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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : À propos de "Ourobore et Caducée" |
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Expert Onirien
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Citation :
J'avais prévenu que la comparaison était un peu rêche, mais j'ai peut-être bien lu le poème comme une histoire d'amour entre Ourobore et Caducée, qui veulent passer du "faux infini", au "vrai", et quand ils y parviennent ou le réalisent, ils se dispersent La comparaison est peut-être un peu rêche mais je pense qu'elle est tout à fait adéquate au sujet de la seconde partie du texte. Cela me fait un peu penser à la théorie de l'androgyne qu'on retrouve énoncée dans "Le Banquet" de Platon et selon laquelle, à une époque mythique, il n'y avait pas de sexualité mais seulement des être à la fois masculin et féminin. Il y aurait ensuite eu une dispersion qui aurait divisé les deux principes, ce pourquoi, depuis, l'un est en constante recherche du second, sa "moitié" (l'âme soeur pourrait-on dire). Or, cette recherche de l'âme soeur atteint son objectif avec l'acte de reproduction qui réunit, pour un moment seulement, les deux principes, masculin et féminin. Je pense qu'il n'y a même pas besoin de faire appel à une époque mythique comme le fait Platon, puisque, d'après les psychanalystes mais pas seulement, le foetus réalise cette unité, cette androgynie (au moins jusqu'à un certain stade). Dès lors, la reproduction répondrait à ce désir d'unité bien qu'elle manque sa cible car, bien que dictée par la recherche du vrai infini, elle ne peut atteindre que le faux. De fait, la reproduction se passe au niveau matériel, et aboutit à la naissance, donc à un nouvel être sexué et dispersé. Ainsi, elle ne parvient pas à dépasser l'Ourobore et à atteindre le vrai absolu, elle piétine au niveau du faux infini, c'est-à-dire au niveau de la répétition du même. C'est pourquoi j'ai parlé de "dématérialisation" ou de "décorporation". Car l'unité ne peut pas être réalisée au niveau de la matérialité mais doit le dépasser d'une manière ou d'une autre. Je suis volontairement resté flou, dans mes explications, quant à la nature de cette décorporation. On le voit, l'unité est origine et fin de l'Ourobore, mais l'unité comme origine et l'unité comme fin ne peuvent être tout à fait identiques sous peine de rester dans le faux infini et la répétition du même. L'unité doit donc être transformée par la dispersion qu'elle subit avant de se reformer. Pour vous donner une idée de ce que j'entends par unité (car, à vouloir rester vague, j'ai l'impression de parler d'une entité mystique totalement détachée de la réalité alors que pas du tout... quoique ce soit une interprétation possible, mais pas la mienne), disons qu'il peut s'agir de quelque chose qui s'apparenterait à la culture, un ensemble de valeurs, de références, d'oeuvres,... Ainsi, la culture, qui précède les individus et les détermine dans une importante mesure, la culture qui s'incarne dans ces individus donc dans la dispersion, serait transformée par ce processus d'incarnation, par les individus créateurs de valeurs nouvelles, par les artistes et autres... L'art (par exemple) aurait donc le même objectif que la reproduction, sauf qu'il parviendrait, lui, n'étant pas quelque chose de matériel, à réaliser le vrai absolu en apportant quelque chose de nouveau, en innovant par rapport à son bagage culturel déterminant. Voila, c'est une interprétation parmi d'autre, mais qui permet, je crois, d'articuler votre lecture à la mienne : la reproduction échoue en ne parvenant qu'au faux infini, là où la création (dans un sens très général) prend le relais pour atteindre le véritable infini. Citation : C'est la narration des passages en vers qui posent un narrateur incantatoire et un interlocuteur "grandi" ou "mis à une certaine hauteur" du fait du ton que les vers prennent Oui, les passages en vers sont là pour symboliser un certain repos c'est-à-dire une réalisation, même incomplète, de l'unité (ils sont aussi là pour permettre au lecteur de souffler un moment... ). D'où un certain détachement, une certaine hauteur.
