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3 Utilisateur(s) anonymes
Re : à propos de "Hassimessaoud-Pigalle" |
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Maître Onirien
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01/01/2007 18:59 Groupe :
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Senelbi, comment savez vous que le narrateur est l'auteur?
Nous sommes sur un site de fiction. Les textes jugés autobiographiques sont en général refusé. Aprés, l'auteur peut effectivement s'être inspiré de fait réels. On peut parfaitement écrire à la première personne et pourtant ne pas raconter sa vie. On peut, aussi, raconter sa vie en la romançant, ou faire semblant de raconter sa vie et raconter des craques. Voir, même, raconter sa vie le plus exactement possible, à troisième personne du singulier. Si je connaissais Manuel, je pourrais dire, si, oui ou non, ce récit contient des élèments autobio. Mais ne le connaissant pas, je peux aussi bien supposer qu'il à 19 ans et qu'il s'inspire de la vie de son oncle Jean-André, ou qu'il à 90 ans et brode autour d'un documentaire qu'il a lu la semaine dernière. Celà dit, là, à part attendre que l'auteur se manifeste... aucun moyen de trancher sur ses intentions. Maintenant, Senelbi, faite un exercice: écrivez à la première personne du singulier, dans la peau d'un gradé français ayant servi en Algérie, et y retournant.
Contribution du : 14/10/2009 14:53
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écri-vaine; écri(ré)veuse; écri-vante; écri-vente... et critique! Les auteurs viennent sur Oniris pour être commentés. Et vous, vous commentez souvent? |
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Re : à propos de "Hassimessaoud-Pigalle" |
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Maître Pattie l'Orthophage
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27/12/2006 19:14 Groupe :
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Je comprends pourquoi Senelbi croit que l'auteur et le narrateur sont une seule et même personne. C'est à cause du résumé.
Mais, Senelbi, en toute honnêteté, je crois que le résumé est aussi maladroit que le texte, et que l'auteur confond "narrateur" et "auteur". Sinon, pourquoi parlerait-il de lui à la troisième personne ? En tous cas, le texte est là comme oeuvre de fiction : Oniris est un site de publication de fiction, à vocation littéraire. Et le racisme est hors charte.
Contribution du : 14/10/2009 15:39
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Re : à propos de "Hassimessaoud-Pigalle" |
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Chevalier d'Oniris
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06/09/2009 21:50 Groupe :
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Décidément... il y a beaucoup à reprendre pour que ce texte soit enfin intelligible et nous délivre clairement son sens...
Personnellement je ne confonds pas narrateur et auteur, Dieu m'en préserve! je dis que l'auteur a de très longues heures de travail devant lui, (et les comms lui fournissent de bons points de départ.) Et que le narrateur est puant. Et que je ne comprends décidément pas l'intérêt de ce texte. (A part énerver tout le monde...)
Contribution du : 14/10/2009 16:09
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Re : à propos de "Hassimessaoud-Pigalle" |
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Maître Onirien
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08/05/2009 17:44 De Région de Montréal (Québec)
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Senelbi a écrit :
"la licence des moeurs serait donc devenue un compliment, merci, florilange, je ne savais pas, je vais de ce pas remercier l'auteur talentueux..." La liberté de penser, d'écrire & de vivre comme on l'entend, tant qu'on ne nuit à personne, oui. Ce qui est licence pour l'1 ne l'est pas pour l'autre. Bien que je n'approuve pas l'existence des bordels, je sais qu'ils existent & ne vois pas pourquoi on n'en parlerait pas. Je continue à me demander pourquoi ouvrir 1 forum sur cette question, au lieu de s'expliquer avec l'auteur en MP? Sinon, effectivement pour énerver tout le monde. Florilange.
Contribution du : 14/10/2009 16:44
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Re : à propos de "Hassimessaoud-Pigalle" |
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Organiris
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Je reprends. Puisque certains ont mal compris, ou pas compris mon propos.
Le site dit clairement qu'il refuse les textes à caractère raciste. Et je lui en sais gré. Sinon je n'y resterais pas une seconde de plus. Donc ce texte a été jugé non-raciste et je fais confiance à l'équipe. Donc ce texte nous présente un gars, dans les années 80 ou postérieures qui travaille sur un chantier pétrolifère algérien. Je passe sur la première partie, description technique, que tout le monde a jugé inutile. Je passe sur cette soit-disant amitié/relation avec le jeune algérien, totalement creuse puisqu'elle se limite à une virée éclair au bordel. Je reste sur les remarques qui font débat. Le personnage est plutôt racisme, nettement sexiste, très condescendant vis-à-vis de l'Algérie, et s'extasie sur trois bricoles du paysage. Le texte n'est pas présenté comme un pamphlet contre ce type de personne. D'où le débat. Le site d'Oniris regorge de personnages abrutis, psychopathes, aliénés et autres qui sont souvent au centre de la littérature. Mais le chemin est toujours tracé. Parfois avec des sous-entendus de qualité. J'avais même l'intention d'écrire une nouvelle à la façon d'un nazi et puis je me suis rappelé que cela avait déjà été fait ("Rêve de fer" de Norman Spinrad")... Mais j'aurais "tracé" le chemin. A la fin sans doute. Ici on a le choix entre faire l'apologie de ces valeurs épouvantables ou les condamner. Et cela me gêne considérablement. Mais ce que je maintiens c'est que ce texte est particulièrement mal écrit, sur de nombreux points et en particulier sur celui-là: si l'intention de l'auteur, ce que je crois, est de stigmatiser ce débile néo-colonialiste c'est mal fait. Les expressions sont ambiguës, mal tournées et prêtent à confusion. Comme si.. je dis bien comme si, le personnage (ou l'auteur, là je suis en droit de me le demander) savait que ses (ces)pensées, ses (ces) appréciations sont hors critères habituels et l'expression n'est pas claire. Vue la "qualité" du reste du texte je ne pense pas qu'on puisse aller vers une telle subtilité. Et pourtant je le redis ce sujet aurait pu être en or, car il aurait pu confronter deux mondes obligés de vivre ensemble par les aléas du travail, et de façon très intéressante. J'attends avec impatience les positions de l'auteur.
