistolaire à travers eux. Quant à la froideur, je conviens que je ne suis pas un expansif. On ne se refait pas, j’ai même été longtemps un timide maladif que la poésie et l’écriture a fait sortir de son cocon.
Louis Peut-être n’y avait-il que votre finesse de lecture pour percevoir l’importance de la fraicheur et de la fluidité que je souhaitais mettre dans le texte.
David a raison, si on n’a pas les références, -mais pouvais-je les introduire ?- il est difficile de ne pas paraître énigmatique. Pour Lamartine, c’est bien la notion du temps que veut suggérer le quatrain. « Ô temps suspend ton vol… »
Pour le 4ème quatrain je n’ai pas songé à « l’invitation au voyage ». Non j’ai pris somptuaire dans le sens de luxueux, des fruits de prix, comme la valeur voluptueuse des vers baudelairiens.
Et Césaire, poète de La Martinique mais plus universel encore, et autant Antillais et Caribéen.
tizef Pour ce qui est de la correspondance, je m'en explique au tout début de cette réponse. Alors, que le temps ait enjolivé le souvenir, c’est probable. Je reviens sur votre appréciation sur ciselé pour les vers de Prévert. Je reste persuadé que chacun de ces mots n’était pas placé sans une réflexion sur le sens, sur sa volonté de dire précisément. Dans ciselé, j’avais surtout le sens premier de tranchant, coupé au ciseau.
troupi Comme je l’écris ci-dessus, je dois à l’honnêteté de dire que mon but n’était pas de rendre hommage aux poètes cités mais de valoriser un souvenir.

Pour terminer, je suis surpris que personne ne m’ait fait observer la redondance au second et 4ème quatrain de l’expression « à la saveur de… » Je n’ai aucune excuse pour avoir laissé passer ça mais je ne m’en suis aperçu qu’après l’annonce de la publication. Je vais probablement modifier.
Que pensez vous de
Sur mes lèvres leur goût sucré
A le piquant de Baudelaire


Amitiés à tous – Robot -

Contribution du : 11/08/2014 16:42
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Re : A ceux qui sont passés sur "A toi qui m'écrivais des îles" Merci
Onirien Confirmé
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16/07/2014 13:51
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@Robot : Ce qui m'a freiné de creuser dans cette voie, c'est de ne pas savoir si elle était originaire des îles ou d'ailleurs mais demeurant là bas. Précision, qui peut être va changer la saveur de certains passages sans en changer la portée.

Contribution du : 11/08/2014 18:56
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Re : A ceux qui sont passés sur "A toi qui m'écrivais des îles" Merci
Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55
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Bonjour Robot,


Je me demande si votre partenaire épistolaire pourrait se reconnaitre dans le poème, par une tournure de phrase, ou l'association des auteurs cités, ou autre ?

Pour info aussi, la répétition de "à la saveur de" est "géométrique", chaque fois à la même distance du début et de la fin, dans la même position. Ça n'en fait pas forcement une bonne raison de la garder, mais peut-être que vous aviez en tête une forme plus fixe aussi en écrivant (le pantoum, ou d'autres formes avec des jeux de répétitions).

Le titre emmène d'emblée dans une certaine "naïveté", celle d'un "douanier Rousseau", et le poème fait porter chaque quatrain sur un auteur célèbre, en finissant sur Césaire. Ce dernier ressort car ses vers sont bien différents des autres auteurs cités ainsi que ceux du poème.

Voilà juste quelques impressions de plus, un peu contradictoire,



Contribution du : 12/08/2014 11:20
_________________
Un Fleuve
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