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A propos de Fontevraud
Chevalier d'Oniris
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Merci aux lecteurs. A chacun selon son dû et si vous ne vous y retrouvez pas, prenez tout.

Je me suis permis de placer l'image de ce "mur des lamentations" dans Diaponiris de l'Oniris, ce qui renforcera Douve dans la tonalité "genetienne" de la chose. Genet qui était reclus pour sa part à Mettray s'est vanté en effet d'avoir à plusieurs reprises fait des fugues pour venir chez les "hommes" à Fontevraud. Il semblerait que ce soit faux... (mais on s'en fout).

Remarques concernant la métrique. Vous pouvez considérer qu'il y a élision à l'hémistiche systématiquement. Par ailleurs, je dis casquett comme on dit baskett et non "casquetteu"... je dis têt' comme on dit baskett et non "têteu"... pour la frim' du gars Apollinair' c'est tout à fait ça, frime étant à l'hémistiche.

"Si avons tué pères et mères", c'est en effet un peu littéraire - c'est de plus une formule consacrée, une locution quasi biblique ( "avoir tué père et mère" et de ce fait, elle ne peut souffrir de devenir "tué nos pères et nos mères") - mais que voulez-vous, j'ai bien l'impression qu'à ce moment-là, le gars est en train de se payer notre fiole et de chercher à nous amadouer. D'ailleurs, je vois une larme dans l'œil de Léopold !
Encore moins pourra-t-on choisir "tuons pères et mères", car le statut d'orphelin exige à mon sens que la tuerie ait été dument menée de manière certaine à terme... Avec "avons tué", nous avons bien affaire à des orphelins certifiés.

Sonnet noble et classique ? Classique OK. Sauf quand il ne l'est pas le sonnet, classique ! (d'où néo-classique ou baroque, tiens, on devrait inventer le sonnet baroque, par exemple, il se foutrait de savoir si la rime est masculine ou féminine, juste ça sonnerait, ça pèterait aux entournures !). Et noble ? Rappelons Villon, Ronsard, Tailhade, Richepin, Couté, Norge... J'en dis pas plus ( tous plus affreux, sales et méchants les uns que les autres).

Je ne comprends pas la réserve sur "s'apaise en absence de lumière". La vermine en question, c'est pas les "hommes", c'est la vermine ! Et la nuit, les "totos" s'endorment...

Voilà. Merci encore, et achetez un chapeau si la tête vous gratte !

Contribution du : 19/04/2011 16:00

Edité par Pat le 19/4/2011 20:34:03
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J-M. Lévenard ( secrétaire du Prix d'édition poétique de la Ville de Dijon -25 rue Rimbaud - 21000 Dijon Cedex)
"Les traces de doigts sur les pages des livres sont les médailles de la littérature".
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Re : A propos de Fontevraud
Chevalier d'Oniris
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Bonjour LEVENARD,

Je me suis mal fait comprendre et je m'en excuse. Je ne parlais pas de votre sonnet en particulier, mais du genre du sonnet, en qualifiant ce genre de noble et de classique. Car historiquement, c'est porté par ces deux qualificatifs que le sonnet s'est introduit et développé en France. C'est subjectif (peut-être parce que j'aime la littérature des seizième et dix-septième siècles), mais j'ai toujours cet a priori en tête à la lecture de tout sonnet (même, oui, de l'excellent Richepin).
D'où l'impression, toujours renouvelée, de choc des contraires à la lecture d'un sonnet volontairement familier et "irrégulier". Sans le savoir et sans le vouloir peut-être, vous avez suscité cette impression dans ma petite cervelle de lecteur...
(Un détail, Villon dans la liste en parlant du sonnet, ça fait désordre...)

Je ne trouve pas très heureux "en absence de lumière" (dont j'avais compris le sens, rassurez-vous). C'est subjectif, là encore. Mais ma remarque n'était sans doute pas très pertinente aussi. Je la supprime.
Bonne journée.

Contribution du : 20/04/2011 08:16
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Re : A propos de Fontevraud
Maître Onirien
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Il suffit de relire avec un peu de bonne volonté pour attraper le rythme de ce curieux sonnet élastique en diable.
Il serait bien dommage de lui "chercher des poux dans la tonsure" à ce petit bonhomme que je trouve, somme toute, plutôt touchant au dessus de sa fleur.
Partant du principe qu'on n'a qu'une mère et qu'un père(?), j'aurais cependant bien vu ces deux géniteurs au singulier ce qui évitait de tirer sur l'élastique un coup de trop... mais c'est l'auteur qui porte le chapeau, pas moi !
Et vivent les auteurs de sonnets baroques auxquels j'ajouterais bien mon favori Tristan Corbière :

"— Bon, ce n’est pas classique ? — À peine est-ce français !
— Amateur ? — Ai-je l’air d’un monsieur à succès ?
Est-ce vieux ? — Ça n’a pas quarante ans de service...
Est-ce jeune ? — Avec l’âge, on guérit de ce vice."

Contribution du : 20/04/2011 10:54
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"La poésie est aux apparences ce que l'alcool est au jus de fruit"
Guillevic
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Re : A propos de Fontevraud
Chevalier d'Oniris
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Salutations.

En effet, pour ce qui est des mères, chacun la sienne.
Pour les pères, il faut y regarder de plus près !

Enfin, disons que ce diable de chapeauté s'exprime pour sa communauté (et la faute collective est toujours moins lourde !).

Et je ne suis pas loin de penser qu'ils se sont donné la main l'un l'autre : tuer les géniteurs d'autrui c'est quand même plus aisé, ça écourte les cérémonies d'adieu.

A priori (je passe à autre chose), nous descendrons en Bretagne en septembre... c'est un peu loin.
Aussi, si le besoin s'en faisait sentir, je peux tout à fait adresser un paquet de Villanelles par la Poste en attendant ( les frais seront pris en charge).

Amicalement.

Contribution du : 20/04/2011 13:40
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J-M. Lévenard ( secrétaire du Prix d'édition poétique de la Ville de Dijon -25 rue Rimbaud - 21000 Dijon Cedex)
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