Euh... Où est la création si l'on propose les mêmes textes sur tous les sites de France et de Navarre ?

L'intérêt n'est-il pas de produire du nouveau plutôt que de tourner en rond en remaniant ?

L'autosatisfaction n'est-elle pas en jeu quand on se comporte de la la sorte... et une certaine forme de paresse ?


Je vous charrie Hellian, en ce qui me concerne vous êtes un excellent poète, un vrai et la preuve que Rathur a tort quand il dit n'avoir pas trouvé de poésie véritable sur Oniris. Il n'est qu'à vous lire... et beaucoup d'autres aussi d'ailleurs ! De Tizef à Arielle en passant par KIE et que d'autres, que d'autres... N'est-ce pas ma Pimpounette :))))))))))))

Donc je vous charrie HELLIAN maiiis... n'êtes-vous pas en quête de brosse à reluire ? Comme moi bien entendu )

Ah ! Se brosser l'ego !

:D

brabant

Ah !

Hé, hé, Senglar et son œil humoristico/impertinent.

Cependant je pense réellement que tenir compte des commentaires pour remanier un texte et tenter de l'améliorer est une des principales raisons d'être d'Oniris. Je l'ai fait pour mon désert(2), l'ai mis sur un autre site où j'ai été convié de façon sympathique et le résultat est positif. C'est du moins l'avis que m'en a donné mon ami Léni. (Excuses moi de t'avoir balancé cher Léni)
Tout ceci n'est cependant valable que pour ceux qui ont des progrès à effectuer, ceux qui sont déjà très bons n'ont évidemment pas à se remettre au travail.

Citation :

Il y a quelques années, je trouvais Rimbaud « transgressif », aujourd’hui je le trouve « cacophonique », et je pense que demain je le trouverai « insupportable ».
Cher Hellian, avec toi j’en suis au stade 1, et comme tu es bien meilleur que Rimbaud, il est probable que les prochains stades seront ceux de la jouissance puis de l’extase.

Mais je suis quelquefois d’humeur changeante, alors à l’occasion, pardonne mes écarts ou mes divagations.
Je ne me sentais pas visé par ta remarque (ma femme me dit que je n’ai rien à faire sur les sites littéraires, et donc je ne la trompe qu’avec Oniris). Mais je me sens très capable de t’applaudir le lundi, de t’incendier le mardi et de jeter tes cendres dans la mer le jeudi, avant de te voir renaître le samedi, comme Vénus a su le faire. Tout ça avec le même texte. Hellian, si mes copains me laissaient tomber pour ça, j’en aurais pas encore deux comme c’est le cas. C’est bien la preuve que les copains ne se fâchent jamais.
Allez, remets-toi à la poésie, c’est encore ce que tu fais de mieux.

Ludi,
plénipotentiaire de la paix (diplômé)

Ben euh là, les copains y a comme un malentendu. Mais je reconnais volontiers en être le responsable, car je m'ai mal exprimé. Vous avez carrément le droit et même le devoir de me fustiger si mes mignardise vous gonflent. Je ferai la gueule un an ou deux et ce sera fini. (Mais non, je déconne). Puisque je suis en veine de confidences, je vous dirai que j'ai moi aussi un regard très évolutif sur mes propres texte. Mais je dois dire que pour l'instant, celui-là me touche de près. Troupi, Je ne voulais surtout pas te blesser et si tel était le cas, alors faudrait m'en excuser fissa ! J'ai particulièrement bien ressenti ton appréciation et je ne mets nullement en doute sa sincérité, vraiment

Non je trouve juste étonnant cette variabilité de la critique, mais je n'en conteste nullement la pertinence. Ce serait juste stupide. Pour lle reste, vous devez avoir raison et je retiens vosobservations que je ne tarderai probablement pas à faire miennes.

Ludi ! C'est quoi là ton histoire avec Venus qui renaît de ses c endres ? Et le dimanche, tu fais quoi ?

HELLIAN je ne me sens nullement blessé, le terme "indulgences amicales," je l'ai au contraire pris pour exactement ce qu'il veut dire : a savoir donner un commentaire plus sympa que s'il s'agissait d'un autre auteur, ce qui n'est pas le cas. Simplement ton écriture me plait beaucoup et je le dis tel quel sans aucune pudeur.

Ton écriture m'emporte même quand tu sors du sujet de ta mère ou de tes anciennes amies. Sujets plus consensuels donc plus aptes à se faire emplumer le trognon.

Mon commentaire est pourtant clair.
C'est un beau texte mais ni la forme ni le fond ne sont poétiques à mon humble avis.

Vous avez, en effet, toutes raisons, monsieur, d'avoir un avis humble...

Un avis humble, bien sûr...

