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à propos de "Le solitaire"
Organiris Animodérateur
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Avant de commencer à décortiquer mon texte et de tacher de comprendre vos commentaires, je vous remercie de l’avoir lu et d’avoir pris le temps d’émettre votre avis.

Pat m’a confié que mon texte faisait autobio : Ce n’est pas autobiographique, je ne suis pas ce type même si comme dans tous mes écrits (et peut être les vôtres) il m’a emprunté quelques bouts de vie et d’expérience.

J’ai écrit une partie de ce texte que j’ai laissé à l’abandon pendant plusieurs mois alors que j’étais un peu cafardeux, j’ai regardé un excellent anime nommé : « NHK ni Youkoso » c’est l’histoire d’un "hikikomori" : le produit d’un phénomène typiquement Japonais qui pousse ses victimes à s’enfermer chez eux sans jamais sortir, ils sont isolés de la société qui les effrayes alors qu’ils sont de jeunes adultes censés y entrer de plein pied.
Le type (Sato) imagine alors une gigantesque conspiration dirigée par la chaîne télé nationale du Japon, regardez le si vous en avez l’occasion, c’est très fin, rien à voir avec Candy ou Goldorak.

En voyant ça, je me suis demandé si je pouvais transposer l’esprit chez nous et après quelques recherches, j’ai commencé à décrire les symptômes en me disant que peut être, ça pourrait faire une bonne nouvelle.

J’ai essayé de faire passer l’histoire au second plan pour mettre en lumière la déchéance et le regard destructeur qu’on peut avoir sur soi lorsqu’on perd ses références, la paranoïa qui suit l’isolement, ce genre de choses…

Après lecture de vos commentaires, je pense que je n’y suis parvenu qu’à moitié et que j’ai du négliger mon personnage au point qu’il soit antipathique.

Vos commentaires :

ANCELLY a dit :

Citation :
Heu...
Tu m'as espionné combien de temps pour me décrire comme ça ?
Texte très alerte et très fluide, on se laisse prendre et on va au bout sans s'en rendre compte.
Il reste une faute : les volets ne sont pas grands, ils sont grand ouverts. = Grandement, donc utilisé comme adverbe invariable.
Si tu as l'occasion de lire "suicide social", tu retrouveras cette ambiance, je crois.
A bientôt
Denis


Es-tu Satô Tatsuhiro ?
Déjà, je suis content que tu trouves le texte "alerte et fluide", le rythme compte beaucoup pour moi.
Pour "grands" j'étais persuadé que comme on disait [granzouvert] (en faisant la liaison) ça s'écrivait comme ça, navré pour la faute, je ne le ferais plus, mon Français est instinctif, je le pratique à l'oreille.

PS : Je ne connais pas "Suicide social", c'est de qui ?


Piroys a dit :


Citation :
Très bonne analyse - très justement rendue - de la solitude et de la lente descente vers la déchéance, qu'on sent très proche, là : faudrait pas grand chose pour que le type envoie son job se faire voir ailleurs !
... tout comme il ne faut pas grand chose non plus pour "remonter la pente". Un "bête" chien, parfois, ça peut suffire.

N’étant pas d’accord avec le fait de juger un texte, je préfère exprimer mon ressenti en mettant « j’ai bien aimé ».


Même sans note, c'est rudement gentil comme commentaire et ça me fait dire que je ne me suis pas "complètement" vautré.

TITEFEE a dit :

Citation :
voilà encore un texte efficace, à l'écriture en crocs...qui vous fouaille...
pour l'apprécier encore mieux je me suis permise de l'enregistrer.. J'espère que cela ne gênera pas que ce soit une voix féminine.. il y en a aussi de ces solitaires qui plongent inéxorablement dans les tréfonds ....

et ce n'est pas moi que je note....LOL
mais bien toi C....x ( je ne veux pas écorcher ton pseudo :!!! )

http://www.archive-host2.com/membres/up/1086141494/ONIRIS/lesolitaireceberalx.mp3


Tu parles mon texte bien mieux que je ne l'écris, dame fée.

aldenor a dit :

Citation :
Comme dit Piroys, voici une forte analyse de la solitude et de la déchéance d’un être, mais je trouve que la ritournelle “Qui va m’aimer?” dénote avec le personnage. Un peu mielleuse. Je verrais mieux une phrase plus agressive, type j’emmerde tout le monde.
La fin aussi est un peu larmoyante. Plus de retenue siérait mieux au sujet ; sans même mentionner l’« amitié », s’arrêter sur un échange de regards par exemple.


