Citation :

Eh merde, j' arrive pas à selectonner pour faire une citation.
Je voulais juste rebondir sur " j' adorais écouter Sartre parler ... "jusqu' à " .. ne m' importe pas " dit bidis.
Idem pour moi en ce qui concerne sartre.
S' agissant d' ancelly, ce n' est pas vraiment la même chose, il est encore vivant, bien que virtuellement, et il est dans l' actualité onirienne.
Alors oui, je susi faible, très faible
Et j' ai eu besoin de sa mise au point pour me distancier.

Et en plus je vois que ça flood grave de chez grave, mesdames.

Moi je n'arrive pas à faire : "X a écrit"... Chacun ses épreuves...

NB : En l'état actuel de nos connaissances, il est fort possible qu'Ancelly soit vivant réellement, et non pas seulement virtuellement.

NB, ce sont mes initiales, donc je me sens plus que concernée. Je n' en doute pas non plus , pattie

Pour moi, ce n'est que mon avis, ce poème est impudique, mal écrit et il ne m'apporte absolument rien. La morphine, les douleurs neurogènes permanentes je connais aussi du matin au coucher et bien sûr à l'instant où j'écris ces lignes, mais cela intéresse qui? Certainement pas les oniriens... Et encore moins dans un poème "public".
Ce texte est-il fait pour provoquer de la compassion chez le lecteur? De la révolte? Moi je ne vois dans ce texte qu'une litanie de grossièretés ( "me troue le cul"????) sans aucun intérêt. A mon sens la douleur n'est pas une "salope", pas plus qu'elle n'est "féminine" si ce n'est dans son orthographe, et je trouve cela facile, manicchéen, et pour tout dire franchement nul. Voilà mon avis sur ce "poème".

Je ne le commente pas car je trouve que 20 coms pour un texte pareil c'est plus que suffisant....

eh bien, ce n'est que mon avis aussi, et pourtant je n'ai pas particulièrement "adoré" le poême d'Ancelly, je ne suis pas d'accord avec toi, Notrac, je trouve pour ma part que ce n'est pas parce qu'un texte est métaphorique qu'il ne transpire pas d'impudeur non plus...
Je trouve même parfois qu'à force de "métaphorer" on en dit encore plus sur tout ce que l'on voudrait tellement cacher de soi de son intime et de sa propre souffrance... finalement, les extrêmes se rejoignent comme toujours... mais dans les deux cas je ne vois pas pourquoi une souffrance serait moins à prendre en cause qu'une autre... et même je ne vois pas pourquoi la souffrance réelle de quelqu'un, dûe à une maladie ou autre, aurait plus le droit de s'exprimer qu'une autre... On a tous nos "niveaux de souffrance", et notre propre perception de celle-ci, c'est sûr, il n'est pas évident de la faire partager, et peut-être encore moins d'essayer de la faire comprendre à quelqu'un... Moi je pense juste qu'on est ici, sur Oniris, parce que l'on est tous un peu des "artistes" et que être un artiste, à quelque "niveau" que ce soit... c'est toujours un peu souffrir... vouloir l'exprimer, vouloir le partager... à tord ou à raison
Et Notrac, quelle qu'elle soit je respecte ta souffrance

Edit Pat : j'ai effacé les doubles... j'ai gardé le dernier qui me paraissait plus complet. (s'il manque quelque chose, dis-moi, je rajouterai... j'ai lu un peu vite, mais il me semblait que c'était le même post, juste la fin qui changeait...)

Merci mais je n'ai n'ai nul besoin qu'on respecte ma douleur, (d'ailleurs faudrait savoir, c'est une salope ou on la respecte? Bref...) et je trouve ce poème impudique, après je conçois totalement qu'on ne soit pas d'accord avec moi, c'est tant mieux même. J'ai moi-même beaucoup écrit sur le sujet et il ne me vient pas à l'idée de l'exposer ainsi surtout exprimé de cette façon dans l'unique but de provoquer de la compassion. Je trouve cette démarche pathétique, ce n'est que mon avis.

Je crois qu'on "s'égare" notrac, il me semble que l'auteur lui-même a parlé d'une douleur musculaire, une crampe quoi... donc pas de quoi fouetter un chat (quoi que ? )... Et puis je le redis puisque tu insistes sur ta propre notion de la pudeur... et bien pour moi certains textes bourrés de métaphores sur le mal-être, la dépression etc... sont autant impudiques, voire même plus dans certains cas... mais souvent cela ne m'empèche pas de les aimer quand même (doit-être une peu impudique moä alors !!)

Ah ok, une sacrée crampe alors... Qui se soigne au myolastan et à la morphine... Bref, je m'en fous de ce poème en fait et je contribue à ce qu'on parle de lui, alors j'arrête ici mes "égarements", bien à vous...

Et les métaphores n'ont rien à voir là dedans, désolé... Justement parce que ce sont des "images"...

ps Le "poème" est d'autant plus impudique s'il ne s'agit "QUE" d'une crampe par rapport à ceux (et je ne fais pas de violoneries en parlant de moi) qui souffrent réellement, même si on ne pas peut hiérarchiser les douleurs, car ceci est vulgaire...

et si on parlait un peu d'autres choses :

des vacances qui arrivent,
de la mer qui vous attend
des bateaux de bois à la dérive
lorsque souffle le vent ?
donnons au corps la liberté
à l'esprit un peu de bonté
et dans quelques jours
nous parlerons tous d'amour