Contribution du : 06/06/2011 10:50
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Sans puissance d'expansion, sans une certaine domination sur les choses, la vie est indéfendable. Une seule chose est exaltante : le contact avec les puissances de l'esprit. A. ARTAUD |
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Re : À propos de "Ourobore et Caducée" |
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Expert Onirien
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@Meleagre :
Eh bien… Je pense que vous avez parfaitement compris ce texte, et cela jusqu’à en pénétrer certaines subtilités et détails ! Ça me fait vraiment plaisir de voir que certains parviennent malgré tout à comprendre ce texte, du moins ces grandes articulations… Vous avez tout à fait raison de souligner cette phrase : "Le destin, je le sais, n’est qu’un immense vagin où s’abriter et se perdre en d’ineffables circonlocutions débilitantes que je ne puis que cautionner, paradoxe ambulatoire du devenir impalpable qui s’étend, présentant l’Être à son contraire." Il s’agit effectivement d’une phrase clé dans ce texte, phrase dans laquelle la forme se confond avec le fond et où est expliquée l’articulation entre les deux : les circonlocutions sont le meilleur moyen d’exprimer l’Ourobore dont la nature est fondamentalement paradoxale, ineffable (souvenez-vous qu’il est le résultat d’une tension entre deux forces tout à fait opposée : l’Unité (l’Être) et son contraire, la dispersion (laquelle domine dans l’Ourobore car elle est la seule force véritablement actuelle, c’est-à-dire réalisée)). En tout cas, votre lecture est très intéressante et fouillée. Si jamais vous allez lire mon premier post, je crois que vous y retrouverez de très nombreux éléments tant vous êtes parvenu à saisir le mouvement de ce texte et ses différents grands moments. J’aime beaucoup votre image de « dieux spectateurs de cette cosmogonie ». Oui, les dieux sont passifs, je veux dire dépourvu de toute volonté. D’ailleurs, par « dieux », je n’entends jamais que des forces, des principes tout à fait impersonnels (cet « écho » dont j’ai déjà parlé). Si ces dieux « s’amusent » des « idoles momifiées », c’est parce qu’ils savent, évidemment, que ces idoles sont des fausses divinités, que ce sont elles qui mènent au faux infini/absolu. Ces idoles, ce sont bien sûr les forces dispersantes (d’où le souffle brûlant, la chaleur étant symbole d’instabilité). Merci pour votre commentaire très constructif et intéressant pour moi (rassurant même, de voir que ce texte n’est pas si incompréhensible que ça… ouf ! ). @Marite : Je comprends tout à fait votre point de vue, Marite. Moi-même, j’apprécie la poésie « instinctive », comme vous dites, mais je serais bien en peine, en tant qu’auteur, s’il me fallait en écrire une ! Nous avons chacun nos obsessions, la mienne est celle du sens, de la réflexion. Je n’écris jamais que pour informer une idée, un raisonnement,… J’ai besoin d’être guidé par cela, plus que par une image, une sensation, une émotion ou que sais-je encore. Mais j’entends bien que tout le monde n’est pas friand de ce genre de texte, que certains ne lisent que pour se détendre et pas pour se casser la tête. Je crois que nous entrons ici dans l’une de ces fameuses questions de goût, questions pour lesquelles toutes les réponses se valent. Cela étant dit, je vous remercie d’avoir fait l’effort de me lire jusqu’au bout malgré vos réticences, et d’avoir laissé votre avis sur mon texte, ou plutôt sur ce genre de texte. @Jano : Merci pour votre commentaire, Jano ! Vous semblez être l’un des seuls à avoir apprécié ce texte indépendamment de sa signification, au point d’en dire : « Un exercice surréaliste qui touche davantage les sensations immédiates que la réflexion proprement dite. » C’est une bonne chose d’avoir des avis aussi variés ! Et puis, parvenir à toucher la sensation immédiate est parfois le meilleur moyen de susciter la réflexion. Comme je le disais à Pascal31 : « Ma tâche, en tant qu’auteur, est de m’assurer que vous ayez envie de réaliser ce travail d’interprétation », donc de flatter la sensation immédiate (au moins un minimum) pour interpeller le lecteur et l’encourager à prendre le temps pour chercher à comprendre le texte. Après les différents commentaires que j’ai reçus, je me dis qu’il me faudra peut-être revoir cette idée… Concernant le pourquoi de ce fil, Framato a répondu à ma place et je suis assez d’accord avec lui. Je pense comme vous qu’un texte véritablement abouti ne devrait pas avoir besoin d’être expliqué par l’auteur. Cependant, je n’ai pas la prétention d’affirmer que mon texte est abouti. Si je l’ai proposé sur ce site, c’est afin de récolter des avis, des conseils, des critiques,… C’est pour pouvoir en discuter, essayer de comprendre ce qui a été et ce qui a moins été afin de le reprendre, éventuellement, ou au moins de ne pas répéter les mêmes erreurs dans mes futurs écrits. Il est donc tout naturel, dans cette optique, que je mette en place un lieu pour en parler, un lieu où j’analyse les différents commentaires qui m’ont été adressé, un lieu où j’explique mon texte (je ne sais si vous vous