Merci en ce qui concerne l'analyse.
Pour "qui va m'aimer", je ne m'en defendrais pas : Je pense que même les cyniques ou les cons veulent de l'amour, même si ce n'est pas l'amour gnangnan avec des violettes et des flonflons; j'ai taché de mettre l'agressivité dont tu parles dans son comportement, mais il "n'emmerde tout le monde que par dépit, parce qu'il n'arrive plus à suivre un rythme social "convenable".
La fin larmoyante... J'essaye autant que faire se peut de rester sobre et de ne pas mettre des violons, mais plus je la relis et plus je me dis que tu as raison.


clementine a dit :

Citation :
J'ai lu sans m'arrêter, preuve de mon intérêt.
L'écriture est fluide, le monologue intérieur est très bien exprimé, ça touche"où et quand" il faut.
Le chien, bien sûr, nul n'en doute, salvateur. Celui qui sans rien dire nous rappelle à la vie.
Le chien qui oblige à sortir, qui crée parfois des liens avec les autres humains.
Moi, je me demandais déjà où trouver un véto au coeur de la nuit, bref, je voyais bien le personnage avec le chien (blessé, pesant) dans les bras. Bref encore, je l'ai vu ramené à l'humanité grâce à l'animal. Et c'est la réponse à la question; qui va m'aimer?
Merci.


Merci à toi, tu me fais regretter d'avoir posté mon texte en suggerant un détour chez le véto, j'aurais sans doute du continuer, je crois que je me suis perdu en cours de route.

widjet a dit :

Citation :
Pas franchement convaincu, mon cher ami Cyber.

Peut-être le personnage, trop plaintif, trop pleurnichard, dépourvu d'humour (même noir) qui en fait une personne guère sympathique ? Difficile de s'émouvoir de son sort pour ma part.
Ou peut-être est ce l'histoire, trop sage, résolument trop commune ?
A moins que ce ne soit, le style, un brin répétitif, assez impersonnel (étonnant de ta part)

De plus le titre ne me semble pas très approprié. A mon sens, être solitaire c'est quand même plus ou moins un choix personnel et conscient...Ici le personnage semble plutot subir cette situation, il ne l'a supporte pas vraiment (d'ailleurs il veut se flinguer). Etre solitaire c'est aussi un choix de vie, une décision dont nous sommes plus ou moins maître....

Sais pas...Mais sans m'être ennuyé, je n'ai pas éprouvé le même plaisir que d'habitude....

Reste ce final réconfortant, ce léger espoir qui apporte un peu de soleil à la vie bien morne du héros.

Merci !
Widjet


Oui, oui et oui : Mon personnage n'est pas assez étoffé, j'aurais du être plus attentif à sa structure : conter quelques unes de ses blessures sans qu'il ne se plaigne, il aurait fallu que j'instille un peu d'humour féroce là dedans.
je crois que j'ai surestimé le degrés de trouille que peuvent avoir les gens dans cette situation : Les gens qui ont peur perdent vite toute dignité.

Pour le titre, tu mets le doigt sur quelque chose : je suis mauvais en choix de titre.
J'essayerais de faire mieux la prochaine fois (allez ! Soyons bravache, je suis sur de moi : Le prochain est une tuerie !).

