Reste à savoir si ces personnes notent habituellement les poèmes de Cristale ou non, ce serait fort intéressant, mais ça ne prouverait rien : ni le test de Asch ni quoi que ce soit d'autre...

(désolé pour les fautes d'orthographe et de frappe, j'écris depuis un téléphone et la chose n'est pas très pratique)

Merci HERLINE pour votre commentaire. Comme je l'ai écrit, je ne m'attendais pas non plus à ce que ces mots soient publiés, mais je suis plutôt heureux qu'ils l'aient été. Vous me paraissez vous répondre de vous-même avec ce "malgré tout" — n'est-ce pas intéressant que de voyager à travers des écritures divergentes ? Bon, votre commentaire m'a fait beaucoup rire, mais puis vous assurer qu'une fois les difficultés de construction grammaticale franchies, le sens du texte pourrait être à chacun limpide, assez inintéressant sans doute, mais limpide. Je ne suis pas au courant de cette mode, auriez-vous d'autres textes sybillins à m'exposer pour exemple ?

je plussoie Beaufond, voyager dans des univers divergents, pourquoi pas? Ouvrir le STARGATE encore et encore avec de nouvelles coordonnées, Cela peut faire du bien, mais encore faut-il habiller le texte d'un minimum de sens...et l'histoire de substance. J'ai remonté le fil pour voir quelles étaient vos explications. Je comprends mieux.

Après, nul besoin de cristalliser sur un auteur non plus.
Mais je suis persuadé que vous avez beau fond et que l'a bis pourrait pourquoi pas ouvrir à d'autres formes d'écriture, alors optons pour la B attitude.

Sinon c'est vrai anecdote frauduleuse, mais je ne pouvais me permettre de citer littéralement ma moman sur un forum public.

Quant à la sacro-sainte compréhension ou limpide clarté en poésie, c'est un concept qui me ferait hurler de rire s'il n'était pas drôle... Ma femme a raison de lire des recettes. Ah oui, elle s'appelle Sybille.


Pouet, pour la paix dans le monde et aussi contre la guerre mondiale.

bonsoir Beaufond
comme dans toute passion, nous avons des maîtres qui montrent ce à quoi l'on pourrait rêver d'atteindre ; moi qui dois me contenter de grimper à côté de mon vélo, la côte d'à côté, songer à ceux qui grimpent le Ventoux d'un côté le matin... de l'autre l'après-midi !
Tenir à peine debout et voir mon grand-frère, les plus belles filles virevoltant entre ses bras !
J'aime le français et me mis à rimailler pour ma fille, dès qu'elle sut le sens des mots ; un peu plus tard, d'une plume bien humble, me mis à raconter ma vie, celle de gens aimés mais aussi de sorcières harceleuses ; j'évoque souvent la nature, les animaux ( souvent ceux que l'on méprise ) et l'on parle souvent de mon écriture, comme d'un prosaïsme ( quand on n'aime pas ) déconcertant...
En apprentissage de la poésie, j'eus un Maître, et j'en suis si admiratif !
Sur ONIRIS, il y a aussi des maîtres, des maîtresses, dont le talent me rend si humble ; mais suis si fier quand l'une ou l'autre vient commenter mon texte !
Je ne sus oindre pommade qu'au souffrant, et ce n'est pas pour " paraître " que je viendrais le faire ici !
Il y a un exercice très simple pour montrer aux autres, c'est de commenter en aveugle, en parution, quand on aime ou quand on déteste ; la difficulté étant d'argumenter, sans jamais offenser l'auteur !
Je suis surpris quand vous dites avoir envoyé un " brouillon " ? Je puis vous dire que moi, je m'applique à faire un joli papier, bien propre... ce qui n'empêche pas que son contenu puisse être refusé.
Depuis 2013, je ne suis jamais resté sans envoyer un texte, même après moult refus ; ce qui signifie je crois que ONIRIS est une famille agréable, qu'il me coûterait cher de quitter ( à moins de perdre la vue, une de mes rares peurs ! )
Et dans une famille, on se sourit, on se flatte, on s'engueule mais ne boude pas !
Et dans une famille, on a des exemples auxquels on voudrait tant ressembler ; mais déjà être à leurs côtés, et compter, compter...
Oui, j'ai des maîtres sur ONIRIS, et leur talent me fait non point rager, mais rêver, rêver...

Il s'agit donc de lettrés dont certains amateurs de poésie. Soit. Mais deux questions restent en suspens : le type de poésie recueillant habituellement leurs faveurs, le cas échéant et la manière dont vous leur avez présenté la production de l'auteure susvisée ; n'auraient-ils pu, à leur tour, être victimes du phénomène psychologique que vous invoquiez à son encontre ?

Un chat qui ronronne au goût de la croquette ? Et moi qui étais persuadé que c'était un condor des Andes.

