J'avais centré le sujet sur le traitement de l'état de 'mort apparente', puis l'image d'un corps exposé sur une paillasse à des fins d'identification m'est venue un matin et j'ai tricoté autour de ce visuel.
Au service des Urgences, débordé comme toujours, il est envisageable qu'un infirmier ait constaté l'absence de pouls du 'Client' sans faire d'examen complémentaire du type E.C.G. Diagnostic établi, la signature du certificat de décès se fait sur un coin de bureau par l'interne dont par ailleurs, 15 patients, au bas mot, espèrent les soins. Depuis qqes années la procédure de constat de décès s'est beaucoup assouplie.
Nous voilà donc à la morgue avec un homme énigmatique pour le narrateur, toutes les hypothèses sont envisageables, farfelu tatoué sous l'aisselle ou, bien sûr, mythe du Juif errant ( socque, David)
Marite soulève qqe chose à quoi je ne m'attachais pas, à savoir le lien délicat entre réel et imaginaire. C'est une piste à explorer.
Je reconnais que la chute n'est pas satisfaisante en l'état actuel, trop abrupte pour Jano, décevante pour Pimpette, voire même dérangeante pour Acratopège...Une nouvelle version est en cours où l'homme ouvre à demi un œil, méchamment regarde le narrateur qui...bref, le mort se redresse Bidis, ils pourraient sans doute taper la causette ces deux-là.
Ceci étofferait la situation tout comme Didier pourrait s'inviter depuis sa salle.
Merci à Jano et Placebo pour vos remarques lexicales et sémantiques, toujours bienvenues.
Le narrateur vous paraît détaché Pepito, c'est, me semble-t-il, une façon de distancier la mort. Les soignants sont souvent très drôles.
Merci à tous, c'est avec vous que j'améliore l'état des lieux. C'est toute la richesse d' Oniris de permettre ces retours.
Et pour ceux qui commentent mes textes à l'occasion ou de façon plus suivie mais n'ont pas eu le loisir de le faire pour celui-ci, faites, faites, n'hésitez pas...D'avance merci.