J'avoue ne pas m'être foulé...
Mais c'est là mon défaut. Ne pas du tout me prendre au sérieux et donner à lire des textes que j'écris un peu par dessus la jambe (si je puis dire). Allez ! Un minimum de respect voire d'ambition Bébert...
Je m'excuse auprès des potentiels futurs lecteurs d'avoir commis cette blague de potache...
Donc. Dorénavant je m'appliquerai et ne proposerai que des choses travaillées.
Merci aux commentateurs.

Excellente résolution qui te fait honneur, fera plaisir à tes lecteurs, aux correcteurs et publicateurs qui ont le poil tout dressé à la mention d'un texte écrit par dessus la jambe.

Si je remets un bout de ton commentaire caché (sous ce texte) : "je me demande pourquoi ce truc a été accepté par les responsables.", c'est effectivement le genre de chose qui me hérisse le poil.

Difficile de délimiter ce qu'on accepte ou pas. La qualité d'écriture y est sans doute pour beaucoup. Ce texte ne faisait pas l'unanimité, si ça peut te rassurer. Ça peut vouloir dire aussi qu'on n'est pas si élitiste que ça... Il faut aussi des textes pas extraordinaires pour avoir une palette variée. Et puis, parfois, on peut se tromper, on peut être fatigué, avoir envie de vider cette foutue centrale qui se remplit comme le tonneau des Danaïdes...

Il est, en tout cas, très intérressant que les lecteurs aient pu pointer le manque de travail.

Ce qui montre une nette progression au niveau des commentaires (que j'avais déjà constatée, mais là c'est flagrant).

Vox populi ! rien de tel pour être confronté à quelques bribes de réalité.

En publication, il est hors de question qu'on soit les seuls juges. Ça n'a jamais été notre objectif. Et je ne pense pas que ça le soit un jour. On fait un aiguillage initial. Après...

Je ne suis pas le seul à avouer proposer des textes que je sais ne pas être aboutis. D'ailleurs à la relecture je ne le trouve pas si mal écrit, ce texte. Certes ça ne va pas très loin mais on peut sourire à la lecture. Il n'a pas que des défauts. (ce point est d'ailleurs souligné par les commentateurs)
Je ne fais que dire ce que beaucoup disent par mp ou sur le chat.

A mon avis Bébert aurait pu faire l'économie de cette provoc' dans le forum qui n'ajoute rien à sa gloire.
Mais parce qu'il évoque le sujet, parlons-en.

Certains auteurs, j'en suis, ont besoin de remettre le sujet cent fois sur le métier avant de commettre un petit texte qui tienne debout.
D'autres ont la plume facile, et c'est tant mieux pour eux.
Il n'y a pas à porter de jugement moral. Le besogneux que je suis n'est pas plus honorable que le virtuose du 69 (le département)
Ce qui compte c'est le produit. C'est à dire le texte.

Venons-y. L'inauguration, qui sort tout droit de Clochemerle ou de Champignac ne brille pas par son originalité, mais elle est racontée avec brio, et pour ma part, elle m'a bien fait rigoler. C'est tout de même le minimum qu'on puisse attendre d'un texte humoristique.

J'aime beaucoup cet esprit grivois que l'on retrouve dans la Jument verte ou dans les chansons de Brassens ou de Pierre Perret.
Ce contraste entre une langue recherchée et un sujet trivial est une tradition forte dans la langue française et fait partie de ses lettres de noblesse.
Il ne faut surtout pas confondre avec l'humour "panpan- cucul, caca-boudin" des histrions du petit écran.

Oui, Bébert, comme dit Pierre, c'est bien provoc, cette intervention. Moi, d'ailleurs, je me sens limite agacée. Je trouve qu'on se pose beaucoup de question sur des textes qu'on trouve peut-être un peu bâclés, mais où on voit aussi qu'il y a du talent. Les tiens, par exemple.
On y passe vraiment du TEMPS. On débat. Plusieurs personnes doivent donner leur avis, pour qu'on arrive à un consensus dans un sens ou un autre.

Alors je suis ravie d'apprendre que les interventions que j'ai pris le temps d'écrire sur tes textes sont juste une bonne blague que tu faisais. La prochaine bonne blague, je vais hésiter à y participer.

Citation :

Je ne vois ici aucune raison de s'excuser et j'espère bien que tu n'hésiteras pas à proposer d'autres textes aussi amusant que celui-ci, si l'occasion se représente.
Et je dis bien, si l'occasion se représente, si tu as de nouveau une petite idée fulgurante du même acabit.
Oui, un texte comme celui-là, trouve son intérêt dans sa spontanéité ce qui en fait la fraîcheur et aussi il faut bien l'avouer dans sa "rareté", la profusion de tels écrits lasse vite.
Alors, heureusement que la centrale la laissé passer, c'eût été dommage de s'en priver.

Au plaisir de te lire.