êtes déjà essayé à cet exercice mais, pour ma part, je le trouve très instructif et, si je l’ai fait, c’est autant pour moi que pour le lecteur). Je vous signale également que l’explication que j’en ai donné s’est bornée à n’être que formelle (je n’ai décrit que le mouvement et les articulations de ce texte pas, ou très peu, le contenu lui-même) de sorte que celui qui l’a lue avant de lire mon texte devra encore faire un certain travail d’interprétation. Je vous parle d’absolu, de dispersion, d’Ourobore, de Caducée, de force,… sans vraiment définir ce que j’entends par là. J’ai bien donné quelques pistes mais je crois que je n’allège pas tant que cela le travail d’interprétation requis pour comprendre ce texte. Mais je comprends parfaitement ce que vous avez voulu dire et suis d’accord avec vous pour dire que, à terme, l’idéal est de proposer un texte qui pourra se passer de ce genre d’éclaircissements. @Framato : Je ne suis pas sûr qu’on puisse effectivement penser les passages en italique comme un texte à part entière. Sur la forme sans doute que c’est le cas, mais je les ai conçus avec les passages en prose et non indépendamment. Je pense (sans certitude) que les uns pourraient en effet se passer des autres, mais cela entrainerait une perte de sens trop importante. Car les passages en prose offrent certaines clés pour ceux en vers, et réciproquement, de sorte qu’il n’y a pas indépendance des uns par rapport aux autres mais plutôt interdépendance. Cela dit, je suis assez mal placé pour juger de cette possibilité de lire les passages en italique sans ceux en proses. Il faudrait peut-être que je les fasse lire à quelqu’un qui n’a pas encore pris connaissance de la totalité du texte pour m’en rendre compte. Mais j’ai tendance à dire que cela risquerait fort de poser de gros problèmes de compréhensions… Merci aussi pour cet avertissement justifié concernant les phrases nominales. Je crois que vous n’êtes pas si loin en parlant de « tic ». J’aime aussi beaucoup ce genre de phrase, et je sais l’effet qu’elles peuvent produire lorsqu’elles sont bien placées. Résultat : j’en abuse… Il faudra que j’apprenne à en user avec modération et justesse. @Mona79 : Merci d’avoir lu mon texte et pris la peine d’essayer de le comprendre malgré vos réticences en première lecture. Je suis déçu que ça n’ait pas pu fonctionner pour vous, même après que vous ayez lu mes explications. Je ne pense pas que cela soit dû à une « culture supérieure » comme vous semblez le penser. Au contraire, si je ne suis pas parvenu à me faire comprendre, c’est moi et non le lecteur qui est à blâmer, même s’il serait illusoire, comme le fait très justement remarquer framato, d’espérer être compris de tous lorsqu’on écrit ce genre de texte… Encore merci à tous !
Contribution du : 07/06/2011 20:50
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Re : À propos de "Ourobore et Caducée" |
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Bonjour Lunar-K,
Heureux que mon commentaire vous ait quelque peu rassuré, et merci pour votre réponse. Personnellement, je commente peu, mais je commente beaucoup. Entendre : je commente assez peu de textes, mais quand je le fais, je prends souvent beaucoup de temps pour lire, relire, analyser, essayer de comprendre et commenter. Pour votre poème, l'ensemble m'a bien pris une heure et demie ou deux heures... Et votre texte mérite bien qu'on s'y attarde. J'aurais pu me contenter d'une première lecture et rejeter l'hermétisme, d'une lecture à haute voix et en apprécier le rythme. Mais j'avais envie de me confronter à la difficulté, et de chercher un moyen de rentrer dans le texte. Tous les lecteurs n'ont peut-être pas assez de temps. Cela dit, je suis loin d'avoir percé tous les détails, toutes les significations du texte. Vos réponses m'ont permis d'éclaircir un certain nombre de zones d'ombres (sur le rôle du caducée, sur la conception de l'amour, sur le faux infini et le vrai absolu...) ; et il en resterait sans doute d'autres, si je prenais le temps de m'attacher à nouveau aux détails... Cela montre la richesse et la densité de ce poème, ce qui pour moi n'est pas un défaut, mais une difficulté.
Contribution du : 08/06/2011 11:53
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"Chaque jour je me considérais comme sur le seuil de ma vie encore intacte et qui ne débuterait que le lendemain matin." Proust "L'avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l'avenir, on le fait." Bernanos |
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Re : À propos de "Ourobore et Caducée" |
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Peut-on se contenter d"avoir une appréciation uniquement musicale de votre poème, quand on ne connait pas les concepts que vous manipulez et que j'ai la flemme d'étudier: une musique violente, crue,désintégrante, d'un grand classicisme, psychédélique (peut-être), bien composée avec des plages d'improvisation pure, un peu comme un concert somptueux de tambours, de tam-tams, mêlé aux bruits de l'eau, des cascades, de la mer, d'orages et je ne sais quoi rajouter. Bien composée parce que j'ai aimé la mélodie romantique des refrains.