Contribution du : 14/10/2009 16:52
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"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême" F. Herbert |
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Re : à propos de "Hassimessaoud-Pigalle" |
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Organiris
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PS: pour Lohengrin: si tu penses que les racistes, nazis et pédophiles ne sont de "grands vilains" je ne pense pas que nous puissions engager le débat.
Contribution du : 14/10/2009 16:59
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"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême" F. Herbert |
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Re : à propos de "Hassimessaoud-Pigalle" |
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Visiteur
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Hum et bien pas d'accord avec toi Jaimme
Ce texte raconte une anecdote d'un expatrié raconté par lui. La narrateur est l'expatrié. Et ses réactions m'ont paru relativement crédibles pour un expat des années 80. Après libre à toi d'orienter dans TES textes le lecteur pour le guider vers "la saine voie de la rédemption" mais tout le monde ne procède pas de cette façon, certains auteurs aiment bien laisser leur libre arbitre au lecteur et certains lecteurs garder le leur. Dans ce cas précis il n'est pas à mon sens fait l'apologie du racisme ou du sexisme mais il est décrit une situation précise avec un personnage précis qui a des réactions données. Et depuis quand un texte est il sexiste parce qu'il parle de bordel ? Ca existe non donc faut bien en parler ?
Contribution du : 14/10/2009 17:13
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Re : à propos de "Hassimessaoud-Pigalle" |
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Organiris
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Cher Xrys,
le sexisme ici n'apparaît pas dans l'existence même du bordel, on peut en discuter, mais dans la façon dont le personnage parle des femmes qui y œuvrent, sans parler du fait (mais ce n'est pas clair) qu'il préfère les prostituées de son pays. Quant à la crédibilité des réflexions d'un expatrié des années 80 je suis parfaitement d'accord avec toi, et même pour certains expatriés actuels. Mais autant un expatrié des années 40 aura ma mansuétude car il est né et baigne dans ce climat depuis son enfance, formaté par l'air ambiant. Autant, plus on s'éloigne des années colonialistes, moins ces personnes auront d' "excuses" pour réagir ainsi. Cela existe bien, et tout à fait d'accord avec toi, il faut en parler. Mais comment? Amitiés
Contribution du : 14/10/2009 17:38
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"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême" F. Herbert |
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Re : à propos de "Hassimessaoud-Pigalle" |
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Je pense qu'effectivement il n'y a pas de tout blanc ou tout noir.
La plupart des romans noirs mettent en scène des héros (positifs) violents, alcooliques, racistes, sexiste, et j'en passe et des meilleures. On peut également prendre un personnage principal haissable (Humbert Humbert dans Lolita, le SS de la mort est mon metier), non pour le dénoncer, mais pour démonter les mécanisme, tenter de comprendre, ou, plus bêtement, raconter une histoire. Mais avoir un personnage ayant un caractére indéfendable (raciste, violent, pédophile...) et valoriser son comportement, ce n'est pas la même chose. Dans le cas de ce texte, on est dans une chronique. C'est à dire, une relation aussi réaliste que possible de la vie quotidienne d'une personne. Dans la vraie vie, les gens sont énervant. Ils sont méprisants, pénibles, obessessionels, et j'en passe. Donc, dans une chronique, l'auteur se devra de rendre compte de ce genre de chose. Ou alors c'est un scénario de soap-opéra. Et donc, je ne pense que Manuel aie loupé son coup, avec ce personnage. Son personnage vit en Algérie comme le voyageur de commerce dans son hotel à côté de l'autoroute: en attendant que ça se termine. Et avec un regard assez désobligeant sur ce qui l'entoure, effectivement.
Contribution du : 14/10/2009 17:38
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"Et avec un regard assez désobligeant sur ce qui l'entoure, effectivement."
Maëlle, tu as l'art et la manière de dire les choses avec gentillesse! Allez, tu as presque réussi à me calmer. Je ne rajouterais qu'une seule chose: exergue franchement raté. Il aurait suffi d'un: "regard désabusé d'un expatrié", et les critiques se seraient portées uniquement sur la forme (d'ailleurs c'est ce que j'ai fait la plupart du temps si on me relit attentivement: la forme met en œuvre ou pas le fond). Amitiés! jaimme
Contribution du : 14/10/2009 17:51
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