Je remercie ici le Comité Éditorial qui a accepté d'inclure ce texte à son catalogue, les correcteurs qui se sont penchés dessus, ses lecteurs et commentateurs. Merci à vous tous qui avez bien voulu faire l'effort de donner votre impression.

Pimpette, Marite, vous me dites ne pas comprendre de quoi je parle, je vous remercie de votre franchise... et aurais été bien en peine d'éclairer sérieusement votre lanterne sans l'intervention de phoebus !

En dépit de l'étymologie, je ne pense pas que l'auteur ait "autorité" sur son texte, ce sont souvent les lecteurs de celui-ci qui savent donner sens, creuser l'écrit. Vous l'avez fait de belle façon, phoebus ; je ne dirai pas que vous avez raison ou tort, en tout cas votre lecture me plaît, les thèmes qu'elle aborde répondent d'une manière générale à mes préoccupations et me paraissent correspondre à ce qui était présent à mon esprit quand j'ai écrit ce texte. Merci à vous.

Ioledane, Pascal31, Lariviere, Marite, vous relevez tel ou tel terme, telle ou telle partie qui vous paraissent en décalage, et je vous en remercie fort ! Voilà quelque chose qui m'est très utile. En relisant le texte, je me suis trouvée en accord avec les remarques sur les trois dernières strophes et les ai rectifiées. Elles sont désormais remplacées par
"Au repli de l’air terne à l’odeur louche
inaperçu est l’univers du rien lustre gris de perle patraque
autre à jamais."

Renaud, vous n'avez pas du tout aimé le texte et vous le dites, j'en suis heureuse. La formule est banale mais sincère : vous n'avez que plus de mérite à commenter, à faire cet effort sur un texte que vous estimez si peu. Merci à vous. Un seul regret (que je me permets d'adresser aussi à Marite) : l'absence d'évaluation. Je comprends que cela part d'un bon sentiment mais, selon moi, vous introduisez un déséquilibre en n'évaluant que lorsque vous aimez. Bien sûr, c'est votre choix, je n'ai rien à dire.

Un merci supplémentaire à vous, Ioledane, qui avez commenté le texte "à l'aveugle", sans savoir qui en était l'auteur. Je commente surtout en Espace Lecture ; j'éprouve un plaisir particulier à commenter de cette manière, et aussi à lire de tels commentaires.
Un merci supplémentaire à vous enfin, Pimpette, pour votre bienveillance et votre énergie que je trouve toujours très réconfortantes.

J'ai eu peur, lorsque ce texte est paru avec son titit commentaire, qu'il n'en récolte pas davantage. J'ai eu de quoi faire mon miel et, sans peur de me répéter, voici ce que j'ai à dire : grand merci aux commentateurs de Ainsi.

Phoebus a écrit :

"Je trouve que c'est une poésie qui illustre bien les thèmes abordés dans la phénoménologie de la conscience."

Voilà je pense la raison pour laquelle je n'ai pas réussi à comprendre votre poème Socque. Un peu trop compliqué pour moi car depuis quelques années, je ne m'interroge plus sur bien des choses.

Si je n'ai pas mis d'évaluation c'est parce que le niveau de réflexion m'échappait complètement.

Eh bien, socque, la prochaine fois que je n'aimerai pas un de vos textes, je saurai votre souhait que l'exercice se répète ; cela dit, vous semblez ne pas prendre acte des idées que j'ai développées alors je pourrai avoir un doute sur l'utilité de l'échange.

En réalité, ce n'est pas un réel problème : mes commentaires ne sont pas des offrandes. En vous aidant, je m'aide moi-même et mes commentaires m'apprennent des choses que les autres Oniriens ne m'apportent pas, par le biais de la formulation/réflexion.

En tout cas, si vous avez survolé mon commentaire, sachez que, pour moi, la compréhension est à la base de la littérature.

Je vous attends au détour d'un récit aussi inspiré que Fuyante que vous semblez avoir ôtée de votre catalogue (en même temps que mon commentaire afférent.)

Citation :

C'est aussi la vision que j'ai du commentaire : quand je commente, en général, c'est par plaisir et il n'est pas rare que l'acte de commenter m'aide dans ma propre démarche.

Par ailleurs, les commentaires que je reçois ne déclenchent pas forcément tout de suite chez moi une réflexion explicite qui donnerait lieu à débat : je pense qu'ils déclenchent plutôt un mouvement mental souterrain qui me fait progresser à terme. C'est ainsi que, depuis que je présente des textes sur Internet, la manière en a bien changé !

C'est pourquoi j'accueille avec intérêt tout commentaire sans pouvoir toujours estimer lequel me sera le plus utile.

Renaud, je découvre à l'instant que vous avez décidé finalement d'évaluer... Merci beaucoup, vous vous montrez bien plus souple que moi qui rechigne souvent à changer mes habitudes !

Pouet, merci de votre commentaire. Votre lecture me paraît avoir relevé des enjeux assez différents de ceux perçus par phoebus ; elle est plus proche de ce que j'avais consciemment à l'esprit en écrivant ce texte.

Bonjour Socque,

"Les couleurs sont DEHORS; ICI je n'en veux pas"

Comment ne pas interpréter ces déictiques comme étant la conscience ?

Les couleurs ne pouvant être qu'en dehors ou dans la conscience qu'elles assaillent de leurs connotations accumulées lors des vécus temporels de la conscience et stockées dans la mémoire qui devient alors le moteur agissant d'un déterminisme ressenti comme une prison. Ce qui est dit sur les couleurs peut se dire des formes.

Bonjour phoebus,

Eh bien, contrairement à vous, je me refuse à imposer une interprétation. Ce que vous dites des couleurs ou de la conscience qu'elles agressent me parle, et me paraît en effet pouvoir s'appliquer au texte, mais ce n'est pas cela que j'avais consciemment à l'esprit en écrivant.


Bonjour Robot,

Je vous remercie d'avoir bien voulu donner votre impression sur le texte. Je regrette de ne pas vous avoir convaincu ou convaincue cette fois... Il se trouve que j'essaie de varier les styles dans ce que j'écris, aussi me permets-je de souhaiter que, la prochaine fois que vous verrez qu'un texte est publié sous mon pseudonyme (si cela se produit à l'avenir), vous voudrez bien me donner une autre chance et cliquer.