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Re : À propos de "Salut romain"
Maître Mêmepavu
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Il fallait lire Pat comme étant un diminutif de Pattie. OK, je me suis trompé, manque d'entrainement sans doute. Alors bonsoir et grand merci à Pat et Pattie

Contribution du : 03/07/2011 23:11
_________________
Et sans les mains te toucher de Catherine Peintre, chez Edilivre.
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Re : À propos de "Salut romain"
Visiteur 
Bonjour Coquillette,

A peine de retour et déjà un com, je suis gâté !

Citation :

"Lire les trépassés, c'est connaître par avance l'épilogue de sa quête."
Je ne dois pas trop comprendre cette phrase parce qu'à première vue, je ne suis pas d'accord, ou alors je manque de sensibilité.


Je ne comprends pas toujours immédiatement moi-même ce que j'écris, tout en sachant pourtant que c'est juste. Je suppose que je ne suis pas le seul dans ce cas. Serait-ce ça, l'écriture automatique ? Je ne crois pas parce que je passe énormément de temps à écrire parfois une seule phrase. Ce terme "quête" cache sans doute des tas de choses, dont le fait de toucher à l'esprit d'un être humain à travers ses écrits, essayer de comprendre UN homme, car comprendre LES hommes me parait être une tentative vaine ou du moins hors de ma portée. C'est ainsi qu'entamer toute l'oeuvre d'un seul homme peut s'apparenter à une quête et le terme ne me parait pas galvaudé.
Quant à "l'épilogue", je trouve que manchaballe s'est plutôt bien exprimé à ce sujet, dans son com.


Citation :

"Il est mort. C'était sa décision, il y a trente ans déjà, mais je ne lui en veux pas car je sais que nous allons nous revoir souvent." est-ce que ça n'irait pas en contradiction directe avec "Lire les trépassés c'est connaître par avance l'épilogue de sa quête" ; ou plutôt on dirait qu'il y a deux idées contraires qui se côtoient.


Je ne crois pas que ça soit tellement en contradiction si l'on prend en compte l'explication de la "quête" ci-dessus.
Et puis, la vie et la mort se cotoient. Ca n'est pas un choix, et encore moins original de l'écrire. Il y a toutefois un peu d'immortalité au travers de l'oeuvre qui survit à son auteur.

Ce que tu écris ensuite est d'ailleurs intéressant et apporte de l'eau à cet étrange moulin :
Citation :

Relire à satiété pour en-quêter encore, sur soi, sur l'autre, ou relire encore, pour nier soit le manque à venir, soit la disparition, soit afin de chercher à réécrire sa fin propre, à nier que "lire les trépassés c'est connaître par avance l'épilogue de sa quête".



Citation :

Un petit quelque chose que j'ai toujours envie de corriger quand je le vois : "Je me souviens, de mon enfance à ce propos, que maman me disait que lorsqu'un cadeau n'était pas cher payé,"
Est-ce qu'il ne vaut pas mieux écrire : "Je me souviens, de mon enfance à ce propos, (de ce) que maman me disait [...] lorsqu'un cadeau n'était pas cher payé," mis à part l'alourdissement de la phrase dans le deuxième cas, est-ce qu'ainsi la phrase n'est pas plus "facile" ?
Pourquoi il y a une virgule après je me souviens, de mon enfance ?


Il me semble que tu réponds à ta première question par ta seconde.
Si des virgules entourent "de mon enfance à ce propos", c'est qu'on pourrait le supprimer complètement :
-> "Je me souviens que maman me disait que lorsqu'un cadeau n'était pas cher payé, ça ne comptait pas."
"de mon enfance" vient préciser le contexte et "à ce propos" rattache la phrase à ce qui précède. Quant au fait de lier "de mon enfance" à "à ce propos" directement, sans virgule, ça donne un rythme qui personnellement me plait beaucoup. En fait, j'aime beaucoup cette phrase.
Des gens plus qualifiés que moi en grammaire et syntaxe pourraient, s'il passent par ici, confirmer la correction de cette phrase ou au contraire me taper sur les doigts.
Quelqu'un qui pourrait ? HELP !


