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1 Utilisateur(s) anonymes
A propos de "Le jazzman et l'enfant" |
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Expert Onirien
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25/05/2007 11:03 De Loire Atlantique
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D’abord un merci chaleureux aux lecteurs et commentateurs.
C’est toujours un grand plaisir de voir le compteur des lectures augmenter et de lire les commentaires. Comme d’habitude, je vais remercier individuellement, dans l’ordre d’apparition des coms, ceux qui ont pris sur leur temps pour me livrer leurs impressions. Comme je l’ai exprimé en présentation de la nouvelle, il s’agit donc d’une adaptation à la scène de « À tout de suite mec ! » laquelle a été éditée sur le site en octobre 2007. Pourquoi avoir adapté celle-ci à la scène ? C’est tout bête, tout simplement pour la jouer, ce que j’ai fait début juillet. Trois représentations devant un public de 50000 personnes ! Non ? Bon, d’accord, divisez par mille… Nous étions 8 apprentis comédiens jouant à tour de rôle un texte de notre choix, aidés par une vraie mise en scène. En ce qui me concerne, l’exercice durait une douzaine de minutes. J’ai beaucoup transpiré, avant et pendant ! C’est une expérience très complémentaire à l’écriture. On n’écrit évidemment pas de la même manière pour le théâtre. Certains commentateurs en ont tenu compte dans leurs propos, d’autres non. Peut-être que ces derniers n’avaient pas lu l’introduction. Voyons cela. widjet Tu savais le pourquoi, mais qui te l’a dit ? Moi ? Je ne crois pas… Ah oui, je vois qui… Merci ami pour ta pub et ta discrétion. brabant Merci pour ton com et son appréciation généreuse. Tu as vu juste. À l’issue du spectacle (j’étais le dernier à passer), quelques personnes m’ont dit avoir eu la larme à l’œil au finale. Un pur bonheur pour l’apprenti que je suis ! liryc Ton com est très intéressant. Il me permet de mesurer la difficulté d’écrire pour le théâtre en conservant au texte un attrait pour le lecteur. Citation : L'orateur évite de parler Whisky mais enchaîne en parlant de la Coke sans le ménagement verbal qui précède (avec humour . En fait, la narration comporte une première partie agréable, presque gaie, teintée d’un peu d’humour (le ménagement verbal concernant les cheveux sur la poitrine et le whisky) jusqu’au moment où j’annonce la disparition de Josie. À partir de là, on est dans le dramatique et cela se voit sur mon visage. Il n’est alors plus question de prendre des précautions verbales envers l’enfant. D’ailleurs, dès cet instant, je ne m’adresse plus à lui, je suis dans l’affectif intérieur. Le spectateur perçoit très bien cela par le jeu de l’acteur. Le lecteur, lui, n’a que les mots. C’est là où je dois travailler encore. Je vais relire Molière. Merci liryc. Lulu, Marquisard et marionb Content que cela vous ait plu et merci pour vos appréciations. Florilange Citation à propos de « À tout de suite mec ! » Citation : Moi, cette histoire me fait naturellement penser à la chanson de Mort Shuman "Le Nègre blanc", l'histoire en général & notamment le morceau de phrase recopié : "Le mystère des enfants, la honte des adultes" puis : "vendant quelques couplets", etc. Bien sûr, à la fin, "la fosse commune du temps" c'est Brassens. Puisque tu reviens sur le texte dont est issu l’objet de ce post, je précise ceci : Oniris balbutiait encore lorsque « À tout de suite mec ! » a été publié. Je n’ai pas jugé utile en ce temps, moi, petit auteur amateur, de préciser les quelques mots issus de la chanson de Schuman. À tort, peut-être. Par contre j’ai signalé alors sur le forum, que la nouvelle m’avait été inspirée par « Le nègre blanc ». Je n’ai donc pas triché vis-à-vis des lecteurs oniriens. D’ailleurs, si j’ai baptisé le héros Mortimer, ce n’est pas par hasard. Quand à la citation de Brassens, elle est tellement évidente… Depuis, je me suis plié à cette règle. Par exemple, dans « la voix », essai paru le mois dernier, j’ai mis entre guillemets « il faut bien que le corps exulte ». Mais… si on va jusqu’au bout de cette absurdité, nous devrions mettre des guillemets au début et à la fin de tous nos textes, parce que depuis des siècles tout a été dit, donc, rien ne nous appartient ! Voilà pour « ton petit grain de sel » laissé sur « À tout de suite mec ! ». Citation : Que Togna se remette ainsi en question & retravaille 1 de ses textes, qui avait pourtant reçu pléthore de compliments, je trouve ça formidable. Ça impose le respect. Merci beaucoup, mais j’ai repris ce texte uniquement pour l’adapter à la scène, pas pour modifier l’original. Je n’aime pas revenir sur mes