Tchollos a dit :

Citation :
Je suis un inconditionnel, et en plus, c'est fou, mais je sais pourquoi : Parce que je te connais! Pas en vrai. On ne sais jamais vu, on n'a jamais discuté, on n'est même pas vraiment des potes, mais je te connais, comme je crois connaître Hemingway ou King...Par l'écriture... Parce que ta plume est sincère, parce que je reconnais ton style, efficace, sans fioriture, en trois lignes, que ce style et toi ne faites qu'un. Son rythme est le tien, sa construction est la tienne. Ce que je veux dire par là. C'est que tu es un "auteur", que tu existes derrière ce que tu écris. Ton écriture et toi êtes indissociable. C'est ce je recherche quand je lis un texte ou un livre. Je veux qu'on me raconte une histoire, je veux qu'on me transmette de l'émotion, mais je veux aussi (et surtout) communier avec l'auteur (comme s'il était un vieil ami qui me chuchote une anecdote). Ce n'est pas si évident, c'est même très compliqué. Cette cohérence, cette originalité, cette patte, qui fait qu'un auteur devient unique, si facilement identifiable et qu'on peut l'apprécier dans sa globalité...

Sur le fond, je suis un peu perplexe. Ca m'a touché (parce que quelque part, on a tous été comme ce personnage à un moment ou un autre) mais j'ai trouvé ça un peu too much (même si, quand on est à ce point déprimé, tout devient too much). Un peu trop brut de pomme, trop plat. Mais, c'est plus une question de goût (je suis un optimiste). Entre le tout rose et le tout noir, il y a sans doute un équilibre.


La première partie de ton commentaire me tripote le coeur avec des bouts de coton chauds (qui sentent le miel), et sur le fond, je me suis peut être laissé berner par mon ressenti du texte : Je le trouve touchant mais je l'ai sans doute mal retranscrit (pas sur que c'est aussi clair dans votre tête que dans la mienne).



Estelle2L a dit :
Citation :
Hmmmm un peu Nauséeux au début, larmoyant au milieu et carrément insoutenable à la fin...
L'écriture est bonne, le style travaillé, mais le récit n'est pas de ceux qui me touchent.
A dire vrai j'ai presque envie, excuse moi, de voir le chien mourir tant je le plains de devoir être l'ami de ce bien trop triste personnage (preuve que tu as superbement décrit le déchet humain, et je ne parle pas du SDF, qui me fait penser au bauf de la publicité pour l'eau royale qui purifie).

Je ne noterai pas, car même si je trouve le texte bon, il ne m'a pas parlé, désolée mais je n'ai pas aimé.



Il ne faut pas être désolée parce que tu n'as pas aimé, si les gens qui commentent mes textes les aimaient tous de façon inconditionnelle, ça ne m'aiderait pas à avancer.

Pour la note, il faut faire comme on sent.

Que le récit ne te touche pas m'ennuie beaucoup, c'est ce que je voulais faire : Toucher, il arrive qu'on passe à coté et tu es celle qui me fait remarquer que mon "heros" est un triste personnage, je l'aurais voulu plus sympatique avec un triste sort, par contre je suis curieux de savoir pourquoi mon SDF à peine esquissé est un beauf (et c'est quoi cette histoire d'eau royale qui purifie ? De l'eau bénite ?).

Si tu as le temps (et l'envie de le faire), j'aimerais bien que tu développes la partie nauséeuse du début.


Voilà, je ne sais pas si ça vous apporte un éclairage nouveau sur ce texte, moi, ça m'aide à mieux piger ce qui cloche de tout re-rédiger comme ça, si vous voulez réagir à mes réactions, poser des questions ou me faire des suggestions (surtout ça !), je vous prie de bien vouloir faire feu.

Merci encore pour tous vos commentaires ! Je prends tout : Fleurs et cailloux.

Contribution du : 21/06/2008 02:50
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Re : à propos de "Le solitaire"
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Pat m’a confié que mon texte faisait autobio : Ce n’est pas autobiographique, je ne suis pas ce type même si comme dans tous mes écrits (et peut être les vôtres) il m’a emprunté quelques bouts de vie et d’expérience


Sauf pour les tongs, le short et le polo troué dans lesquels j'imagine bien l'auteur les jours de flemme, je n'ai pas fait l'amalgame un seul instant. Encore qu'à y réfléchir, les prédilections gastronomiques (chips, cochonailles et yaourts) sont très vraisemblablement autobiographiques...

