Juste une précision Ninjavert. Je suis une femme.

Oops !

Mille excuses, je suis aussi confus que maladroit... Non probablement plus maladroit que confus.

Bref, désolé :)

Ninj'

Hop, quelques commentaires ayant fleuris sur le texte depuis mon dernier passage, je remonte le sujet pour y répondre :)

Widjet : Lol, je ne me souvenais pas que ton commentaire était si élogieux Widj', ça me surprend même ^^ En tout cas, tu es le seul (ou le premier) à avoir flairé Dead Zone là dessous, ma seule vraie (et consciente) source d'inspiration... bien joué !

Merci en tout cas...

Anonyme : Bon euh... je ne sais plus qui c'était, mais merci quand même :)

Bliss : Merci également ! J'ai pas lu la Ligne Verte (il est sur ma liste d'attente depuis trop longtemps), mais j'apprécie la comparaison avec le King ! Ce texte se voulait plus haletant que poignant, mais ma foi, tant mieux si ça touche...

Flupke : Merci aussi ! J'essaie toujours de rendre mes histoires "prenantes", ça réussit parfois plus que d'autres, content que ça ait marché pour toi :)

Maëlle : Mais tout n'est-il pas histoire de préférence personnelle ? :) J'en suis venu à épurer ma façon d'écrire parce qu'elle était au début beaucoup trop ampoulée, et parasitée de mots et d'adverbes inutiles. Je suppose que pour trouver le juste milieux, il faut passer par les extrêmes... c'est ici un peu le cas. Je voulais que ça fuse, qu'il n'y ait pas de ralentissements, pas de descriptions inutiles... peut être un peu trop au final ? Ton avis est très intéressant pour moi, car d'une ça me prouve que j'ai réussi à épurer mon "style", et ça m'indique aussi que je l'ai peut être trop fait. En tout cas pour toi.
Quelque chose que je vais prendre en compte dans mes prochains textes... la quête idéale du juste milieu ^^ Merci !
PS : c'est indiscret de te demander ce qui t'as parasité ? En MP si c'est d'ordre perso, of course.

Menvussa : Thx m'sieur ! J'aime ta remarque... n'y avait-il pas d'autres moyens d'empêcher ces "catastrophes" ? Je ne sais pas, je n'en vois pas d'autres (dans la mesure où "l'ange" ne sait pas où ni quand la catastrophe en question va se produire, c'est difficile d'empêcher la personne de la déclencher... si ce n'est en la tuant (ou en la kidnappant et la séquestrant 10 ans, mais bon...))
Tu pensais à quelque chose ? Le flic ne déroge pas à ce problème... il doit répondre de la loi, et pire, la faire appliquer. Difficile d'arrêter quelqu'un pour un crime non encore commis, je suppose. Je retiens cette phrase du scientifique (oublié son nom) que Sarah Connor va descendre dans Terminator 2, parce qu'il est à l'origine du projet Skynet qui va détruire l'humanité dans un futur proche : "vous me jugez pour un crime que je n'ai pas encore commis".
Pour moi, la seule alternative qu'aurait eu Edgar, c'est de ne rien faire. Ces accidents sont dans l'ordre des choses. Qui sommes-nous pour prétendre qu'une vie vaut plus cher qu'une autre ? Qu'une personne mérite plus de vivre qu'une autre ?
Refuser cette charge est la seule option viable, et il ne l'a pas choisie. Il aurait pu.

Horizons : Je suis un peu déçu par ton commentaire, Horizons... Pas parce qu'il va à l'encontre du concert de louanges précédent (au contraire, ceux qui me connaissent savent à quel point j'aime qu'on chippote, qu'on s'attarde sur mes erreurs, sur les défauts de mes textes...), mais parce que tu fais une critique de Marc Lévy, pas de mon texte.
Que les choses soient claires, je n'ai jamais rien lu de ML, je ne le connais que de nom, et je ne lirai probablement jamais rien de lui vu qu'il n'est même pas sur ma liste des bouquins / auteurs en attente.

Citation :

Peut-être, je ne sais pas, mais de toute manière ça n'est pas lui qui a inventé le concept, hein :) Je ne prétends pas avoir tout inventé, loin de là, mais je me suis en effet plus inspiré de bouquins comme Dead Zone, ou de films comme Terminator 2 (cité plus haut) que de cet auteur que je ne connais pas.
Que tu n'aimes pas cette idée, ça me va très bien, mais j'aimerai savoir pourquoi ? Trop cliché ? Trop abberant ? Trop surréaliste ?

Citation :

L'histoire est à dormir debout en effet... Elle aurait pu être en fantastique, mais je trouvais l'effet plus surprenant en policier / thriller.
Mais une histoire fantastique ne peut-elle pas aborder des thèmes et des sujets d'actualité ? Voir universels ? Cette histoire d'anges-gardiens ne fait que cacher un concept tout ce qu'il y a de plus réel et de plus dramatique (au sens véritable du terme) :

Qui peut juger de la valeur de nos vies ? Qui peut estimer qu'il faut tuer quelqu'un pour en sauver un (ou des) autre(s) ? C'est si ridicule ?

