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Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





À propos de "J'entrerai dans ton coeur..."
Onirien Confirmé
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04/11/2010 03:01
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Post(s): 714
Hors Ligne
Bonjour,
Merci à tous les commentateurs et commentatrices. Je vais tenter de répondre.


Maëlle :
"Je vais laisser les experts se prononcer, mais au coup d'œil le poème me semble bancal."

Les experts se sont déjà prononcés puisque le sonnet est accepté à la publication. S'il avait été bancal, il n'aurait pas figuré parmi les poèmes classiques (dont les règles sont rigoureuses).

"Sur le fond... j'ai une impression mitigée. Je trouve ça trop clair, cette déclaration d'amour en forme de déclaration de guerre. Trop facile à comprendre. Mais d'un autre côté j'ai été touchée."

Vous aimez certainement les complications. Déclaration d'amour, dites-vous ? ... !

Merci de votre passage sur cette page. À bientôt.



wancrys:
"Ok ! là on tombe dans le suicidaire ? Le titre est inadéquat, pas assez vendeur du contenu du texte. quant à ce dernier, il dit crûment et avec simplicité ce que pense nombre de personnes déçues, sans oser le clamer. c'est un texte quand même audacieux, et qui s'assume... appelez vite S.O.S Suicide. lol !"

La surprise est un élément du beau. Le titre interroge, selon moi, ce qui fait l'attirance. Merci pour l'audace.
"SOS détresse-amitié, bonsoir... Allô... Appuyez sur le bouton !"

Merci. À bientôt.



tibullicarmina:
"Il me semble, au risque de me tromper, que le Baudelaire de certains poèmes des "Fleurs du mal" n'est pas inconnu de l'auteur. Cela pour dire que cette "haine" de pose et de convention me paraît bien un peu ressassée."

Vous ne vous trompez pas. Il y a une référence (L'Héautontimorouménos) et un clin d'oeil (Ciel brouillé) à Baudelaire.Pour ce qui est de la "haine de pose et de convention" je vous renvoie à la lecture de "La Béatrice". Vous y reconnaîtrez sans doute votre jugement.

"Pour ce qui est de l'écriture, rien à dire, si ce n'est l'adjectif substantivé "l'intime" sur lequel je trébuche. L'intime de quoi, de qui ? Me semble un peu maladroit."

L'adjectif substantivé "intime" s'emploie fréquemment en psychologie. Comme il est question de chair dans ce vers, l'intime, à savoir la nudité, ce qui est gardé caché, secret, est "fracassée". Il y a une référence nette avec le viol d'une totale ("de la combe à la cime") brutalité ("fracasserai").

"Ce n'est pas désagréable à lire, mais je ne frémis pas, bien au contraire. L'auteur, bien assis dans son fauteuil, médite longuement un "cri de haine" de papier et de littérature, dans lequel je ne décèle aucune sincérité.
C'est pourquoi ce poème me paraît anecdotique et superficiel."

"cri de haine de papier et de littérature" pas sincère ? Vous voudriez que je passe à l'acte pour satisfaire votre désir de sincérité ? En ce qui concerne votre jugement final je ne répondrai pas car trop de subjectivité.




Lunar-K :
"Dans l'ensemble, je trouve que ce poème manque d'authenticité ; à tel point qu'il ne parvient à nous faire pencher d'aucun des deux côtés du doublet amour-haine. La faute sans doute aux images souvent trop communes qui m'empêchent d'y croire vraiment, et aux tercets qui me semblent un peu plat, notamment avec cette chute trop souvent lues."

Première phrase subjective, donc pas de réponses. Pour le reste, dois-je signifier aux lecteurs la différence majeure entre le verbe "vouloir" et "aller" ("Je veux" différent de "je vais"). Le caractère banal que vous trouvez à ce poème m'interroge un peu. Enfin où voyez-vous de l'amour ici ?


"Ce poème possède néanmoins un rythme, bref, un peu comme ces "coups de hachoir", qui colle bien avec le sujet et qui en rehausse un peu l'intérêt et le plaisir de lecture.
Malheureusement, le rythme seul ne me suffit pas pour entrer en résonance avec le texte qui s'avère donc, pour moi, insuffisant."

Vous en demanderiez plus ? Ben, non. Il faut vous contentez de ça. Pas contenté ? Tant pis.




socque :
"Un sujet furieusement baudelairien ! J'aime le rythme haché, qui souligne bien la violence du propos. Un bémol pour "Sous lequel tout se pâme.", le verbe "pâmer" à propos d'un hachoir détonnant sérieusement à mon avis ; on voit trop la rime.
Sinon, cet "Éclaterai l'espoir" me plaît fort."

Le verbe "se pâmer" doit se comprendre comme "défaillir". J'ai lu un article il y a longtemps sur le changement brutal qu'engendrai l'approche d'une paire de ciseaux contre les végétaux. Comme un défaillance à l'approche du mal, d'une amputation. On imagine très bien ce phénomène transposé au règne animal auquel appartient l'homme, non ? Un changement brutal, une pâmoison face au danger. Cependant je dois avouer que "Sous lequel tout se pâme" est le vers qui me plaît le moins aussi. La rime en effet a guidé presque entièrement la construction de ce vers-là. J'y reviendrai.
Merci de votre passage.



N'ayant suffisamment de temps pour répondre à tous, je reviendrai plus tard.

Salutations/nicotine.

Contribution du : 29/04/2011 14:16
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