Contribution du : 21/06/2008 08:33
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Re : à propos de "Le solitaire"
Organiris Animodérateur
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Bah non, j'ai bossé plus de 15 ans dans l'hôtellerie et la restauration : Je suis un fin gourmet Bidis !

J'avoue que je lui ai prêté des fringues...

Contribution du : 21/06/2008 10:01
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Re : à propos de "Le solitaire"
Visiteur 
Hello,

Bon et bien me voilà...
FEU (etpardon j'aipas encore bien compris le système des citations donc Cyberalx je te copie colle!

"Que le récit ne te touche pas m'ennuie beaucoup, c'est ce que je voulais faire : Toucher, il arrive qu'on passe à coté et tu es celle qui me fait remarquer que mon "heros" est un triste personnage je l'aurais voulu plus sympatique avec un triste sort," =>
Et oui moi je suis imperméable aux personnages englués dans la déchéance intellectuelle due à la dépression... déprimé ne veut pas dire devenir forcément hyper cynique, fermé à tout... comme tu le dis il y a des degrés dans la dépression et ton personnage atteint un degré à la limite de mon pouvoir d'empathie... je ne peux pas plaindre quelqu'un d'aussi visiblement blasé, fermé, replié sur lui, enfin ... c'est trop loin de mon caractère pour que je puisse comprendre et aimer ton perso. pardon encore mais s'il pleurait au lieu de se mettre en colère par exemple ça aurait tout changé pour moi...

"par contre je suis curieux de savoir pourquoi mon SDF à peine esquissé est un beauf (et c'est quoi cette histoire d'eau royale qui purifie ? De l'eau bénite ?)."
=> ouh là y a confusion, je parle de ton personnage, et non du SDF, qui me fait penser au beauf prétentieux de la pub pour Spa (l'eau qui purifie) qui dit que les Clodos lui donnent envie de gerber... là je reviens sur mon explication suivante... gros beauf pour moi c'est le summum de la connerie (petite yuppi-attitude bien woluwéienne, un peu trop je sors de la cuisse de jupiter et je méprise les pauvres à mon gout)

"Si tu as le temps (et l'envie de le faire), j'aimerais bien que tu développes la partie nauséeuse du début."
=> Je ne pense pas devoir développer beaucoup.j'utilise le qualificatif Nauséeux (avec majuscule) pour me référer à la Nausée de Sartre... quand j'ai commencé à lire (et je ne me trompe pas tant que ça) j'ai eu l'impression de rouvrir ce classique pour lequel (et rien avoir avec le talent de Sarte, mais j'ai lu la Nausée à 13 ans et ça m'a dégoutée à vie de ce genre de chronique plaintive et gnagnagna...) j'ai une aversion marquée...

Voilà,pardon si tout t'a semblé confus...mais j'espère que tu comprends mieux mon "détachement" par rapport à ton récit...

Celà dit, les autres commentaires étant assez positifs, je pense que tu gagnes ton pari (qui est de toucher).
En ce qui me concerne un peu moins de pathos, un fond de combativité et un peu plus d'hygiène et je commence à regarder ce genre de héros avec plus de recul.

(si je fais un parallèle, je dirais que ton personnage m'a fait le même effet que quand j'ai lu Antéchrista de Nothomb. Imperméabilisé par des traits de caractères qui ne me touchent pas.)

Pardon mais je vois que mon avis n'est pas très objectif, mais voilà, j'espère que ça peut t'aider.

Contribution du : 21/06/2008 10:37
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Re : à propos de "Le solitaire"
Visiteur 
Même sans note, c'est rudement gentil comme commentaire et ça me fait dire que je ne me suis pas "complètement" vautré.

Ah ça, que ne ferait-on pas pour se faire des potes !


Bien que connaissant leur existence, j'avais pas capté que les "hikikomori" étaient une de tes références pour ce texte. Une bizarrerie typiquement japs, ces ados (et post-ados) qui s'enferment chez eux pour ne plus en sortir pendant des mois, voire des années ! A relier, peut-être, à une autre bizarrerie typiquement de chez eux : le trafic - plutôt juteux - de petites culottes portées par de (très) jeunes collégiennes.

