L’idée directrice de la nouvelle : Le héros est risible dans sa quête de comprendre, de juger la vie, au lieu de la vivre.
Conclusion à laquelle je suis véritablement parvenu en joggant. Sur le même parcours, les weekends, récoltant petit à petit ces péripéties qui « auraient pu » m’arriver.

Je crains que l’humour de ce texte ne soit un peu figé, manquant de spontanéité et j’ai quelques doutes sur la cohérence de la réflexion: qu’est-ce qui me permet de passer de « La pensée tributaire de la posture du corps » à « La valeur de la vie » ?

Mais ma quête débouche sur quelque chose de concret : une rencontre de l’autre avec la notion de conscience d’autres consciences, et un appel à dépasser l’état contemplatif dans l’action.
Bref, c’était ma lecture.

Merci pour la votre. Pleine d’enseignements.

Matcauth s’interroge : « est-ce un essai philosophique, un conte pour enfant, un voyage initiatique, un essai de nouvelles baskets? » avant de trancher : « un essai philosophique... à la portée des ignorants. ». Mais je retiendrai aussi le « voyage initiatique » : d’où le titre Bristol – Ouzai avec ce qu’il évoque de parcours, jusque la rencontre de l’autre.

Autrement, je trouve une sorte d’unanimité dans la définition de l’intention :
« Une philosophie du quotidien » (socque) ; « un essai philosophique... à la portée des ignorants. » (matcauth) ; « une petite philosophie personnelle » (David) ; « le côté philosophie pour les nuls » (jeanmarcel) ; « une manière de ramener la philosophie […] au fondement empirique de toute pensée» (Lunar-K) ; « cette manière de décrire et d'ausculter les évidences du quotidien … » (Selenim)

Je n’ai nullement la prétention de mettre quelque haute philosophie a la portée de tous ! Les mécanismes de la pensée (au quotidien) m’intéressent. Mais justement, cette pensée tourne en rond, est absurde et inutile. J’ai voulu dépasser ce stade et comme dit Brabant « reprendre la ligne droite ».

Lunar-K se pose « … la question de la relation sujet-sujet, l'intersubjectivité qui est interpénétration ou intériorité de l'un dans l'autre : comment avoir conscience d'autrui comme conscience, c'est-à-dire comme intériorité ? », qui est la clef de ce « voyage initiatique », une saillie en dehors du monde étriqué de ma propre pensée.

Sans être tellement loin de ma propre lecture, Alvinabec s’arrête aux faiblesses du texte et se trouve incapable d’adhérer au personnage. Sans une certaine dose de sympathie, l’autodérision ne passe plus. Je comprends.

Merci à tous pour votre lecture et vos précieux commentaires.

Merci pour ces éclaircissements. Une fois de plus, on voit bien que le hasard n'a pas de place dans tes textes. A la prochaine.