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1 Utilisateur(s) anonymes
À propos de ma nouvelle "Les citadelles" |
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Je remercie le CE d'avoir inclus mon texte dans le catalogue d'Oniris et je n'oublierai surtout pas le travail des lecteurs commentateurs.
@ Socque Je vous remercie pour votre lecture et votre commentaire à propos de mon texte « Les citadelles » Vous avez trouvé le style « trop dramatique ». Oui, il l’est, en effet. Car quand j’imagine le futur qui attend mes petits-enfants et, un jour, leurs enfants et les générations suivantes, je suis malheureux pour eux. Même si mon extrapolation n’est qu’une vue de l’esprit, bien sûr. Si la toute dernière phrase vous semble avoir été écrite pour provoquer un choc chez le lecteur, alors j’ai raté mon but. Mon objectif était plutôt, après la scène dramatique de la confession de Jack, son drame moral et celui de Mme Sanders, de provoquer une sorte de détente avec le « gibier » dérisoire (mais pourtant précieux) dont j’avais tu le nom depuis le début. @ Bellaeva Je vous remercie d’avoir lu et commenté ma nouvelle « Les citadelles ». J’ai pris note de toutes vos remarques. Je voudrais y répondre, au moins pour quelques unes, afin d’en expliquer la motivation. Pour commencer par la première : "- Allez, rends son truc au gosse ! dit le type bien habillé." Je précise, en effet, « le type bien habillé », pour insister sur le décalage qu’il y a entre l’environnement de la basse ville, sordide, et ce nouveau venu qui lui est manifestement étranger, déjà par ses vêtements. Et aussi pour accentuer la concupiscence du vieux à l’égard de ces habits magnifiques à ses yeux. En ce qui concerne la description des personnages, on voit peut-être, là, un effet des commentaires dont on veut tenir compte. Il m’a été reproché, antérieurement, de ne pas assez dépeindre mes personnages. Alors, que faire ? L’arrivée de Jack chez Mme Sanders vous a paru manquer de méfiance de la part de la femme. Mais le fait que Jack ait tiré l’enfant d’un mauvais pas, qu’il ait pris la peine de l’accompagner dans cette ville sinistre et dangereuse, ne vous paraissent pas des valeurs suffisantes ? L’aspect même de cet arrivant, bien vêtu, au visage sympathique, ne peut-il avoir un effet positif ? Mme Sanders est, désormais, veuve, seule avec deux enfants bien jeunes, dans la jungle féroce de ces bas quartiers où règnent la faim, la violence. Ne sont-ce pas là des éléments jouant en faveur de Jack, pour qu’elle « gomme » sa part de responsabilité dans la mort de son mari, même s’il y a certainement une part inconsciente d’égocentrisme, dans son attitude ? D’autant qu’elle a bien compris que cette responsabilité est surtout collective. C’est toute l’escadrille de Dragons qui est responsable. Et, peut-être, Jack, même s’il a participé à l’opération brutale, n’est-il, individuellement, pour rien dans la mort d’Élie Sanders lui-même. Pour ce qui concerne les répétitions de mots (Chance, grand, serrer, etc.) oui, bien sûr vous avez raison. J’y fais attention généralement, mais parfois, les mots s’échappent sans me demander mon avis ( !), et restent parce que je n’y pense plus assez. Je tacherai de mieux veiller à ce travers. Ça fait partie des progrès à faire. Merci donc, de votre lecture et de votre commentaire constructif. @ Toc Art Je tiens à vous remercier pour le commentaire que vous avez bien voulu faire sur mon texte « Les citadelles ». Il y a d’abord, dans ce que vous écrivez, la part des fautes d’orthographes. Et c’est ce qui m’a interpellé d’emblée, car j’essaie d’être le plus attentif possible à ce problème. Merci donc de m’avoir signalé ces erreurs. Cela me permet, entre autres, de corriger le texte dans mon disque dur. Une remarque : les « a » sans accent grave que vous avez signalés sont des majuscules et, donc, il faut insérer un « caractère spécial » (sous Word), ce qui m’échappe parfois, je l’avoue. Concernant votre seconde remarque sur la question du mode d’écriture « sans blancs » (votre référence à Erik Orsenna), je dois dire que c’est un point de vue très subjectif. Le lecteur que vous êtes aime, dans l’écriture, disposer de « blancs », de « non-dits », qui lui permettent d’investir quelque peu le texte et donc, si je comprends bien, de l’agrémenter un peu à son gré. C’est un point de vue tout à fait respectable. Pour ce qui me concerne, au contraire, je n’aime pas beaucoup les auteurs qui laissent au lecteur le soin de compléter ou d’interpréter leur travail. Surtout dans le genre « science-fiction » où l’auteur « invente » un univers qui est, le plus souvent, tout à fait différent du nôtre actuel. Que ce soit une question de description d’environnement, de description de situation, de description de personnages, de dialogues, il me semble être dans mon rôle d’auteur d’amener le lecteur dans mon monde à moi, pas dans un univers intermédiaire entre le mien et celui de chacun des lecteurs qui voudra bien lire mon travail. Je prends naturellement le risque, ce faisant, d’en décevoir certains. Mais on ne peut plaire à tout le monde et à son père, n’est-ce pas ? Enfin votre remarque initiale sur le manque d’originalité de ma nouvelle. Oui, je sais bien. Mais, de nos jours, après tout ce qu’a pu écrire l’homme depuis l’invention du cunéiforme ou des hiéroglyphes, qui peut se targuer de faire de l’original vraiment original ? En tout cas, merci encore bien sincèrement d’avoir lu et commenté mon texte.