Citation :

j'aime beaucoup le passage consacré au poivrot mais je ne le trouve pas lui, en tant que poivrot, très crédible. Pas assez ivre, il me semble, pour être qualifié de poivrot.


Je ne te demanderai pas de lire tout ce qui précède, dans ce forum. Je te dirai simplement que la scène décrite est une scène que j'ai vécue. Ce personnage est bien réel et s'est comporté exactement de la manière décrite, a prononcé exactement les phrases que j'ai simplement rendues. Mais tu as raison, ça n'est pas pour autant que ça parait crédible au lecteur. Et là, je me rends compte que j'ai failli dans mon boulot. Il y a deux trois choses, des détails, infimes peut-être, qui indiquaient clairement que ce type était un poivrot. Le fait de haranguer les passants sans attendre nécessairement de réponse, le fait qu'il était affalé sur sa chaise, le fait que c'était la fin de matinée, moment où des buveurs occasionnels ne sont en général pas ivres, le fait que la tenancière souriait, regardait l'homme avec un regard complice, trahissant que ce devait être un habitué de l'endroit et de son comportement. Bref, des tas de choses qui ne sont pas dans le texte : c'est là que j'ai failli.


Merci pour ta lecture attentive.

Contribution du : 14/07/2011 10:30
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Re : À propos de "Salut romain"
Visiteur 
Bonjour Incognito

Merci pour tes réponses.


Au sujet de cette phrase : "Je me souviens, de mon enfance à ce propos, que maman me disait que lorsqu'un cadeau n'était pas cher payé,"

suis toujours aussi dubitative.
Mais c'est toi le boss.
N'empêche, je me permets d'insister, après tout, je suis là pour apprendre.

"je me souviens, de mon enfance à ce propos,
Ca ne coule pas dans ma lecture
A ce propos, je me souviens de mon enfance,
Assied le souvenir de la même façon, le raccroche à la phrase précédente de la même façon, et l'entre-virgulage peut être supprimé de la même façon.

Question : pourquoi - dans ce cas précis et nul autre - se donner la peine de préciser quelque chose si c'est pour l'encadrer de deux virgules qui supposent qu'à la lecture, cette précision pourra être enlevée ?
Moi tout ce que je vois c'est que cette précision, mise entre deux virgules, si elle n'est pas importante pour le lecteur, l'est pour l'auteur.


Qu'il soit écrit :

"Je me souviens, de mon enfance à ce propos, que maman me disait que..."

Ou écrit :

A ce propos, je me souviens de mon enfance, que maman me disait que...

Je m'aperçois que ce qui m'embête encore plus c'est ce :

"que maman me disait que lorsqu'un..."

A moins de réécrire totalement la phrase, ce que je ne peux faire qu'en mon fort intérieur, je ne vois pas comment résoudre ce problème (qui est le mien, toi tu n'en as pas à ce sujet)

"de ce que" ne l'arrangeant en rien,
ni le fait de supprimer ou pas ce qui est précisé entre virgules.


Au sujet du poivrot :

Citation :
Il y a deux trois choses, des détails, infimes peut-être, qui indiquaient clairement que ce type était un poivrot.


dans ta vision personnelle d'un poivrot, pas dans la mienne...

Dans ma vision personnelle, un poivrot a un visage bouffi, un nez et des pommettes rougies, des yeux larmoyants, des paupières fripées et tombantes, une attitude zigzagante, un discours haché ou décousu. Ce gars là, de mon point de vue, picole du soir au matin et de fait je peux le qualifier de "poivrot"

Rien de ce qui décrit cet homme dans ta nouvelle ne m'affirme qu'il en est un, qu'il a de jour comme de nuit, le nez dans la bouteille.
Il a bu un coup de trop, il a arrosé un événement qui le regarde mais de là à le qualifier de visu de "poivrot"... je n'y arrive pas.

Contribution du : 14/07/2011 14:18
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