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Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





A propos de mon poème : "Sur le pavé..."
Expert Onirien
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23/06/2011 17:15
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Je suis étonné du peu de réactions que celui-ci a suscité et remercie Michel Martinez pour la sienne avant la publication et Brabant de m'avoir laissé la seule réaction après que le poème fut publié.


Contribution du : 17/05/2012 10:56
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Re : A propos de mon poème : "Sur le pavé..."
Maître des vers sereins
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Un texte ne vit pas que par ses lecteurs sur Oniris, vous pourriez mettre un lien vers le texte, par exemple.

Les deux lecteurs citent des vers, se posent des questions, discutez avec eux.

C'est pas "étonnant" qu'un texte soit peu lu, c'est difficile de trouver des lecteurs, même pour bon nombre d'auteurs professionnels, il parait que ce qui marche le plus, ce sont les livres de cuisine et de développement personnel, des lectures très didactiques.

Contribution du : 17/05/2012 15:42
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Un Fleuve
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Re : A propos de mon poème : "Sur le pavé..."
Expert Onirien
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Merci de votre réponse !

Ce n'est pas tant qu'il y ait peu de lectures (83 tout de même), c'est qu'en une semaine, sur plus de 80 visites, une seule personne ait pris le temps de le commenter.

Pour ce qui est de discuter avec les membres venant sous mes textes, je le fais, mais, j'attendais de nouvelles contributions.

Contribution du : 17/05/2012 16:33
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Re : A propos de mon poème : "Sur le pavé..."
Maître Pattie l'Orthophage
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Citation :

TheDreamer a écrit :
Pour ce qui est de discuter avec les membres venant sous mes textes, je le fais


Par mp, peut-être ? Les mps, c'est pratique pour les remerciements, qui n'intéressent que ceux qui les donnent et ceux qui les reçoivent. Mais pour ceux qui aiment parler des poèmes, le mieux, c'est une discussion en forum.
Quand la discussion a lieu en forum, elle est visible par d'autres lecteurs, d'autres auteurs, et la discussion peut leur donner envie d'aller lire à leur tour, et de laisser leur avis sous le texte ou dans le forum, de poser à leur tour des questions qu'ils n'osent pas poser, puisqu'ils voient que l'auteur est ouvert à la discussion, et même demandeur.

Contribution du : 17/05/2012 18:45
_________________
C'est quoi cette mode de bâcler ses loisirs à toute vitesse ?
Turtle Power !
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Re : A propos de mon poème : "Sur le pavé..."
Expert Onirien
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Mais, je l'ai fais pour plusieurs de mes poèmes !

Contribution du : 17/05/2012 19:52
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Re : A propos de mon poème : "Sur le pavé..."
Maître Onirien
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Bonjour The Dreamer,

J'ai lu ton post et je voudrais pouvoir éclairer ta lanterne sur l'impression que laisse ton texte.

J'en viens, j'y suis venu plusieurs fois, avec attention, et je comprends qu'il soit si peu commenté.

Les qualités poétiques sont indéniables: on ressent beaucoup de force à cette lecture, mais également de la musique, une musique particulière qui ne résonne pas dans les harmonies battues.

Alors, que dire? Ton poème est indéniablement hermétique; si le lecteur ne ressentait que cette opacité, il essuierait sont lot de commentaires laconiques accompagnés des "faibles et très faibles" d'usage.

Mais comment commenter un sens que l'on perçoit à certains endroits, qui s'efface à d'autres......

Je suis certain que, pour toi, le sens est clair et que la progressivité des strophes doivent finir par convaincre le lecteur.

Pardonne-moi, mon intellect ne me le permet peut-être pas, mais si les sonorités me parlent, je ne parviens toujours pas à expliquer ce que j'ai lu.

Je me suis penché sur le texte de Mallarmé auquel l'incipit fait référence: je suis d'accord, il est en partie hermétique.

Seulement, Mallarmé possède un parcours poétique, accessible, émaillé de textes obscurs, mais également de textes très clairs: "La chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres"......

Imagine un instant qu'un des tous premiers tableaux de Picasso livré à la critique populaire soit "Guernica".
Regarde le un instant, isolé, qui pourrait le comprendre? On parle donc d'évolution d'un peintre au travers de différentes périodes....
.
Je m'égare un petit peu.

Il m'est arrivé de pondre des textes tels que me les livraient l'instantané d'une pensée complexe, en y associant bien-sûr les images et métaphores que je jugeaient nécessaires à la poésie.

Je ne sais pas s'ils étaient bons, mais pour les avoir soumis à mes très proches, ils ne se sont avérés compréhensibles que pour moi.
J'en ai gardé certains, mais après les avoir profondément retravaillés.

Voilà, j'espère n'avoir pas été trop long; il y à dans ton texte beaucoup de matière à de la très belle poésie, elle mériterait d'être agencée pour que la plupart puisse la comprendre.

