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1 Utilisateur(s) anonymes
À propos de "À nos mimes" |
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Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55 Groupe :
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Merci à Notrac, Alexandre, Jaimme, Lotus, Garance, Wancyrs, Marité et Embellie, aux lecteurs, le poème est là
J'ai mis trois fois "passe", "passer" et un qui devrait être un "passé" mais j'ai fait une faute de participe... passé, c'est bien une inversion, le début du vers 9. Pour le sens du poème, c'est un truc sur le coup de foudre : "le regard équinoxe où la saison se change" qui peut se révéler ne pas en être un, c'est dans ces cas là qu'on utilise l'image du miroir qui se brise, parce que l'on n'a vu que ce que l'on voulait bien voir, à la façon d'un reflet dans un miroir qui aurait mimait les mêmes intentions, d'où le titre "À nos mimes" et son air d'épitaphe. Le "tacle au funambule" c'est pour donner une dimension ludique. Un tacle, c'est comme un croche patte souvent, au football. Le funambule renvoit à un ange passe... sur le fil imaginaire entre deux regards momentanément rivés. Le feu orange, c'est pour un feu tricolore de la circulation, cette couleur-là laisse la possibilité de poursuivre son chemin ou d'arrêter sa course, c'est une image pour un moment en suspend.
Contribution du : 04/09/2009 07:06
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Un Fleuve |
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Re : À propos de "À nos mimes" |
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Visiteur
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Bon encore une fois j'étais passée un peu à côté ...
Merci pour les éclaircissements !
Contribution du : 11/09/2009 22:43
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Re : À propos de "À nos mimes" |
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Maître des vers sereins
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Je profite du dernier commentaire de jfmoods pour faire suivre la correction de ce poème, en gras les passages transformés depuis la version originale publiée en 2009 :
"Il ne faudrait pas croire et surtout l’oublier, Ce regard équinoxe où la saison se change, À moins de prodiguer le besoin qui dérange En l’état... dès l’instant... même pas sourciller. Comme un cœur à genoux ne saurait se plier Quand le moment venu le feu passe à l’orange, Il ne faut surtout pas laisser filer cet ange, Et le faire voler, l’accuser de briller. Franchi le point d’impact arrive la bascule, Un sursaut de raison, un tacle au funambule, Une coïncidence ? Un éblouissement ? De tomber dans l’oubli, de tenir l’équilibre, En gardant à l’esprit le prix pour que ça vibre : C’est sept ans de malheur un miroir qui se fend." Après une première lecture onirienne, le poème a eu une seconde vie sous une forme améliorée. En gommant les répétions du verbe "passer", les commentaires se sont appuyés sur d'autres passages, évoquant parfois d'autres répétitions. La syntaxe repose encore sur beaucoup d'implicite pour arriver à une lecture linéaire, mais j'hésite à en faire un but de travail, sans l'exclure non plus forcement. Notamment aujourd'hui, j'hésite sur ce dernier tercet, dont le premier vers pourrait se lire comme : "(il faut faire un choix,) De tomber dans l’oubli, de tenir l’équilibre, En gardant à l’esprit le prix pour que ça vibre : C’est sept ans de malheur un miroir qui se fend." ça, c'est ce que je voulais faire entendre. La construction "de tomber/de tenir" devait, aurait du, aurait pu, (mais qu'est-ce qu'elle attend pour le faire !) faire sens, faire complément de la syntaxe allusive. J'ai aussi de l'appréhension à alourdir le propos en voulant le rendre plus linéaire, les deux points : sont déjà là pour appuyer sur la structure, faire ressortir le dernier vers, une virgule aurait pu faire l'affaire mais je tentais déjà de compenser l'absence de proposition principale, la partie entre parenthèse. C'était peut-être pousser trop loin le pouvoir supposé de la ponctuation. Si vous avez des idées, je suis preneur, pour ce passage ou un autre.
Contribution du : 08/02/2015 17:59
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