En tout cas, moi je l'enregistre dans les favoris de ma chaîne pour l'écouter quand j'aurai besoin de sortir de ma léthargie ! J'applaudis des 2 mains et si j'en avais plus j'applaudirai plus (simple logique)
Contribution du : 19/06/2011 00:55
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Re : À propos de "Ourobore et Caducée" |
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Mais bien sûr, vous pouvez vous "contenter" de cette lecture et, à vrai dire, je suis heureux que vous l'ayez fait ! D'abord parce que cette lecture vous a plu, mais aussi parce que vous êtes parvenu à saisir certains des thèmes que j'ai voulu aborder rien que par cette méthode.
Tout particulièrement, j'aime que vous ayez trouvé ce texte "originalement originel" (avec la redondance ). C'est exactement cela ! Je projette de développer cette idée dans un prochain texte, mais c'est déjà là : un retour aux origines originelles, aux fondements fondateurs,... Soit, à ce qui précède et rend possible la "création" (que cette création soit celle du langage, de l'univers, du sujet psychologique,... et quand bien même cette possibilité n'est peut-être que purement logique). Par contre, je ne suis pas sûr de bien vous comprendre lorsque vous dites que vous n'arrivez pas à mettre en face du "requiem cancéreux" (... j'aime aussi beaucoup cette expression ) une "référence de compositeur" ? Voulez-vous parler du narrateur qui ne serait pas explicitement définit ? En tout cas, merci pour votre commentaire et le point de vue tout à fait intéressant que vous avez décidé de prendre sur mon texte ! Je suis heureux qu'il fasse désormais partie de votre "playlist" et espère qu'il parviendra à accomplir le job que vous lui avez assigné !
Contribution du : 19/06/2011 10:03
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Re : À propos de "Ourobore et Caducée" |
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Maître Onirien
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"Requiem cancéreux": disons que j'ai été particulièrement sensible à une sorte de mélange détonnant d'une musique céleste (que je rapprocherai d'un New Age explosif, peut-être) et d'un énorme gargouillis dans les intestins provoqué par elle qui, par son rayonnement gamma, a provoqué un cancer que les rayons X ne peuvent pas traiter, d'où le Requiem. Mais c'est assez difficile de trouver les mots justes pour exprimer mes sensations à l'écoute de votre poème. Je les rapprocherai des sensations que j'ai ressenti à la lecture de Boris Vian, dans ma jeunesse, mais cela risque de vous paraître trivial.
Non, c'est une découverte sans précédent pour moi. J'ai essayé de trouver une musique dans les compositeurs de mes références qui m'aurait procuré les mêmes sensations mai je n'ai pas trouvé (Miles Davis dans Bitchees Brews peut-être, mais ça date). Non, vous êtes un nouveau né chez moi. Merci encore
Contribution du : 19/06/2011 11:40
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Re : À propos de "Ourobore et Caducée" |
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Je n'écoute presque jamais de musique pendant que j'écris mais un peu avant, histoire de me mettre dans le "bon état d'esprit". Pour ce texte, j'ai surtout écouté Akosh S. Unit et Cecyl Taylor. Pas mal de free jazz donc. Je ne pense pas connaître ce morceau de Miles Davis, je vais aller y tendre une oreille.
J'aime beaucoup Boris Vian moi aussi (l'écrivain, pas tellement le chanteur), mais je ne peux pas vraiment dire qu'il fait partie de mes influences pour ce texte. M'enfin, le rapprochement est plutôt flatteur tout de même !
Contribution du : 19/06/2011 12:13
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Re : À propos de "Ourobore et Caducée" |
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J'ai écouté Akosh dans Erdély. J'ai bien aimé le côté orient déchiré mais je préfère Rabih Abdoul Khalil. Dans le genre tristesse mon préféré, bien sûr, reste Munid Bachir, mais c'est un tout autre genre.Cecil Taylor ? Dans Choral of voice, ça m'a laissé complètement froid, mais au fond la congélation finale est peut-être notre destin, malgré ce que disent les savants. En tout cas on a déjà connu l'ère glacière. Je préfère écouter les lacs qui craquent quand la glace se fend.
Contribution du : 19/06/2011 17:57
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Re : À propos de "Ourobore et Caducée" |
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Citation :
Ah bon, parce qu'il existe une version audio d' "Ourobore et Caducée" ? Où peut-on la trouver ? J'aimerais bien découvrir ça !
Contribution du : 19/06/2011 18:14
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Re : À propos de "Ourobore et Caducée" |
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Maître Onirien
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Meleagre:
Il faut vous le chanter avec un accompagnement musical entre copains et vous l'enregistrer pour le mettre dans votre playlist. Pour l'accompagnement, il y a quelques pistes ci-dessus (lol)
Contribution du : 19/06/2011 18:31
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