Ceal dit, au contraire de Widjet, je n'ai pas trouvé le personnage trop pleurnichard. Pas d'accord non plus avec lui quand il affirme que la solitude serait le fait d'un choix délibéré et ne serait pas subie : c'est tout le contraire, je trouve ! D'ailleurs, quelle est la part véritable de liberté dans nos comportements ? Pas grand chose, vraiment pas grand chose...

Contribution du : 21/06/2008 11:09
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Re : à propos de "Le solitaire"
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"Merci à toi, tu me fais regretter d'avoir posté mon texte en suggérant un détour chez le véto, j'aurais sans doute du continuer, je crois que je me suis perdu en cours de route."

Oui, c'est un peu la recherche du vétérinaire dans la nuit, le dialogue avec ce dernier etc... qui m'aurait plut pour montrer la "remontée du personnage vers la civilisation" grâce au chien.
Mais en même temps, c'est ton histoire et tu as bien le droit d'en faire ce que tu veux.
Et telle quelle j'ai beaucoup aimé et ton style est effectivement très reconnaissable (j'ai lu quelques "trucs").
Ce qui m'a particulièrent accroché, c'est le fait que tout est suggéré, on ne connaît rien du parcours du "héros", c'est un peu comme une toile qui reflète exactement l'instant présent, un cliché. La description est très visuelle.
L'image s'anime avec l'animal, c'est symbolique et traduit bien ton amour pour les chiens!
La photo, Bidis a raison est un élément essentiel dans le récit, deux vies, un avant, un après, preuve qu'il y a eu fracture, pas forcément brutale d'ailleurs.
Moi non plus je ne trouve pas du tout le personnage larmoyant, bien au contraire.
Je ressens plutôt qu' il est enfermé pudiquement pour ne pas étaler sa détresse et après c'est un peu un cercle vicieux.
Voilà c'est tout ce que je voulais rajouter.

Contribution du : 21/06/2008 11:53
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On croit que l'homme est libre...on ne voit pas la corde qui le rattache au puit, qui le rattache, comme un cordon ombilical, au ventre de la terre.
Antoine de Saint Exupéry.
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Re : à propos de "Le solitaire"
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pour les citations, c'est en deux étapes:
tu cliques sur "répondre"
puis en dessous du cadre de la réponse, tu cliques sur "citer"

c'est magique et très fort, oui, oui, je sais
il faut aussi quelques années d'informatique pour comprendre pourquoi les deux boutons sont désolidarisés, mais bon...

Contribution du : 21/06/2008 11:55
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Re : à propos de "Le solitaire"
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Merci Philippe mais j'ai essayé, tu sais, plein de fois en plus mais à ma grande déception cela ne marche pas!
C'est comme pour l'inspiration, cela viendra... peut-être.
En fait, c'est la totalité non encadré du texte qui s'affiche et pas ce que j'ai sélectionné...

Contribution du : 21/06/2008 12:00
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Re : à propos de "Le solitaire"
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Estelle2L a dit :
Citation :
je parle de ton personnage, et non du SDF, qui me fait penser au beauf prétentieux de la pub pour Spa (l'eau qui purifie) qui dit que les Clodos lui donnent envie de gerber...


Je n'aime pas donner l'histoire toute cuite aux lecteurs, aussi peut être ai-je mal expliqué que notre "héros" a tellement peur de ressembler au SDF qu'il le rejette, il insulte son miroir, c'est tout.

Sinon, je comprends mieux ce que tu voulais dire par Nauséeux, j'ai eu conscience d'installer cette ambiance en me disant que comme mon récit serait court : ça n'aurait pas d'incidence.

