Merci pour vos commentaires de « L’homme des lettres ».
David s’étonne de la catégorie réaliste/historique. Je n’irai pas jusqu'à prétendre que ce texte est autobiographique ; cependant ce jeu des lettres, je le pratique vraiment et il en est né un certain « feeling » pour les lettres, que je n’ai eu qu’à forcer un peu pour le pousser jusque la folie. Les statistiques sont tout à fait fiables ; j’ai les chiffres pour qui ça intéresse.
Brabant dit «Séduire les lettres, de l'intérieur, je n'y aurais jamais pensé ». Comme je l’explique, si j’y ai pensé c’est pour l’avoir en quelque sorte vécu.
Je déteste les textes dans lesquels un mystère ou une ambiance inhabituelle s’expliquent à la fin par la folie ou le rêve. Mon intention était que la folie vienne non pas comme une explication (moralisante ou autre) mais comme un dénouement voulu, comme une fuite du réel : incapable de comprendre le monde et de s’y intégrer, le héros se réfugie dans un monde parallèle.
Pas sûr que ça passe comme je l’entendais. D’où l’emportement de Nicole. Et Estelle2L qui dit joliment : « Et si… [Le type était finalement fou]. Et si ! » mais qui peut aussi se comprendre comme « Ce n’était donc que ça. »
Flupke, tout en écrivant, je me suis interrogé sur mes influences possibles et j’ai pensé aux voyelles de Rimbaud, à des B.D. de Fred et à ton i de l’« Exégèse d’un poème flash », qui a été le déclencheur de cette nouvelle… Je me suis souvenu qu’en te lisant, j’avais pensé, tiens mais les lettres je connais bien, je pourrais en faire une nouvelle peut-être…
Solidane suggère une fin plus Hitchcockienne, dans laquelle les lettres s’en prennent aux lecteurs, si j’ai bien compris. Voilà une idée ! Mais enfin c’est une autre idée…
Calouet préconise plus de développements sur le comportement des lettres. Il y en avait ! J’ai tranché et éliminé une foule de trucs ; je me suis dit que ça alourdissait. D’accord, solution de facilité, le thème n’est pas suffisamment exploité.
Florilange dit : " A a accouru". Ces 3 "a" se succédant sont-ils voulus ? ». C’est pour appuyer sur A justement en écho a taratata ; il se peut que l’effet soit superficiel.
Marquisard relève qu’un texte sur les lettres ne peut que « parler à d’autres auteurs ». Studyvox dit dans le même sens : « texte d’un lettré ». Oui, il y’a aussi ça qui m’a séduit dans le thème, que les lettres sont notre outil de travail et qu’on peut vouloir les regarder de plus près…
Merci Lulu.
JPHIL76 a aussi un problème avec la fin, j’en ai parlé. J’ai trop parlé.
Maintenant je vais aller compter combien de chaque lettre vous avez utilisé dans vos commentaires…

Aldenor, on va donc savoir quel commentateur est plus Rimbaldien que Kantien ou Voltairien ?

C'est bien une lettromancie qui s'esquisserait, à partir de statistiques qui permettraient de définir des qualités aux lettres de l'alphabet :

Citation :

Je me tais avant que tu devines mon numéro de sécurité sociale, ou pire...

Encore bravo pour cette histoire originale : L’homme des lettres

Je viens d'essayer, c'est infernal ton truc ! tu m'étonnes qu'il finisse moitié aveugle et completement dingue ton bonhomme ^^

Bon, alors pour mon com ça a donné ça :

EARTNSPIM...

ça sonne un peu barbare des contrées nordiques non ?

Bon, j'ai ma réponse, aindi, c'était voulu. Je me disais aussi...
Merci,
Florilange.

Merci pour ces explications, aldenor.

Je te commenterai quand je me poserai dans les comms Aldenor. Ce texte sache que je l'ai grandement apprécié quand il s'est installé dans l'arrière boutique. Moi a plusieurs niveaux je lui ai trouvé des qualités. On en parlera plus tard, là, je retourne à l'ombre de ceux qui sont shootés à la correctine