Merci au Orgas pour l’idée de ce concours et pour sa tenue, merci au CE pour la publication de ma participation, et merci enfin à vous, lecteurs et commentateurs, que je cite : Socque, Angieblue, Asrya, Jemabi, Jeanphi, Plumette, Disciplus, Vilmon, Geigei, Senglar, Elena, Donaldo.
Je suis désolé de ne pas faire plus personnalisé mais j’espère que chacun dans ce qui suit se retrouvera.

Le thème du concours était très engageant et m’a donné l’idée de ce petit conte allégorique et sans prétention.
Loin de moi l’idée d’un Ulysse ou même d’un Candide, ma position de fond de classe ne m’a pas permis de les connaître. Je veux bien croire cependant que quelques auteurs enseignés ont influé malgré moi sur ma façon d’écrire.
Mon but n’était pas tant de dire que l’herbe est toujours plus verte ailleurs, mais qu’on emmène toujours – allez, souvent - avec soi ce que nos parents, pairs ou éducateurs nous ont transmis, les croyances de son peuple qui nous orientent vers une perception spécifique voire faussée de la réalité. C’est le rôle que joue ici la montagne de bagages qui projette son ombre devant Benoît ( = béni ) depuis sa charrette et l’empêche d’apprécier autre chose que ce qu’il a appris à désirer.
Cet aspect-là n’a hélas pas été remarqué, je ne m’en prends qu’à moi. J’ai sans doute trop insisté sur une vie de bonheur éclairé que Benoît convoite. Ou qu'on voit benoîte, au choix 

J’ai tenté d’introduire un peu d’humour ( belge, peut-être ), qui n’a pas forcément été lu comme tel. J’en suis navré mais il en est souvent ainsi de l’humour, c’est le risque.

Je suis ravi de l’extrême variété des appréciations. Je retrouve ici à peu près les mêmes remarques concernant, au choix, le verbiage ou la richesse lexicale. Et venant à peu près des mêmes personnes il me semble.
Si je ne change pas ma manière, les lecteurs ne changent pas non plus de goût ! J’accepte volontiers les critiques, elles me permettent d’apprécier d’autant plus les éloges et m’apprennent l’humilité.
Je trouve que c’est particulièrement heureux qu’il n’y ait pas d’unanimité autour d’un style, autour de ce que devrait être ou ne pas être une nouvelle, etc.
Pour ma part, je suis heureux de constater que l’écrit puisse prendre tant de formes différentes, et passées mes réticences personnelles vis à vis de telle ou telle, toujours curieux de m’en instruire.

Merci encore infiniment à tous pour le temps consacré à l’occasion de ce concours, tant pour la participation de chacun que pour les nombreux commentaires.

Au plaisir d'autres lectures,

Ah bon ! toi aussi tu es Belge ?

Avoue que tu t'es pris pour Platon en train d'écrire le mythe de la caverne !

On est tous plus ou moins à la fois belges marionnettistes créateurs d’illusions et mites cavernicoles atteintes de cécité réversible.
Mais je suis surtout d’ici, là.