Remerciements à l’équipe onirienne qui a permis la publication de ce texte. Et merci aux lecteurs et commentateurs qui ont laissé leurs impressions de lecture et pour certains leurs remarques et propositions.

"Impôt et repos" ont empêché le classique. Je n’en fais pas grand cas puisqu’il y a controverse. Pour un Franc-Comtois, repos et impôt ont la même sonorité. Les consonnes finales, comme les consonnes d’appuis si elles ne sont pas respectées rendent la rime suffisante au lieu de riche mais à mon avis n’empêchent pas le classique. Sinon il va falloir déclassifier nombre de grands auteurs depuis plusieurs siècles. Quand aux sonnets irréguliers ils sont acceptés depuis déjà quelques temps sur Oniris tant il existe de formes de sonnets actuellement.
Comme je le répète souvent dans mon atelier de poésie : Mieux vaut un bon néo qu’un mauvais classique. Mais c’est une opinion tout à fait personnelle.

Sur la genèse de ce texte je dirai qu’il a été guidé par une conviction animiste (d’autres diraient écologiste mais je trouve le terme restrictif), conviction qui me fait considérer la nature comme un tout qui englobe l’homme, le vivant et l’inerte, ainsi que les éléments. Et ce tout, on le ressent souvent dans des moments à part comme un crépuscule, un lieu ouvert avec un sentiment d'immensité, à l'écoute d'une musique particulière, au rappel d'un son de clarine, moments qui ouvrent sur la méditation, nous mettent en harmonie et affinent la perception.

Ceci me permet de préciser mon intention vis-à-vis des deux derniers vers :

Un tout petit lopin où verser la poussière
Qu’au limon j’offrirai comme un ultime impôt.

Dans cette conception animiste je n'ai pas mis d'ironie, il s’agit de l’impôt dû à la nature bien sûr, puisque le corps inhumé ou incinéré doit lui revenir, lui reviendra. La poussière d’étoile dont nous sommes formés, ne nous appartient pas. Voilà le sens que je donne à la conclusion du poème.

Voilà le commentaire que je souhaitais apporter pour vous remercier tous d’avoir pris le temps de lire et de laisser vos impressions: Papipoète, Provençao, Hananke, Marité, Cristale, Hersen, Pieralun, Annick, Thedreamer, Anje, Sympa, Eki, Pizzicato, Vincente,Bidis, Leni, Emilia, Queribus, Donaldo.


Vers le texte:
www.oniris.be/poesie/robot-meditation-au-crepuscule-9356.html

Merci à Stéphanie90 JFmoods, Francis et lulu pour leurs commentaires.

A Stéphanie90: Oui, il s'agit bien du Jura mais dans une composition de plusieurs lieux. L'évocation du pressoir, ce serait plutôt Arbois, l'eau vive le haut Jura des cascades.

Le 90 ajouté à votre pseudo indique-t-il une origine Belfortaine ?

A Jfmoods: J'apprécie toujours autant vos observations qui découvrent souvent plus que ce que je pensais avoir mis dans mes vers. Je pense que l'inconscient joue un rôle primordial en poésie et vous savez le dénicher.

A Francis et Lulu, si ce texte vous a fait passer un moment agréable et serein, je suis comblé.

Grand merci.

Oui, Robot, ce poème m'a fait passer un très bon moment, et je pense que je le relirai avec plaisir… Je le mets de côté…



Je trouve si formidable, à partir d'une écriture qui devait vous appartenir au moment d'écrire, de parvenir à toucher ainsi. Il y a la sincérité dans les mots, mais pas seulement. Il y a aussi la qualité de la composition d'ensemble.

Oui Robot, 90 signifie bien que je vis du coté de Belfort au pied du col du coin
J'avais bien pensé à Arbois, comme quoi, tout est aussi limpide dans votre poème que l'eau des cascades qui dévale les pentes jurassiennes...
J'ai vécu à Besançon, et j'aimais me promener le week-end du coté d'Arbois, ensuite j'ai voulu voir Vesoul et j'ai vu Vesoul, puis le travail m'a débarqué plus au nord-est dans le territoire, il y a déjà 10 ans.

Au plaisir de la lecture d'une prochaine ballade dans nos vertes et tumultueuses contrées contée avec tant de délicatesse...

Merci à Miguel et Stéphane qui ont pris de leur temps pour laisser un commentaire sur ce texte.

Bonjour Ingoa,

Je me rends à vos raisons aprés avoir lu avec attention vos observations fort intéressantes et pertinentes. Je vous remercie de votre passage et de votre commentaire sur ce mauvais texte qui à la réflexion ne mérite effectivement aucune indulgence.
Je me suis rendu sur vos textes pour tenter d'apprendre en vous lisant comment m'améliorer car j'ai toujours été persuadé qu'on apprend beaucoup des autres et beaucoup de ses erreurs.

J'essaierai de retenir vos conseils expérimentés mais je crois qu'il me sera difficile de me hisser à ce niveau de perfection. Je vais tenter de persévérer avec obstination et courage.


Bien amicalement - Robot