Merci d'avoir pris le temps de développer !

commentaire de Tinuviel :

Citation :
Les moins : le personnage manque un peu d'épaisseur, on aimerait quand même en savoir un tout petit peu plus sur lui, ce qui l'a mené là. C'est bien de laisser la part de l'imagination au lecteur, mais là quand même, pour qu'on se sente un peu plus concerné par son malheur, quelques détails supplémentaires n'auraient peut-être pas nui. Habiller un tout petit peu sa dépression de quelques bribes de vie antérieure.
J'ai moins aimé aussi le côté parano : cette impression que tout le monde n'attendait qu'une chose : rire de lui. Je sais que ça correspond à une réalité pour certaines personnes, mais perso ça m'a moins parlé. Tout à fait subjectif bien entendu.

Les plus : malgré la déchéance minutieusement décrite, le personnage n'est pas larmoyant, et n'incite pas à la pitié. En fait, on oscille un peu entre l'énervement, l'envie de lui botter les fesses, et une empathie certaine pour quelqu'un qui semble vraiment avoir vécu un évènement traumatisant, qui l'a étendu au tapis, complètement paumé. C'est bien, parce que ça rend bien la complexité et l'ambiguité des sentiments que nous inspirent parfois les situations de ce genre dans la vraie vie. On est touché, mais en même temps dérangé dans notre confort mental, ébranlé, ce qui peut nous rendre injuste, voire même nous effrayer, peur de la "contagion" ...

J'ai bien aimé ces quelques petites phrases en italique revenant comme un fil rouge : "qui va m'aimer ?". A ces moments, on sent la voix intérieure du personnage couvrir la colère, le cynisme, la déchéance, le dégoût, le découragement ... pour venir lui parler de ce qui importe vraiment, de ce que nous cherchons tous. Aucune mièvrerie là-dedans, juste la sève de notre quête à tous. C'est toute son histoire qui est résumée là-dedans.

En résumé : j'ai bien aimé, même si je trouve l'écriture parfois insuffisamment soignée à mon goût, et le personnage et ses émotions un peu trop simplifiés sous certains aspects


Tinuviel, on se rejoint complètement aprés l'"analyse" que j'ai tirée des commentaires (à part pour la paranoïa à laquelle je tiens), voici ce que je retire de tout ça pour le moment :

je pense que j'aborderais ce genre de texte avec plus de minutie dans la construction du personnage afin d'obtenir un meilleur équilibre, et puis vous savez quoi ?

Grâce à vous, je commence à l'aimer un peu plus ce texte (un peu plus de confiance en ses textes, c'est noté...).

Clémentine, tu me flattes, ces compliments me font vraiment plaisir (je vais pas mentir non plus hein.).


Merci à tous et à toutes !

EDIT : Moi, quand je fais une citation, je copie/colle le commentaire puis je met (remplacer les parenthèses par des crochets comme ça : []) (quote) avant la phrase, puis (/quote)aprés la phrase

Contribution du : 21/06/2008 12:10
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Re : à propos de "Le solitaire"
Maître Volubilis
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Clémentine, pas de désespoir. Moi j'ai trouvé après beaucoup d'essais, d'échecs, de circonvolutions neuronales, de profondes méditations, de réflexions, un détour par "Oniris pour les nuls"... Mais j'ai fini par trouver ! Je voulais juste faire compliqué quand il suffisait de faire simple...
Tu cliques sur répondre au bas du post.
Tu obtiens la fenêtre que l'on obtient quand on fait un MP.
Tu descends dans le texte du post que tu veux citer et qui est repris en bas, après les émoticons et les options.
Tu fais une sélection/copier sur le texte en question.
Tu remontes.
Juste au-dessus de TAILLE POLICE COULEUR il y a une ligne pleine d'icônes. Tu cliques sur la dernière (la huitième).
Une petite fenêtre s'ouvre : "Entrez le texte que vous voulez citer"
Tu fais un collé de ta sélection copiée. Ici, j'ai fait un sélectionné/copié du conseil de Cyberalx. Tu obtiens :
Citation :
DIT : Moi, quand je fais une citation, je copie/colle le commentaire puis je met (remplacer les parenthèses par des crochets comme ça : []) (quote) avant la phrase, puis (/quote)aprés la phrase

Et voilàààà !

Contribution du : 21/06/2008 12:40
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