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Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





A propos de Parfum de lys et fracas de métal
Expert Onirien
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05/09/2009 17:49
De France - Grenoble
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Merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire et au-delà de commenter ce texte.

Ce texte est en effet un mélange de genres, glissant d'un vers libre à un vers extrêmement contraint.

A l'origine (avant correction), toute la partie libre avait été rédigée sans ponctuation, de manière à marquer encore plus fortement le clivage des deux genres.

L'encyclopédie Wikipedia nous livre ceci à l'entrée Henri II :
Citation :
Le 30 juin 1559, à Paris près de l'actuelle place des Vosges, célébrant le mariage de sa fille Élisabeth avec Philippe II d'Espagne, il combat contre Gabriel de Montgomery, capitaine de sa Garde écossaise, qui le blesse d'un coup de lance dans l'œil.
Malgré les soins des médecins et chirurgiens royaux dont Ambroise Paré, autorisé à reproduire la blessure sur des condamnés afin de mieux la soigner, et de Vésale, envoyé de Bruxelles, il meurt dans d'atroces souffrances le 10 juillet 1559.
En 1546, l'astrologue Nostradamus aurait mis en garde la reine : le souverain devait éviter tout combat singulier aux environs de la quarante et unième année. Henri II venait d'avoir quarante ans. Le quatrain I-35, par lequel Nostradamus aurait anticipé la mort de Henri II est l'un de ses plus célèbres, mais ni Nostradamus, ni ses contemporains n'ont relié le quatrain à l'évènement :
« Le lion jeune le vieux surmontera
En champ bellique par singulier duelle,
Dans cage d'or les yeux lui crèvera,
Deux classes une puis mourir mort cruelle. »


Le texte emprunte un style et un parler courtois pour relater ce qui est une campagne de publicité, de réconciliation, où le paraître est déterminant.
D'où le :
"Pour allumer les cœurs
rien ne vaut un tournoi ;
les sires font les beaux,
les dames font les belles."
et ce pesant et insistant beaux/belles dont la redondance a pu troubler.

Un mot sur le lion rampant de ses armes :
"Montgomery met à mal
la noblesse française,
le lion rampant de ses armes ne rugit que de trop."
Montgoméry est capitaine de la garde écossaise, sur ses armes se place fort naturellement le blason des rois d'Écosse : blason d'or au lion rampant de gueules armé et langué d'azur au double trescheur fleuronné et contre-fleuronné du même.

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En ce qui concerne la villanelle, en vers de sept syllabes sur deux rimes, jugée indigeste par un certain nombre de commentateurs, elle est la façon dont on aurait pu porter la nouvelle au 16ème siècle, sous une des formes travaillées et contraintes qui avaient cours en ces temps reculés.

J'entends certains penser : vive la modernité !
Alors pardonnez cet écart dans un monde qui a vécu et à qui je voulais lancer un simple clin d'œil littéraire.

Contribution du : 28/11/2009 14:50
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Re : A propos de Parfum de lys et fracas de métal
Chevalier d'Oniris
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Ce n'est pas un écart. Je me suis "attaquée" récemment au rondeau façon Charles d'Orléans. Pas évident, mais jouissif.

Contribution du : 28/11/2009 14:56
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Re : A propos de Parfum de lys et fracas de métal
Expert Onirien
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24/09/2009 18:53
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Merci pour tes explications historiques, Lapsus.

Je te redis que j'ai trouvé bien vu l'enchaînement entre le récit des festivités en vers libres et la villanelle. Et pour ma part, je ne considère pas ton choix comme un écart, mais bien comme une façon imagée et contextualisée de traduire comment pouvaient être transmises les "nouvelles" au 16ème siècle.

Bonne continuation

Chene

Contribution du : 28/11/2009 16:39
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Re : A propos de Parfum de lys et fracas de métal
Maître des vers sereins
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Merci pour ces précisions, c'est toujours intéressant de suivre un voyage de mots.

Je ne suis pas retourné voir le texte et les commentaires, ça peut être difficile de proposer un travail comme celui-là, la villanelle entre autre est une forme assez lourde aujourd'hui, un premier regard n'a pas de raison de s'y retrouver à priori, et pourtant c'est bien un des "boulots de poète" de faire voyager son lecteur, alors bravo et bon courage.

Contribution du : 28/11/2009 18:44
_________________
Un Fleuve
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Re : A propos de Parfum de lys et fracas de métal
Organiris
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"J'entends certains penser : vive la modernité !
Alors pardonnez cet écart dans un monde qui a vécu et à qui je voulais lancer un simple clin d'œil littéraire."
Oui la modernité, et le présent, et le passé: nous sommes tout cela.
Et ton poème fut une lecture plaisir.
Merci Lapsus!

Contribution du : 28/11/2009 19:52
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