Bonjour à tous, Merci pour vos lectures et commentaires, et désolée pour ceux dont j'ai foutu la fin des vacances en l'air avec ma poésie susnommée... pardon pour les méninges explosés et tout...

Alors une explication - et j'insiste, je ne participerai pas à un débat autour de ce texte, je veux juste répondre aux commentaires interrogatifs et surtout ceux émanant des personnes ayant intercepté quelque chose au milieu des échos et aux questions éventuelles sur le poéme - rapide s'impose.
(Au fait, loin de moi l'envie de "faire du moderne". Je suis quelqu'un qui visualise. Et mon poème avait une nécessité, il devait faire dans l'écho, j'explique plus bas, d'où la mise en page)

Inquisiteur collatéral, le titre, donc, est assez bien expliqué dans le com de Wancyrs, je n'aurais pas pu dire mieux.
Le double sens de l'inquisiteur et de collatéral était recherché (alors et j'explique plus bas) dans l'inceste, oui mais pas que.

Comme je décortique vos poèmes, je vais me permettre de faire de même avec le mien.
Je vous explique ma vision des choses et puis vous voyez si ça vous éclaire (amen).

Le poème est avant tout une sorte de cri de révolte contre l'endoctrinement religieux et ses dommages collatéraux. Il reprend en gras les premiers et dernier vers du Pater Noster (le Notre Père en latin, puisque la messe était lue en latin à l'époque médiévale... réservée à une élite si on voulait comprendre par chez nous la populace ne parlait pas latin!).

Les vers "rebondissants" forment des échos comme ceux que l'on peut entendre dans les églises. Alors pardon Widj, je sais, mais alors à l'écrit au stylo de ma blanche main, je fais rebondir les échos sans que tes petits yeux n'en souffrent, sur format internet, je fais pas comme je veux. Les vers faits de "Pas la douleur" etc, sont en fait des échos.

Alors pour le sens profond, Wan et Jaimme y ont vu une des petites pointes de ce qui s'y cache. J'aime l'image des couches d'oignon de Kaos. Une poésie qui cite le pater noster doit quand même dans le fond avoir une relation quelconque avec Dieu hein..; (je crois ou la religion du moins).

Citation :

Alors comme le remarquais Wan, et je pense qu'il a bien découpé, ça parle d'inceste oui. Mais pas que. ça parle aussi de la pédophilie des prêtres (Mon père...)
L'image du père qui viole l'enfance aussi dans le choix (la religion est souvent imposée au baptême dans la religion catholique, et on est bébé au baptême, par l'eau le baptême, pas maintenant = c'est trop tôt...
Le plaisir mis en face de la douleur pour la pédophilie et l'inceste c'est évident (comme l'altruisme du prètre ou d'un papa).
Et puis l'image du front de repère est un peu étrange je l'avoue mais en l'écrivant je visualisais un visage d'enfant enfoncé dans un oreiller, le front dans l'oreiller pour être précis...

Citation :

Qui êtes aux cieux. Je parle de mort. De la mort d'un être cher, souffrant et n'ayant pas droit à l'euthanasie parce que la Religion ne le tolère pas. Je parle d'IVG, de l'interdiction de l'IVG, du port du préservatif...



Citation :

Ici je reviens à l'image du Père, dans le sens mari. Père de famille. Le rêve du prince charmant. Du côté de l'enfant qui aura grandi avec l'image faussée du père qui se marie parce que "le prince charmant existe?".
Le Père qui se marie parce que ... et l'infidélité.
La rupture d'un sacrement qui se veut éternel.
Un nom qui est sanctifié, dans le vent (comme on dit chez moi...)

Citation :

Ici je parle des guerres de religions. Des morts au Nom du Père.
Que ton Règne arrive !! De l'excuse divine pour assassiner, piller, violer, massacrer sans vergogne. de toutes les guerres saintes, religieuses, de l'Inquisition, des guerres ethniques, ... et tous les dommages collatéraux les mines anti personnelles, les gens qui perdent la raison...
@Wan : "le buisson; s'il brule, qu'on le laisse faire!" c'est une sorte de métaphore au buisson ardent... j'imaginais Moïse devant le buisson, à qui on montrerait ce que seraient les résultats de la libération de Son Peuple, disant au buisson : Brûle donc, je m'en lave les mains! Je veux pas être mêlé à ça !

Citation :

Que ta volonté soit faite. Ta volonté. Pas la mienne. Je me décharge de toute responsabilité puisque la responsabilité est entre les mains de Dieu, le Père, alors, ainsi soit-il!

Voilà, j'espère que vous avez un peu plus de lumière dans l'obscurité, sinon je veux bien répondre à vos questions.



Un poème multiple, donc, qui sanctifie le Père comme il est malheureusement parfois, qu'il soit homme de Dieu, Dieu soi-même, son disciple ou juste l'Homme...

Pour moi, plus de questions, je pensais sûrement qu'il existait un autre aspect que je ne détectais pas, car selon ma façon de voir, le paragraphe en dessous de Adveniat regnum tuum semblait décaler du reste, mais plus maintenant.

Merci pour les explications.

Wan

Merci, Estelle. Ah ben oui, tu y as mis des choses, là-dedans, bien plus que je ne l'avais imaginé...

Ben oui...

Après, voilà toute la différence entre l'intention de l'auteur et la lecture qui s'en fait.

J'ai fait lire ce texte à plusieurs personnes (hors Oniris) et je suis interpellée par le résultat des lectures Oniriennes... mais ça, c'est un autre débat.

Ah, mais il faut retirer mes commentaires de ton échantillon ! Dans cette catégorie, je ne suis qu'une OVNI (Occasionnelle Verbeuse Nymphette de l'Imposture).

je kiffe la définition... !

j'ai rien pigé à ton poème
ce n'est que maintenant que je sors la tête de l'eau

ça a le mérite d'être clair!

Bon, ben ... je tire les conclusions qui s'imposent en me retirant définitivement de la religion... bon... tant pis...

Nan mais c'est pas grave hein Belaid, tant que tu t'es pas noyé...

je survivrais Es

Ben j'espère, ce serait dommage que monInquisiteur Collatéral fasse une victime de plus (il en a déjà tellement à son actif...)

(I will survive, I will survive!!!)