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2 Utilisateur(s) anonymes
Re : A propos de Force douze |
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Qu'on ne se méprenne pas : je ne suis pas d'accord avec l'argumentation d'Elie concernant le sonnet d'Alexandre.
Les rimes, sans être épatantes, sont pour moi satisfaisantes. Moi aussi, personnellement, je désapprouve certaines des diérèses qu'il souhaite sur des mots où tous les poètes classiques, romantiques, parnassiens ne comptent qu'une syllabe. Il suffit de les relire. On pourrait facilement, comme le fait Arthur, retrouver une quantité de vers pour illustrer le propos. On pourrait aussi se reporter au traités de prosodie ou citer Littré. Cela dit, on peut être en désaccord sans se montrer véhément. Encore une fois, il n'y a aucune virulence dans le commentaire d'Elie... Il exprime un point de vue. Il peut se tromper. Je crois qu'il se trompe sur certains points. Alors ne semez pas vous-mêmes les graines de la discorde... C'est le sonnet d'Alexandre : qu'il le défende en citant les Maîtres ! S'il le souhaite... Je pécise que je ne connais absolument pas Elie. On sait jamais...
Contribution du : 05/08/2010 13:22
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Re : A propos de Force douze |
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Organiris Animodérateur
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22/05/2007 22:42 De mon hamac
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Citation :
Cela dit, on peut être en désaccord sans se montrer véhément. Encore une fois, il n'y a aucune virulence dans le commentaire d'Elie... Il exprime un point de vue. Il peut se tromper. Je crois qu'il se trompe sur certains points. Alors ne semez pas vous-mêmes les graines de la discorde... Je suis bien d'accord avec ça. Sommes nous vraiment entre adultes ? Personne ne s'est posé en omniscient que je sache, n'est-il pas possible d'échanger sereinement des points de vue sans y mettre des piques et de l'ironie ? Arthur, les double-pseudos sont interdits sur Oniris et nous avons les moyens de vérifier que ce n'est pas le cas, aussi merci de ne pas faire d'insinuations douteuses. Je recadre immédiatement, vous parlez ici des commentaires liés au texte d'Alexandre, il est hors de question que ça vire à la bataille rangée. Si vous n'êtes pas en mesure d'argumenter un point de vue sans passer par des attaques, abstenez vous.
Contribution du : 05/08/2010 13:27
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Re : A propos de Force douze |
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Bonjour ! Suite aux sages remarques de Cyberalx, soit, entrons dans les détails de la critique (constructive, je ne l’ai jamais nié) de Elie…
-Pour ce qui concerne les rimes, il est vrai que l’on peut mieux faire… Peu de léonines et trop de pauvres ; toutefois, et pour ne prendre qu’un seul exemple, je remarque que bien avant moi Alfred de Musset a fait rimer ensevelir, avenir et vêtir tout comme sueur, bonheur et douleur dans ses stances A la Malibran… Il n’en reste pas moins un de nos grands auteurs classiques. -Pour ce qui concerne sang et rang, je ne vois pas vraiment où se situe le problème. -Je ne suis pas convaincu par la diérèse dans « acier » mais, n’ayant pas retrouvé le poème dans lequel il est employé sans diérèse, et Sorgel restant assez flou sur le sujet, j’accepte pour l’instant cette remarque. - J’avoue humblement ne pas vraiment tenir compte des phonèmes gutturaux, des consonnes « dentaires » ou « cérébrales » quand j’écris un texte… et je m’en excuse auprès des lecteurs. Disons que je suis plutôt un « instinctif » ! Ce poème est plat comme image de prairie ? Ca ne semble pas être l’avis général si j’en crois la majorité des commentaires. Dernier point, ce ne sont pas les pêcheurs qui prient Eole, seulement les goélands qui se posent quelques questions ! Conclusion : ce sonnet ayant été accepté et publié sur Oniris, je suppose qu’il correspond aux « critères