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a propos de métropolitain
Expert Onirien
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28/05/2009 14:02
De auray 56
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je viens remercier les commentateurs et lecteurs de ce texte

en fait s'il est un peu heurté, c'est parce qu'il évoque un souvenir très proche; il y a quelques semaines, je fus ce promeneur rencontrant cette femme mendiant dans les wagons du métro, avec un sourire lumineux.
je découvrais pour la première fois ce cimetière du père lachaise, je ressentais alors l'incongruité de cette ile au milieu des immeubles en m'imaginant l'endroit il y a quelque siècles. j'entendis alors les clochettes agitées par les gardiens, annonçant la fermeture; l'un de ces gardiens était une dame noire qui souriait à grands pas. plus loin vers Nation je m'assoyais sur un banc en admirant la démarche de ces parisiennes radieuses et élégantes, belles comme des oiseaux dans une immense volière, d'un jardin des plantes exraordinaire

Contribution du : 16/05/2011 22:34
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Re : a propos de métropolitain
Expert Onirien
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28/05/2009 14:02
De auray 56
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repris pour les phrases sans verbe....


Métropolitain
Charonne
Cette folle qui va, sandalettes de plage, un petit sac au dos
Elle baguenaude souriante montant dans les voitures d’une rame du métro
Son regard éclairé au bleu de la misère : « Tu peux m’aider ? Tu peux me donner quelque chose ? »

Père Lachaise
Un flot de cénotaphes, immeubles pour amers, un océan de tombes où surnagent les toits de trop grands mausolées

Il y eut autrefois des collines assoupies, veillant sur les limons de plaines paresseuses
Elles portaient sur le flanc de ruisselants vignobles, ensoleillés d’automnes

Le pas d’un solitaire arpentant les venelles aux marches de tuffeau arrondies sous la peine
Un jardin des regrets, rectilignes allées, la marche des convois corbillards emplumés
Désinences affectives de veuves enrubannées claudicantes sous l’ombre d’obélisques entendues
Un cœur qui s’éraille, gravures d’ex-voto, un vieux tombeau de fer.

Sonnaillant de concert a l’orangé du soir, de noirs appariteurs referment le domaine aux rêves des gisants.
Contrée de l’ecclésiaste, pays des vanités, linceuls éclatants sous le tau du bonheur
Silencieux étendards assiégés de rumeurs aux murailles d’une ville.

Nation
L’arrondi des pavés, les marronniers d’Avril, un banc et le journal
Un soleil de printemps et l’aube sur Vincennes, elles passent devant moi sur leurs jambes oblongues
Toute la beauté des femmes, leur immense visage, Amours itératives, étincelles avenantes

Un chemin d’invariances aux multiples sentiers

Contribution du : 19/05/2011 09:54
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