Parce que, vous voyez, lorsqu'il passe au dessus de ma villa, je ne l'entends pas ronronner. Pourtant, j'agite les croquettes comme il faut. Mais non, il ne ronronne pas ! Jamais ! C'est insupportable. Je deviens fou, moi. Peut-être Cristale pourra-t-elle vous répondre ! Je n'ai pas osé la déranger pour si peu...


Sinon, Beaufond, je trouve dommage d'envoyer un texte dont on estime soi-même qu'il n'est pas abouti. Je préfère - très largement - d'autres de vos poèmes sur le site ; poèmes que je viens juste de découvrir !
Au plaisir.

Maurice, vos questions étranges me demandent à répondre, mais préférons les messages privés à ce fil destiné à répondre spécifiquement à des commentaires spécifiques, si vous le voulez bien ? J'ai évidemment présenté ces poèmes à des amateurs de poésie classique (et non m-amateurs de poésie du tout, ensuite, histoire de voir), c'est-à-dire Ronsard, Hugo, Baudelaire, Nerval, etc. J'ai en effet d'abord commis l'erreur de demander "est-ce mauvais ou est-ce moi ?" parce que j'espérais recevoir un "c'est toi" que je n'ai jamais reçu ; j'ai ensuite décidé d'avoir une approche plus sérieuse de la question, en simple aveugle helas et non en double, en ne posant que la question du "qu'en penses-tu ?" très froid, pour recueillir des avis. Je les ai recueillis, et ne parle ici que de ceux-ci. Je peux vous détailler mon protocole par message privé si cela vous plaît, mais cela n'a que peu d'intérêt direct pour le propos que je tiens (d'ailleurs, je préfère largement répondre aux commentaires que creuser cette réponse de réponse de réponse de réponse, mais réponds parce que je suis responsable de cette malheureuse polémique).

Davide, je suis sûr de vous avoir lu et nous ne nous rencontrons donc pas — le condor des Andes est-il une référence à Lautréamont ?
Si je poste un travail inabouti, c'est que j'estime que la recherche n'est pas inintéressant et pourrait profiter à d'autres auteurs, ce n'est nullement du mépris. Miaou.

papipoète, j'ai répondu déjà à la lecture en aveugle : je n'ai plus envie de mettre de notes, et c'est obligatoire avant publication. Il m'est arrivé de rédiger des commentaires et de ne les poster qu'après publication pour cette raison, et même de garder des commentaires entre les mains, malheureusement au détriment de l'auteur et contre mon temps, parce qu'Oniris a besoin d'un jugement numéraire auquel je ne désire plus participer.
Votre histoire de maîtres est sympathique, et j'en ai de nombreux auxquels je ne me compare pas. La chose reste là. Rappelons-nous que Leconte de Lisle ou Théodore de Banville (d'assez bons poètes, certes) étaient plus reconnus que Rimbaud ou Mallarmé de leur vivant. Il y avait déjà beaucoup de copinage et de cercles d'influence à l'époque — peut-être la chose s'est-elle amoindrie de nos jours, c'est dire !

HERLINE, nous nous comprenons donc très bien. M'en voilà ravi.

Je me satisferai de vos réponses ici – bien plus étonnantes et étranges que mes questions !
Merci pour elles.
Ah ! une dernière petite curieuse, Beaufond, pendant qu'on y est, si vous me permettez :
un autre auteur que vous, ici, trouve-t-il grâce aux yeux de vos amis ?

à Beaufond

Vous avez donc demandé leurs avis sur mes poèmes à, je vous cite : "un rédacteur pour la revue Esprit, chercheur en droit constitutionnel, mais j'ai également demandé à des professeurs de lettres, un magistrat, une amie photographe et quelques loosers dans mon genre."

Ceux-ci vous auraient répondu : "Ce n'est pas particulièrement mauvais."

Je ne peux que rejoindre l'avis de Maurice "Il s'agit donc de lettrés dont certains amateurs de poésie. Soit. Mais deux questions restent en suspens : le type de poésie recueillant habituellement leurs faveurs, le cas échéant et la manière dont vous leur avez présenté la production de l'auteure susvisée ; n'auraient-ils pu, à leur tour, être victimes du phénomène psychologique que vous invoquiez à son encontre ?"

Et c'est le chat qui se mord la queue ou le condor qui s'arrache les 168 plumes de ses ailes. ^^


L'intérêt que vous portez à mes publications qui, si elles vous étaient vraiment indifférentes ou haïssables n'auraient pas eu l'honneur d'être présentées à vos éminentes relations, me touche quand même. Mais, de grâce, n'allez pas déranger les gens de l'Académie Française, la petite Cristale n'écrit que par plaisir et pour son loisir et elle n'est pas intelligente, vous le dites si bien.

La prochaine fois, essayez de proposer un poème digne de ce nom et non un brouillon juste bon à jeter aux oniriens avec votre dédain.