Pourtant c'est une question que se sont posée les gens qui ont lancé la bombe sur Hiroshima. Oui c'est sale. Oui, il y aura des pertes civiles. Oui nous en profiteront pour étudier les effets de la bombe sur les survivants. Oui c'est dégueulasse. Mais ça fera beaucoup moins de morts que si on doit amener le Japon à se rendre en combattant sur le territoire. Et ça, malgré l'horreur que ça a été, c'est une réalité.
A-t-on le droit de bombarder des villages afghans et de tuer des innocents, parce qu'ils abritent (probablement) des terroristes ? Probablement pas. Mais dans ce cas là n'est-ce pas endosser la responsabilité de laisser mourrir les victimes d'attentats futurs ?
A-t-on le droit de condamner quelqu'un à mort, pour qu'il ne récidive pas, alors que rien ne dit qu'il le fera ? Dans certains pays c'est encore une réalité très actuelle. Et c'était encore en vigueur chez nous il n'y a pas si longtemps.
A-t-on le droit d'ordonner à des pompiers, des soldats ou des policiers de risquer leur vie pour en sauver d'autres ? (Dans un immeuble en flammes, lors d'une guerre ou d'une prise d'otages...)

Ce sont des exemples, mais c'est plus ça, qu'il faut voir derrière ce concept, que des anges gardiens avec des plumes aux fesses et des bons sentiments.

Car toutes les personnes qui doivent prendre ce genre de décisions un jour se retrouvent à se poser cette question de la valeur d'une vie par rapport à une autre. Et que les gens qui se posent ces questions sont des hommes, pas des anges.
Et que vivre avec cette responsabilité, se tenir pour responsable de la mort de gens parce qu'on a pris, ou pas pris, une décision qui reposait sur nous, ça a probablement de quoi filer des cauchemars pour le restant de ses jours.

Voilà, c'est en gros ça que j'ai voulu dire. Je ne sais pas si c'est ce que monsieur Levy expose dans ses livres (et franchement je m'en fiche ^^) mais c'est ça que j'aurai voulu que tu critiques, pas l'oeuvre d'un autre...

Merci quand même, ceci dit !

Ninj'

J'allais ouvrir ce sujet, merci ninj'.

Je précise seulement, je respecte tous les avis mais comme je l'ai dit en MP à horizons :

"Remarque quand on sait le succés qu' a eu cet auteur avec ses histoires à dormir debout...pas étonnant que cette nouvelle plaise aussi."

J'ai l'impression qu'on me dit, vu tes goûts pourris, c'est normal que tu aimes.

Si cette impression pouvait disparaitre. En m'expliquant ou en changeant la forme du commentaire, j'en serai ravi. Je n'aime pas qu'on dise que les autres ont tort. Sinon ça peut aller loin.

On a le droit de dire que les autres ont tort, Nico, ça revient à dire qu'on est pas d'accord avec eux :) (même s'il y a des formulations plus ou moins délicates pour ça)

Mais ce que j'attends, en tant qu'auteur, c'est qu'on me dise en quoi on n'aime pas ce que j'écris, pas qu'on n'aime pas un autre auteur ^^

Ninj'

ninj qu'on soit pas d'accord je l'admet et je trouve ça même sain et normal.

Mais qu'on laisse entendre que la plupart de ceux qui ont aimé n'ont pas de goût, c'est pas pareil tout de même.

Merci littlej pour ton commentaire :)

Je réagis à quelques unes de tes remarques, car elles m'ont parues intéressantes :

Citation :

Bon, euh... ça c'est pas génial. Je ne me suis pas inspiré de Joséphine, hein. C'est pas vraiment ma tasse de thé, il n'y a à priori rien d'autre que le concept "d'ange gardien" en commun entre cette série et Héritage... ou alors faudrait que tu me dises plus précisément ce qui t'y fait penser parce que ça m'inquiète ^^

Pour Ghost Whisperer, je ne connais pas donc je ne sais pas si ta comparaison doit m'inquiéter ou pas. Mais le "assez désagréable" me fait craindre que ça ne soit pas non plus très flatteur.

Sigh.

Citation :

C'est voulu, mais pas tant que ça. J'ai écrit Héritage en tenant compte de remarques et de conseils qui m'avaient été donnés sur de précédents textes. Notamment le fait d'épurer mon écriture (moins d'adverbes et de mots parasites, tout ça). Du coup, je l'ai écrite avec ça en tête et le dosage n'est probablement pas optimal. Je me suis aussi essayé au présent pour le temps du récit, et ça m'a un peu gêné dans la rédaction...