nouvelles, ce n’est pas intéressant, je préfère tenir compte de mes erreurs dans les écrits suivants. Cette version est d’ailleurs très différente de la première. Ce n’est plus le même point de vue, dans « À tout de suite mec ! » le héros raconte lui-même sa descente aux enfers, c’est un personnage caricaturé (par la répétition volontaire des « mec » entre autre). Ici, le héros est narré par son fils. L’atmosphère est donnée par la mise en scène, les aspects comiques et dramatiques sont accentués par l’acteur, pas par les mots. C’est pourquoi, sur un seul plan littéraire, je préfère la première version. Désolé, Florilange d’avoir un point de vue différent du tien. Je te remercie pour ton intérêt attentionné. Flupke Citation : Je trouve la chute moins percutante ici. Et puis il n'a pas pu le connaitre beaucoup son papa. Pourquoi pleurer ? Bon si la période de bonheur avait duré 10 ans, là oui je comprendrais. Tout dépend de la sensibilité de la personne. Moi, par exemple, si j’étais dans la situation du fils, je suis certain que je m’apitoierais sur le triste sort de ce père en contant sa vie. Même en l’ayant peu connu. D’ailleurs, il m’est arrivé d’avoir les yeux mouillés en le jouant ! Citation : Suggestion : il pourrait simplement être triste. Pourquoi t'es triste ? Parce que du temps de sa gloire il fut mon prof de saxo par exemple. Ça ferait moins mélo. Ici la chute/coup de théâtre ressemble à un adagio d'Albinoni un peu trop sucré. (Ma référence absolue en matière de coup de théâtre est "Variations énigmatiques" de Éric-Emmanuel Schmitt) Au théâtre populaire (milieu auquel s’adresse notre petit spectacle), il faut accentuer les situations pour faire rire ou pleurer. La nuance, c’est le bide assuré. Et je n’en ai pas fait un. Citation : A tout de suite mec était la première histoire que j'aie lu sur Oniris et quand j'ai voulu la commenter, il a bien fallu que je m'inscrive ... Alors, Flupke, ta présence ici et tes écrits, sont ma meilleure récompense pour cette nouvelle ! Colibam Citation : Juste quelques petits ajustements au niveau des dialogues. En réalité, sur scène, l’enfant est virtuel, j’ai ajouté un dialogue pour Oniris que j’aie voulu minimaliste pour ne pas dénaturer l’ensemble. Citation : j'sais pas, une idée en passant : ça pourrait être sympa à jouer entre oniriens à l'occasion d'une prochaine rencontre. J’en serai très honoré ! Merci Colibam Ululo Citation : Je trouve ça très simple, très évident, une voix simple qui raconte une histoire simple, pas tirée par les cheveux. Mais tellement précis dans l'émotion, chaque mot qui est donné, chaque regard qui est sous-entendu... C’est un beau compliment que tu me fais là, il me touche beaucoup, car la simplicité, la précision, la concision sont des qualités d’écriture auxquelles je tente d’apporter du soin. Avec plus ou moins de réussite d’ailleurs. Merci pour ta fidélité et pour ton commentaire généreux. Salamandre Alors là, je suis carrément couleur tomate ! C’est trop, salamandre, mais je ne serai pas hypocrite, lire un tel commentaire fait énormément de bien ! Par modestie, je ne vais pas te citer ici, bien que j’en aie vachement envie ! Je me rends compte d’ailleurs, si besoin en était, que l’écriture dévoile bien la personnalité de son auteur. Tu as perçu la part de sensibilité, souvent presque féminine qui transpire parfois dans mes textes. D’autres me l’ont dit aussi. Que dire de plus ? Que la sensibilité n’est pas sensiblerie ? Que si l’écriture est un art, elle doit exprimer sans retenue l’émotion de son créateur ? Nous savons tous cela, beaucoup, et des plus éminents, l’ont dit avant moi. C’est probablement pour cette raison que je n’écrirais jamais des scènes d’horreur physique ni d’atteinte à la conscience morale. Merci Salamandre. Estelle2L Citation : Himself en uun mot dans le contexte si je peux me permettre une petite correction grammaticale, avec mes excuses, qui équivaut à soi-même... je chippoteuh Bien vu pour l’orthographe, tu n’as pas à t’excuser, mais si je peux me permettre de rechipoteuh, le terme est utilisé dans le bon sens (lui-même), avec mes excuses. Citation : Je trouve qu'à tout de suite, mec se suffit à soi-même et qu'il pourrait être pris tel quel ou presque pour le théâtre, mais ici on prend une dimension différente, J’ai hésité, effectivement, à proposer « À tout de suite mec ! » directement au metteur en scène. Mais il fallait reprendre le texte complètement, transformer le langage littéraire en langage parlé. Et cela aurait dénaturé le sens que j’avais voulu donner à la première nouvelle. Ici, j’ai opté pour un langage plus direct. Moi ? Faire vibrer les sens ? Ah, Estelle… Estelle… merci