Contribution du : 20/11/2011 18:25
Edité par David le 21/11/2011 13:00:02
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Re : A propos de ma nouvelle "Les citadelles" |
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Citation :
Ceci n'est que mon avis, je ne détiens pas la vérité absolue sur le sujet, bien évidemment. Mais il me semble que si vous voulez rendre visuel vos descriptions, dire "le type bien habillé", vous comprenez que ce n'est pas visuel car trop général ... Bien habillé pour qui ? Chacun à sa conception du "bien habillé". En mentionnant un objet en or, une qualité particulière du tissu etc ...en donnant quelques détails bien choisis, cela aurait été plus puissant. Par ailleurs, vous aviez déjà précisé que sa tenue était déjà de qualité auparavant, vous n'apportez aucune information supplémentaire au lecteur. Citation :
Bien sûr qu'il faut dépeindre ses personnages, c'est très important. Ce qui m’a gêné c’est le côté systématique, chaque personnage est décrit à chaque présentation en quelque sorte. Il me semble que les descriptions devraient se faire au fil de l’eau dans le mouvement, au cours des actions successives. Un peu comme dans la vie. On fait connaissance de quelqu’un, on découvre quelques aspects de la personne, puis à un autre moment on découvre d’autres caractéristiques. Citation : L’arrivée de Jack chez Mme Sanders vous a paru manquer de méfiance de la part de la femme. Mais le fait que Jack ait tiré l’enfant d’un mauvais pas, qu’il ait pris la peine de l’accompagner dans cette ville sinistre et dangereuse, ne vous paraissent pas des valeurs suffisantes ? L’aspect même de cet arrivant, bien vêtu, au visage sympathique, ne peut-il avoir un effet positif ? Cela me semble un peu rapide justement. Cela aurait été intéressant (réaliste ?) de voir l’évolution des émotions chez la mère. Elle a perdu son mari, elle sait comment il est mort. Il me paraîtrait normal, humain, que cet homme puisse lui paraître en partie être responsable de la mort de son mari. Elle sait qu’il vient de la citadelle. Puis progressivement, on verrait la méfiance s’estompée, cela ne me paraît pas très vraisemblable que cela aille aussi vite, encore une fois, à mon avis. Bonne continuation à vous
Contribution du : 20/11/2011 20:08
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Re : A propos de ma nouvelle "Les citadelles" |
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@ Bellaeva
Oui, je comprends bien toutes vos objections. Pour la première concernant l'habillement de Jack, j'ai décrit cet habillement cinq lignes plus haut. Il s'agissait ensuite d'insister seulement sur ce que peut représenter une telle tenue du point de vue du vieux habillé de haillons. Pour ce qui concerne votre suggestion pour la description des personnages et aussi, d'ailleurs, pour analyser davantage l'évolution des sentiments de Mme Sanders, dans le cadre condensé d'une nouvelle, c'est assez difficile à envisager. Mais j'ai noté cela et j'essaierai de voir comment faire.
Contribution du : 20/11/2011 20:28
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Re : A propos de ma nouvelle "Les citadelles" |
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@ Brabant
Ah, Brabant ! Merci beaucoup d’avoir lu mon travail et de l’avoir commenté. Les chiffres vous semblent trop considérables. Evidemment, je n’ai fait qu’une extrapolation grossière sur la base des prévisions de la section Démographie Mondiale de l’ONU. Cette section ne fait de projection que jusqu’en 2050, à peine. Elle donnait un chiffre proche de 10 milliards, lors de sa Révision de 2006. Mais nous arrivons déjà, aujourd’hui, à presque 7 milliards. Comme je place mon histoire dans les années 2150-2200, je puis « exagérer » peut-être un peu. Pour ce qui concerne le ratio nantis/déshérités, c’est évidemment un autre problème. Je n’ai pas vraiment de chiffres à extrapoler et, peut-être, êtes-vous dans le vrai. Les personnages ne vous apparaissent pas « futuristes » et vous avez parfaitement raison. Pour moi (et c’est une constante), l’homme n’évolue que très peu, dans ses qualités et ses défauts fondamentaux (vous savez, les 7 pêchés capitaux entre autres). De ce point de vue, je ne vois guère de différence de comportement entre un homme de l’Antiquité et un homme d’aujourd’hui. C’est surtout son environnement qui évolue. Ou même, que l’homme fait évoluer. Et je le place donc dans cet environnement, comme je l’imagine dans le futur. Mais toujours en partant sur des réalités actuelles. Ici, la réalité c’est l’existence de ces lotissements pour riches, clôturés, gardés, qui fleurissent aux USA et qu’on commence à trouver en Europe (j’en connais un ou deux pas bien loin de chez moi). J’ai donc simplement considérés ces lotissements de privilégiés comme les « ancêtres », en quelque sorte, de mes citadelles. Votre analyse est pointue, n’est-ce pas ? Vous avez bien senti que Mme Sanders, finalement, ne pense pas uniquement à la survie de ses enfants et que la sienne compte aussi, même sa survie affective de jeune veuve. Et pour le rat… oui, je vous l’accorde volontiers. Le bestiau est idiot. Mais son rôle est bien mineur. C’est, pour tout dire, de la figuration.
Contribution du : 20/11/2011 21:13
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