Donc voulu, oui, réussi, peut être pas tant que ça :)

Citation :

J'écris toujours de manière très visuelle. On me dit souvent que mes textes font très cinématographique, ce genre de trucs. Ce qui est intéressant c'est que tu es l'un des premiers (si ce n'est le seul) à me le dire sans que ce soit un compliment. C'est surtout la fin de ta remarque qui m'interpelle :

Citation :

Ca c'est une remarque que personne ne m'a jamais faite, et me connaissant c'est tout à fait exact. Autant je n'ai aucun mal à imaginer / visualiser / décrire une scène, autant je suis beaucoup moins à l'aise sur la description des autres sens et perceptions. Le fait de les laisser de côté n'est pas intentionnel, malheureusement, je ne pense juste pas à m'appuyer dessus pour écrire.

Merci beaucoup pour cette remarque, tu as probablement mis le doigt sur un truc qui me tracassait depuis un moment sans que j'arrive à l'identifier :)

Citation :

Oui et non... mais je vois ce que tu veux dire, l'histoire aurait pu s'y prêter en tout cas.
Personnellement, je ne voulais pas aller trop loin dans le récit, ni avant, ni après. Juste décrire cette rencontre entre ces deux personnes, ce "passage de relais". (Je voulais aussi me faire plaisir en m'essayant à un autre genre que la SF, mais pas au point d'attaquer un roman.)

Citation :

... et un regard précis, critique et pertinent chez le lecteur.

Merci !

Ninj'

Salut Ninj',

je suis impressionné par ta capacité à prendre du recul par rapport à tes écrits et à tirer des leçons de chaque commentaire. Bravo !

En ce qui concerne "Joséphine ange gardien", c'est surtout la personnalité de Patricia qui m'a amené à faire le rapprochement. Même sympathie, même sens du devoir, etc.

Heureux encore que mon commentaire t'ait servi.

Bonne continuation.

-j-

Ça fait un bail que j'avais pas mis le nez dans ce texte, du coup je réagis un peu tard aux divers commentaires que j'avais lus, mais auxquels je n'avais pas répondu...

@ Placebo :

J'avais écris cette nouvelle assez vite, donc y a pas eu un si gros travail de construction que ça.. du coup, la confusion ou le flou de certains passages vient peut être de là.

Merci pour ton com en tout cas ! :)

@ Silene :

Assez d'accord avec votre dernière remarque. J'ai toujours tendance à vouloir dire les choses trop clairement, de peur qu'on passe à côté. Parfois c'est nécessaire, d'autres moins. Là je suis en phase : un peu plus de suggestion aurait été pas mal... merci !

@ Cyclid :

Merci en tout cas ^^

@ Matcauth :

Pour le côté Lynchien, non, je dois reconnaître que c'est pas vraiment voulu. Je voulais que l'histoire "réelle" soit un peu molle, traînante, pour contrebalancer avec les flashs assez intenses et violents des visions d'Edgar. Mais je n'ai pas particulièrement cherché à jouer de cette ambiance. Tant mieux si ça fonctionne, ceci dit :)

Ce qui rejoint votre commentaire suivant :

Citation :

C'est là que je me suis fait dépassé par l'écriture :)
Pour moi, il n'a jamais été question d'être ambigu, ou de laisser la porte ouverte à diverses interprétations. Je voulais que les choses se mettent en place progressivement, donc que le lecteur soit, comme Edgar, assez longtemps dans le flou. Mais à la fin, pour moi il n'y a aucune ambiguïté : les flashs d'Edgar sont de fidèles retranscriptions de ce qu'a vécu Patricia, qui lui a transmis son "don" afin qu'il continue sa "mission" pour elle. Le fantastique, s'il est présent, ne l'est que par cet élément : certains êtres ont une capacité à voir l'avenir, et se sont fixé pour mission d'empêcher certains drames d'arriver en assassinant ceux qui en seront responsables.

A la fin, Edgar devient l'un d'eux, et toute ambiguïté disparaît.

Je vois ce que vous voulez dire sur les diverses interprétations possibles. C'était une piste très intéressante, mais ça n'est pas celle que j'ai suivi à l'écriture, d'où la fin très "précise". L'histoire aurait pu gagner à être moins évidente, c'est bien possible. J'ai toujours du mal avec le flou dans mes histoires... pour moi c'est net. Quand c'est flou, c'est que c'est raté. Mais j'ai tendance à oublier que le flou peut avoir énormément de charme, s'il est voulu :)

Merci pour votre commentaire précis !

de rien.

c'est intéressant, ce côté "scientifique" de l'écriture. Car ici on arrive au moment où littéraire et scientifique sont en conflit, comment réagit l'auteur, en ce cas ?

J'aime la littérature qui titille le lecteur, dans Héritage, vous prenez le parti de rassurer celui-ci, grâce à une fin scalpelisée.

bonne lecture, en tout cas, mais mon commentaire attirait aussi l'attention sur une remarque (de je ne sais plus, Larivière ?) sur le côté "scénario" de cette nouvelle, et ma remarque à ce sujet était importante, à mes yeux.