Merci pour vos commentaires.
Je me tâte en poésie. Comme moyen de faire passer des idées. Dans le cas présent, je me trouvais avec une bribe de texte en prose, une idée dont je ne savais que faire ; sur le rôle du temps dans l’organisation de la société moderne, combien elle en est tributaire. Je me suis dit : « pourquoi ne pas en faire un poème ? ».
La montre-bracelet est peut-être désuète avec tous ces petits appareils que les gens transportent aujourd’hui. Je ne suis pas du tout à la page sur ces sujets. Je l’utilise comme un symbole de la dépendance de la société au temps.
Au sujet de la mise en forme poétique, j’ai fait ca au « feeling », sans contraintes. Essayant de mettre en valeur les idées, de ménager l’effet de surprise, d’accentuer la drôlerie. Les sonorités, je ne m’en suis guère soucié, si ce n’est sur « Le mort déplore... ».
Globalement, j’ai l’impression que les lecteurs ont été réceptifs au contenu, avec pas mal de réserves sur la mise en forme.
Pour merseger comme pour Arielle ce serait plutôt une prose poétique. Pour Blacksad, en gros, ca ressemble vaguement à de la poésie... MissNode laisse ouverte la porte d’un deuxième abord… Je retire de tout cela l’impression que ce truc que je n’ose plus appeler « poème » pourrait être récupérable en tant que tel.
Mais franchement je n’en fait pas une nécessité. Si l’idée est passée, je suis satisfait.
Brabant, j’espère bien que personne n’a lu ce « truc » à midi six, ce serait le signe d’un cas grave !
David, le temps qui poursuit le mort dans son cercueil m’a paru drôle en effet… La coupure du poème en deux parties, avant-après la mort, donne peut-être au temps cette notion de permanence, propre aux Dieux de premier ordre. Au fait, j’ai eu la tentation de faire un couple divin : Dieu-Temps et Déesse-société.
Placebo élargit le sujet à d’autres gadgets qui rythment la vie en société, mais finissons-en d’abord avec le temps !
MissNode. On ne doit pas discuter du fonds dans les commentaires ? Remarquez, ce n’est pas faux, dans le sens ou un commentaire ne peut pas discuter tout seul, et l’auteur n’interviendra généralement pas sur l’espace commentaires. Si vous cherchez un échange vous pouvez le faire sur ce forum.
Jano comment parler d’affranchissement avec le carcan de la ponctuation qui dans mon esprit est la montre de la poésie trois petits points

Ça sera dur d'en finir avec le temps, ça prendra au moins une éternité ^^ Il fait partie intégrante de la vie mais ce n'est pas pour ça qu'on doit le placer au centre de tout :)
Je parlais des autres "gadgets" parce qu'ils sont porteurs (peu ou prou) de tous les objets dont tu parlais, altimètres, baromètres et autres. Pour autant, les porteurs ne sont pas plus libérés du temps, au contraire. Ce qui prouve encore une fois que c'est l'utilisation qu'on a d'un objet (idem pour la montre) qui fait toute la différence.

D'accord pour ton constat sur l'appréciation fond/forme des commentateurs, ça rejoint mon ressenti :)

salut. Pour moi ce n'est ni une prose ni une poésie, c'est un sketch à la Devos et ça pourrait faire un très très bon slam, à condition de la rythmer un petit peu plus. Bref, un texte scénique, quoi. J'ai beaucoup aimé ton texte, et tout autant ta propre appréciation dessus. Ça fait du bien de voir des auteurs avec un vrai sens de l'autocritique. Bonne continuation.

Charivari, il me semble que le slam implique un rythme régulier, qui contredirait le propos. En tous cas tu confirmes que la forme est à revoir. Je vais laisser murir tous ces commentaires.