classiques oniriens. » Pour répondre à Maximilien, je le rassure : il n’y avait aucune aigreur dans mas propos vis-à-vis de Elie. Une petite pointe d’ironie sans doute mais sans méchanceté ; appelons cela de l’humour, peut-être un peu caustique je l’avoue, mais on ne se refait pas… Quant aux complexes mon cher ami, à l’âge qui est le mien, voilà bien longtemps que je n’en ai plus… Sommes-nous tous amis sur le site ? Je crains que non, c’est la nature humaine, mais, présent sur Oniris depuis bientôt deux ans, j’ai toujours entretenu de très bonnes relations, paisibles et courtoises, avec les uns et les autres et j’espère que ça continuera… Je finirai par ces quelques vers, certes imparfaits, mais qui mettront peut-être un autre éclairage sur l’Alexandre que vous ne connaissez pas… Bonnes vacances à tous ! Alex J’écris comme je sais, en toute humilité, Sans le moindre clin d’œil à la célébrité, Billets, proses ou vers, d’une plume servie Par la sage raison que confèrent les ans Quand se dessine un jour l’automne de la vie, Que l’on soit littéraire ou marcheur des estrans…
Contribution du : 05/08/2010 14:14
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Re : A propos de Force douze |
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Organiris Animodérateur
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22/05/2007 22:42 De mon hamac
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Bonnes vacances à toi, Alexandre.
Merci beaucoup pour ce retour nettement plus ouvert et courtois.
Contribution du : 05/08/2010 14:21
Edité par Cyberalx le 5/8/2010 19:15:29
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Re : A propos de Force douze |
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Pour moi, l'âge n'est pas une excuse pour tout - Ce n'est qu'une blague Alexandre !
Merci pour cette réponse et mes amitiés à tous.
Contribution du : 05/08/2010 15:12
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Re : A propos de Force douze |
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Maître Pat de Velours
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16/04/2007 17:44 De Quelque part entre ma tête et mes pieds
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Primé concours Responsables Oniropédia Conseil consultatif Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
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Voilà qui est une bonne chose. Même si je ne comprends rien à vos débats, je trouve que c'est intéressant de discuter de cette manière.
Vous devriez prendre modèle sur les discussions en nouvelles (je vous recommande les analyses post-publi sur les textes de Ninjavert... c'est ce genre de choses qu'on s'attend à trouver sur le site. Et pas des écharpages en règle ou autre ironie rimée...)
Contribution du : 05/08/2010 16:11
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"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois |
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Re : A propos de Force douze |
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Au sujet du mot "acier", voici un lien qui éclairera davantage nos amis :
http://francois.gannaz.free.fr/Littre/xmlittre.php?requete=acier Racine, Corneille et d'autres n'y font pas de diérèse...
Contribution du : 05/08/2010 17:17
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Re : A propos de Force douze |
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Merci Maximilien pour cette eau apportée à mon moulin... comme aurait (peut-être)dit Alphonse Daudet ! Bon, elle n'est pas terrible, j'en conviens... mais on a les lettres que l'on peut ! Bonne soirée. Alex
Contribution du : 05/08/2010 18:54
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Re : A propos de Force douze |
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Onirien Confirmé
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15/07/2010 18:28 Groupe :
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J'ai bien ri, brabant, je vous en remercie.