de m’aimer ainsi… Sylphide Citation : Mais je n'ai pas aimé "elle a permis au crabe de bouffer ma Josie..." ni la chute... J’avoue que l’allusion au cancer est brutale. C’est un homme en colère, utilisant le langage familier qui le dit. Il pourrait l’exprimer de mille façons… Quand à la chute, elle est volontairement mélodramatique, adaptée au théâtre populaire. Ci-avant, dans ma réponse à Florilange, j’ai dit pourquoi je préfère la première version sur le seul plan littéraire. Je te remercie de ton commentaire et aussi d’avoir dit ce qui t’a déplu. Pissavy Citation : je me suis souvenu d'une de tes nouvelle qui abordait un même sujet. Celui d'un chanteur aux US avec une fin tragique. Ami, tu as dû passer trop vite sur l’introduction : « Adaptation pour le théâtre de ma nouvelle « À tout de suite mec ! ». Je ne t’en veux pas, tu es un fidèle, et je t’en remercie. Misumema Citation : et mériterait à mon sens une adaptation théâtrale encore plus poussée, ce qui sous-entend une langue encore plus orale. En réalité, sur scène, l’enfant est virtuel, j’ai ajouté un dialogue pour Oniris que j’ai voulu minimaliste pour ne pas dénaturer l’ensemble. Peut-être, effectivement, faudrait-il élargir le dialogue pour une version plus théâtrale. J’ai dit pourquoi, sur le seul plan littéraire, je préfère la première version, dans ma réponse à Florilange ci-avant. Avoir lu mon texte en premier est l’effet du hasard, mais je t’en remercie quand même, tout comme pour ton commentaire.
Contribution du : 18/08/2009 10:51
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"Si tous ceux qui croient avoir raison n'avaient pas tort, la vérité ne serait pas loin." (Pierre Dac) www.danielangot.com |
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Re : A propos de "Le jazzman et l'enfant" |
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Maître Xuanzen
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25/03/2008 21:52 De FRANCE
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Bonjour Togna,
Merci pour ces intéressantes précisions sur ta nouvelle publiée sous forme de pièce de théâtre "Le jazzman et l'enfant". Bravo pour avoir été jusqu'au bout de ton projet, avoir réussi à monter ta pièce ! Ce ne doit pas être évident de réunir tous les comédiens, de trouver le temps de les faire répéter ensemble, enfin, comme lors de la publication d'un texte, d' "affronter" le public... Bon, je m'arrête là pour ne pas être hors sujet.
Contribution du : 18/08/2009 14:39
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http://xuanadoo35.unblog.fr/recueils-de-nouvelles/ (extraits de nouvelles en ligne) et http://xuanadoo35.over-blog.com/pages/Mes_coups_de_coeur_sites_amp_blogs-2436675.html (Annuaire littéraire) Voir, entendre, aimer. La vie est un cadeau dont je... |
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Re : A propos de "Le jazzman et l'enfant" |
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Maître Onirien
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08/05/2009 17:44 De Région de Montréal (Québec)
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Des points de vue différents? Ça enrichit le débat, parfait!
Avec les explications données sur ce forum, je comprends mieux, d'ailleurs, pourquoi je continue à préférer la version scène car je suis très "théâtre". Indépendamment des qualités littéraires de ta nouvelles, que j'avais bien aimée, je l'avais écrit. Étant nouvelle sur Oniris, j'ignorais que tu avais à l'époque de sa publication précisé sur 1 forum t'être inspiré de la chanson de M. S. Alors toutes mes excuses. Amicalement, Florilange.
Contribution du : 19/08/2009 16:14
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Re : A propos de "Le jazzman et l'enfant" |
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Expert Onirien
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25/05/2007 11:03 De Loire Atlantique
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Xuan :
Je n’ai pas monté une pièce, Xuan. J’ai simplement adapté une nouvelle pour la conter. Nous étions 8 comédiens amateurs contant à tour de rôle notre histoire, aidés par une petite mise en scène. Un jour, peut-être, je tenterai d’écrire une pièce. Cela me démange depuis quelques mois… Florilange : Pas de soucis, tout est bien, merci encore pour tes commentaires.
Contribution du : 22/08/2009 16:35
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Re : A propos de "Le jazzman et l'enfant" |
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Visiteur
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Citation :
Contribution du : 22/08/2009 16:43
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