Je veux remercier ici le Comité Éditorial qui a bien voulu publier ce texte, les correctrices qui se sont penchées dessus, mes lecteurs et commentateurs.

On pourrait dire que, pour six commentaires, je pourrais me casser un peu le tronc et remercier chacun individuellement, mais il se trouve que plusieurs commentateurs relèvent les mêmes défauts. Du coup, une réponse groupée est plus pratique.

Ainsi, je crois relever dans vos commentaires, Salamandre et MonsieurF, un regret que je n'aie pas davantage creusé les personnages, et de votre côté Salamandre un reproche de la "recherche de formule", ce qui est souvent une facilité, j'en conviens volontiers. Ces deux commentaires pointent à mon avis un défaut récurrent dans ce que j'écris : la rapidité, au risque de la superficialité. Vous faites bien de me le rappeler, promis je me soigne ! Je m'astreins à développer mes textes à petits pas, mais il m'arrive encore de retomber dans mes errements quand l'idée est simple et séduisante (pour moi), comme ici.

Palimpseste, Laure, Acratopège, vous coincez sur la fin. L'explicitation est une question de dosage dans les textes, surtout ceux à éléments... euh, irréalistes, comme celui-ci : trop expliciter entraîne le risque d'ennuyer le lecteur et de briser le rythme, pas assez de le perdre. Désolée que le dosage ne vous ait pas convenu : la moitié des commentateurs, cela signale sans doute un réel problème. Pour éclaircir les choses : Bill n'est pas un extraterrestre mais un humain petit, pâle et chauve. Quand il a dégringolé du ciel et s'est défait de sa carapace protectrice argentée, les ploucs de Roswell l'ont pris pour un extraterrestre. Alors, je ne vais pas vous dire le contraire : les indices sont plutôt parsemés dans le texte !
Soit dit en passant, j'ai effectué lors de l'écriture de Se balader bien plus de "recherche documentaire" (si j'ose employer un terme aussi bouffi pour quelques clics Internet) que d'habitude : j'ai cherché un état des États-Unis pas trop loin du Nouveau-Mexique, et une ville dans le bon coin de cet état. Satanta existe bien.
Bon, c'est quand même n'importawak parce que, entre-temps, j'ai appris que les tornades ne parcourent que quelques kilomètres, aucune n'aurait pu balader Bill sur la distance.

David, je trouve amusant que tu m'aies délivré la meilleure évaluation jusqu'à maintenant (je ne perds pas espoir) : tu as très bien saisi ce que je voulais faire passer dans le texte, et tu es un auteur notoirement "hermétique" (no offence, je t'ai dit plusieurs fois que j'avais du mal à capter tes textes, et il me semble que je ne suis pas la seule). Comme j'ai eu l'occasion de te le dire, il semble bien que te côtoyer ici ait influencé ma manière d'écrire. Je suis en tout cas heureuse et flattée de t'avoir touché, je te considère comme un lecteur exigeant.

Je n'ai pas peur de le répéter : merci à tous, vous qui m'aidez à être attentive à ce qui cloche dans mon écriture ou qui me faites enfler la tête d'auto-satisfaction ! Je tâche de faire mon beurre de tout.

Citation :

Ben tiens, appelle-moi Bill pendant tu y es, je vais me faire une tornade, moi...

Eh bien, si tu es en France t'as de la chance, avec le réchauffement climatique il me semble qu'on devrait en voir de plus en plus souvent ! Une aubaine pour les déçus en amour...