La distinction entre un texte en prose avec effets poétiques plus ou moins présents, n'est guère aisée, j'avoue. La forme, libre, l'absence de vers ne gênent en rien pour son rattachement à un poème en prose si il traduit un travail poussé sur la façon de traiter le thème afin lui donner une forte expression esthétique. Sur ce point, la liberté ne doit céder au laisser-aller.
De plus, le poème en prose se veut "gratuit" (gratuité pas facile à mettre en oeuvre même pour Baudelaire), il ne cherche pas à informer, raconter mais bien inviter le lecteur sur le champ poétique de l'imaginaire et du rêve.
En lisant votre texte, je n'ai pas perçu d'expression esthétique, ni même eu d'impression de ce genre, mais au contraire j'ai eu l'impression de lire une 'histoire' que malheureusement je connaissais.

Je vous propose d'en rester là, monsieur, vous remerciant de vos précieux conseils.

Léni,

Merci de ton approchent et de ton commentaire. Oui, les enfants. On me les as contestés.Et pourtant, j'y tiens à cette évocation, non par sensiblerie, mais parce qu'il y a là quelque chose de si terrible que l'on voudrait que j'en fasse l'économie. "ça ne me dérange pas la petite histoire..." écrit David, le premier de mes commentateurs. Ah bon, et bien moi, ça me dérange terriblement "la petite histoire". 26000 personnes, 26000 vivant, 26000 personnes qui quelques jours auparavant riaient, parlaient, écrivaient, s'aimaient, chantaient, exterminées en trois jours à la mitrailleuse, ensevelies vivantes pour certaines ! Pardon, mais c'est très, très dérangeant.. Parme elles, des enfants, emmenés par la main d'une mère, d'un père, d'un grand parent. Et là, oui, on peut imaginer. Il faut imaginer ! Le devoir de mémoire parfois ne suffit pas; c'e'est le devoir d'imagination qui commande ici, sinon, on passe à côté et on parle de "petite histoire ". Le devoir d’imagination, vous-dis-je ! et que l'on ne me le reproche pas au motif que bon tout ça, c'est du passé, qu'on ne va pas pleurer, se laisser manipuler par l'évocation des enfants...Parce qu'on est des balaise, des costauds du ciboulot, au-dessus de ça, nous autres, des intellos de la plume. Aussi, j'ai tendance à penser qu'à l'heure où quelque millions de crétins s'amuse de voir tourner en dérision la Shoah sur des rythme de reggae, On peut encore pleurer sur ce qui fut vécu là-bas. Et j'ai imaginé, oui, ces petiots partant avec les adultes tentant comme ils pouvaient de leur cacher l’horreur à venir en cette forêt d’août si propice au ballade en famille. Et j'ai imaginé les bambins quelques instants croyant partir jouer avec les leurs puis crier, hurler de panique quand cessant de faire écran à l'atroce, les parents se vidaient de peur. Mais cela, j'ai refusé de le narrer, parce-que même ce que je viens d'évoquer là est au-dessous de ce qui a été vécu et que toute description appuyée, réaliste, ne serait que voyeuriste et triviale. J'ai lu que l'on m'avait un peu reproché de n'être pas assez près du sujet, de ne l'avoir qu'effleuré. Il est vrai que je ne me sentais pas digne d'une approche directe et pour le coup pas à la hauteur, que pour moi, une "métaphore inversée" tel que "il suffit de creuser pour y voir des visages (sous-entendu "ils ne son pas vraiment morts, ils sont là, vivants dedans la terre, à fleur de peau) me paraissait de nature à rendre compte. Contrairement à ce qu'à pu dire ou écrire monsieur Morgan, il n'y a rien de descriptif dans ce texte; tout y est allégorique et la nature elle même y est souffrance parce qu’elle est à jamais substantiellement faite de la chair et du sang des martyrs. C'est pourquoi j'ai été un peu peiné de l'attente logique de socque qui s'étonne de ce que je prête un regard aux racines. Eh bien oui, encore désolé, ici, la nature est un corps sanglant et pour une fois, je revendique l'animisme que me prête à regret Ludi.. Mais à dire vrai, ce n'est pas qu'une vision, c'est probablement une vérité naturell, puisque les arbres ont poussé sur les cadavres entassés de 26000 personnes. Dans le bois, dans la sève, dans les feuilles, coule leur sang, leurs molécules, leurs atomes. Je crois que Troupi a proposé une bonne lecture de ce poème pour lequel il faut renoncer à ses attentes usuelles pour s'approprier r une approche plus viscérale.
Oui, je sais, il n'y a rien de plus navrant qu'un auteur qui s'évertue à vous expliquer ce qu'il à voulut dire. Ce faisant, il signe son échec, mais là ce n'est pas une défense du poème que je vous livre. Vous l'avez lu et vécu comme bon vous semblait et c'est évidemment votre ressenti qui vaut et prévaut sur tout exégèse. Non, ce que j'expose ici, ce n'est rien d'autre qu'une insuffisance à dire ce que nul d'ailleurs ne pourra jamais dire tant fut vécu l'indicible. Ce que je revendique, c'est, au delà d'un travail médiocre de mémoire, une démarche compassionnel et respectueuse.