Contribution du : 18/05/2012 13:41
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Eclaircissements à propos de mon poème "Sur le pavé..."
Expert Onirien
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Merci d'abord à tous ceux qui se sont penchés dessus, l'ont lu et pour certains commentés.

Je concède que son sens puisse dérouter et vais essayer de l'expliquer ici.

"Cà et là quelques fleurs d’un beau bleu violent :
Aurores, chutes, coups, éclipses, larme sèche.
J’ai vu dans ses grands yeux de feuilles, le relent
De n’être plus qu’une ombre, un fleuve qui s’assèche.

Etranges papillons, sur sa peau, lasse et triste,
Songes, amers ruisseaux des caniveaux profonds,
Fiel des regards haineux des soirs où l’on s’attriste,
Silence ! Ecoutez-les, ces rires aux plafonds.

Hivers d’améthystes, ces pas prestes et sourds
Sur le pavé, ces cris, ces crissements, le verre
Entre les gens, les mains froides et les doigts gourds,
Des jours qui traînent las et que le temps resserre.

J’ai vu dans ses cheveux l’ocre soyeux des arbres
Que l’automne rugueux brise, chasse, corrompt
Et dans son regard dur battre les feux des marbres
Aux croix des carrefours où le temps s’interrompt.

Elle avait la blancheur diaphane, le teint
Blême, sale des mots que tous bas, on prononce
Misère, pauvreté - la flamme qui s’éteint
Luit, scintille, tremble, vacille puis renonce.

A présent, elle dort sous un morne, découpe
Les cartons n’en fait plus des lits, des confettis.
Jette les uns dans l’eau, les toilettes, la soupe
Et les autres dessous près des rêves blottis".

Le thème suivant l'incipit de Mallarmé "la terre s'ouvre vieille à qui crève la faim !" évoque une jeune femme vivant dans la rue.

"Cà et là quelques fleurs d’un beau bleu violent :
Aurores, chutes, coups, éclipses, larme sèche".

Ces deux premiers vers parlent des coups physiques ou moraux que la précarité inflige à ceux qui la subisse.

"J’ai vu dans ses grands yeux de feuilles, le relent
De n’être plus qu’une ombre, un fleuve qui s’assèche".

Ici j'évoque la tristesse qui se lit dans son regard et son sentiment de perdre sa dignité.

"Etranges papillons, sur sa peau, lasse et triste,
Songes, amers ruisseaux des caniveaux profonds"

Je parle de papillons car par intermittence sa souffrance est plus ou moins profonde, elle va et vient au gré des jours et des nuits, mais aussi dans le second vers, la dureté implacable de la rue.

"Fiel des regards haineux des soirs où l’on s’attriste,
Silence ! Ecoutez-les, ces rires aux plafonds".

Dans ces vers on peut sentir tantôt le jugement ou l'indifférence des hommes, tantôt les regards qui se détournent finissant par l'ignorance qui se révèle souvent la pire des punitions.

"Hivers d’améthystes, ces pas prestes et sourds
Sur le pavé, ces cris, ces crissements, le verre
Entre les gens, les mains froides et les doigts gourds,
Des jours qui traînent las et que le temps resserre".

Dans ce quatrain je choisi consciemment le terme "Améthyste" car durant les antiques antiques l'améthyste était reconnu pour ses vertus médicinales repoussant l'ivresse.

Les derniers vers du quatrain montrent qu'à force d'indifférence, celle-ci voit ses chances de survivre s'amenuiser (... et que le temps resserre).

"J’ai vu dans ses cheveux l’ocre soyeux des arbres
Que l’automne rugueux brise, chasse, corrompt
Et dans son regard dur battre les feux des marbres
Aux croix des carrefours où le temps s’interrompt ».

Ce quatrain montre la lente décrépitude que provoque la promiscuité de la rue et la perte progressive de sa jeunesse.

«Et dans son regard dur battre le feu des marbres » : malgré sa volonté de s’en sortir la mort rôde, comme le souligne Brabant dans son commentaire, le parallèle marbres/croix signale la fin tragique.

« Elle avait la blancheur diaphane, le teint
Blême, sale des mots que tous bas, on prononce
Misère, pauvreté - la flamme qui s’éteint
Luit, scintille, tremble, vacille puis renonce »

Ce quatrain me semble clair, il montre avec une certaine véhémence la lâcheté de laisser ceux qui se trouvent dans de grandes souffrances sociales, mourir sans secours.

« A présent, elle dort sous un morne, découpe
Les cartons n’en fait plus des lits, des confettis.
Jette les uns dans l’eau, les toilettes, la soupe
Et les autres dessous près des rêves blottis »

Ici la mort a fait son œuvre, il ne reste plus rien… elle ne souffre plus à présent.

Contribution du : 18/05/2012 17:33
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