Du reste, je remercie aussi toute personne pouvant m'indiquer mes erreurs, car il va de soit que comme tout Homme j'en fais. Je suis loin d'être un puits de science, et ne saurais qu'apporter mes modestes connaissances, qui parfois s'avèrent erronées partiellement. Il est à mon sens indéniable que la diérèse acquière ses propriétés dans l'étymologie. Comment, j'essaierai de le retrouver, afin d'éclaircir cette situation obscure. Il est vrai toutefois que la coutume poétique fait souvent loi en la matière, et que l'auteur par volonté d'accentuer ou non son propos peut par ailleurs choisir la diérèse ou la synérèse. Je rechercherai ainsi, dans un but d'honnêteté intellectuelle, les règles précises qui s'imposent à ce versant de la versification ; dont je ne dois manifestement posséder qu'une des nombreuses clefs (à savoir l'existence ou non du "i" et plus généralement de la diérèse en question dans l'origine latine. Ce qui a pu me faire dire qu'acier, venant d'acies, en possédait une ; à vérifier donc.) Je vais essayer d'éclaircir dans ce même temps la raison de mes commentaires. Je ne commente non pas pour donner un échappatoire à ma frustration, à ma jalousie - qui d'autre part n'existent pas - ni même dans le plaisir de démolir un texte. Il existe un art de la critique, dans le sens large de son terme, que mettait maladroitement en avant Camille A. ; ce n'est pas non plus mon parangon. Lorsque je lis un texte, je suis confronté à de nombreuses sensations, qui se traduisent dans le langage courant par beauté ou laideur, malaise plus précisément. Les sons affluent, les figures œuvrent en un ballet d'effets divers, et je me retrouve confronté à la volonté de l'auteur de faire passer certaines choses. Il va de soit qu'aucun auteur ici, et de par le monde aucunement plus, ne peut avoir une maîtrise entière sur les effets qu'il produit par ses mots. Il est clair que personne avant ni après Flaubert ne se souciera de chaque mot et de la multitude de ses relations avec les autres et de la non moins imposante foule de ses effets sur le lecteur. Cependant, c'est ce que je cherche à faire dans mes commentaires. Certes, l'auteur n'a pas pensé ces choses-ci. Certes, je ne l'ai ni ne le ferai à ce point dans la composition d'un de mes textes. Néanmoins, je tiens à tenter de comprendre pourquoi tel vers sonne à mes oreilles, et pourquoi tel autre entrainera un malaise ou tout autre sentiment. Car chaque chose, chaque mot, chaque agencement produit un effet particulier. Il y a les effets du vocabulaire (cathédrale est impérial, océan prendra des atours d'infini, etc) et de structure. Ceux-là sont maitrisable en partie par l'auteur, et c'est pour ça que je peux les analyser à l'aune modeste de mes connaissances et de mon ressenti de l'instant. D'autres trouveront un vers magnifique car leur passif fera écho sur ce vers, alors que d'autres encore en sentiront le contraire. Cet aspect est purement subjectif, et je ne saurais en aucun cas le deviner avant que chacun l'exprime. C'est pourquoi mes commentaires peuvent paraitre froids. Je ne m'intéresse qu'à l'aspect objectif, technique, car c'est le seul sur lequel l'auteur a prise ; et qu'il faut l'avouer je ne suis que très rarement subjugué par un texte. Or, vous remarquerez que je ne suis jamais entièrement négatif, je ne cherche pas la petite bête pour la petite bête, et je sais récompenser un vers, car l'auteur m'importe peu, qui m'aura fait vibrer. Pour en venir à un autre point, qu'évoquait brabant. Je suis un amoureux de la langue allemande, et je peux vous assurer que les phonèmes gutturaux y sont bien moins présents que les phonèmes cérébraux, à savoir les "sch" et autres [k]. Et vous me relirez, en voyant que je disais justement que c'était l'agencement entre ces voyelles gutturales et dentaires qui faisaient tressauter certains de ses vers. Cependant, la poésie allemande, dont je n'ai lu que R. M. Rilke dans une traduction je pense malheureuse, ne se construit pas le moins du monde sur les mêmes repères que la notre ; les sonorités et la diction de nos langues étant si différentes. Et toutes ces raisons font, et je vous remercie de l'avoir remarqué, que je tends à demeurer courtois, bien que parfois s'égarent entre mes doigts quelques piques assassines.
Contribution du : 05/08/2010 19:19
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