Je veux remercier ici le Comité Éditorial qui a accepté d'inclure ce texte dans le catalogue d'Oniris, les correcteurs qui se sont penchés dessus, ses lecteurs et ses commentateurs.

Je peux tout à fait comprendre la frustration, voire le mécontentement de ceux qui trouvent une discordance entre la forme et le fond, un insuffisant développement de l'idée. Le texte, comme il m'arrive parfois, vient d'une image apparue dans ma tête, très vive et nette, mais sans ou presque sans arrière-plan. Celui-ci résulte d'une construction intellectuelle après coup et n'est pas forcément satisfaisant ! Merci à vous, macaron, Palimpseste, Pascal31, Charivari, widjet, Lobia, d'avoir relevé ce qui vous plaisait ou ce qui vous paraissait plus faible dans le texte, cela ne peut que m'aider.
widjet et Lobia, vous regrettez la présence des phrases entre parenthèses, et ça c'est amusant : je les ai rajoutées parce que je craignais qu'en l'état le texte fût trop court pour une nouvelle présentée sur Oniris. Ces quelques précisions sur le monde post-apocalyptique présenté n'étaient pas là à l'origine. Je ne sais toujours pas si je les garderai, d'autres lecteurs ayant au contraire, me semble-t-il, apprécié une mise en perspective ; pour ma part, en relisant, je reste ambivalente.

Lunar-K, je trouve fascinante dans tes commentaires cette manière que tu as d'aller plus loin, de lire dans les textes des choses que je ne savais certes pas y avoir mises ! En écrivant celui-ci, je me rappelle très bien avoir eu un moment d'agacement parce que j'y trouvais un symbolisme facile, plutôt concon. Comme lecteur, tu es allé plus loin. Merci à toi.

Acratopege, Pimpette, rosebud, fugace, MissNode, pieralun, sans doute ne vous étonnerai-je pas en vous disant combien cela m'émeut de pouvoir me dire qu'une idée dans ma tête, mise en forme, est parvenue à toucher des lecteurs, à éveiller chez eux des émotions. Ce qui me fait très plaisir, c'est de voir que ce sont des choses diverses qui vous ont interpellés, que donc le texte présente plusieurs facettes... Cela m'encourage à continuer. Grand merci à vous.

Bon, et sinon qu'est-ce que je voulais dire ? Ah oui, merci. À bientôt dans ces couloirs virtuels.

Mon avis personnel sur les phrases entre parenthèses : ce sont elles qui m'ont servi d'ancrage pour confirmer mes sensations nées au début du texte, puis dérouler mon imaginaire sur ce monde du futur.
Tout l'intérêt du texte court est de laisser le lecteur libre de "décoller" vers la base spatiale qui l'inspire... mais sans appui, sans un minimum de socle "spatio-temporel", le décollage "queute"... chez moi, en tous cas : sans ça, je passe mon temps de lecture à partir vers X hypothèses, ce qui m'empêche d'entrer dans le texte, et me lasse... le lecteur a quand même besoin d'être un minimum pris par la main.

Citation :

Bonsoir O enfin... euh, Miss,

Qu'est-ce que tu nomme "queuter" exactement ? Non sans rire je suis désolé mais j'y vois sûrement autre chose que ce que tu voudrais que je comprenne ? hum ! Me trompé-je?

Amitiés,

L.

ps: par contre je suis ok avec toi... le texte qui ne m'invite pas à la lecture me fait chier grave... pourtant je n'aime pas les textes racoleurs et léche c (et Socque de ce coté on peut pas dire qu'elle tapine le lecteur hihihi ! ! !) c'est plutot genre à te secouer grave...

allez la bise

Citation :

Oui... c'est un peu ce que je me suis dit moi aussi en première lecture. Une espèce d'optimisme complètement naïf qui dirait en gros qu'il y a toujours une lueur d'espoir même dans la pire crasse. Il n'empêche que, même si c'est effectivement le symbolisme qui apparaît de la façon la plus immédiate, je ne pense pas qu'on puisse le tenir jusqu'au bout (ou alors moyennant quelques arrangements plus ou moins biscornus). Notamment de ce fait que les concitoyens de ce chasseur d'ange ne le portent clairement pas en haute estime. Ce pourquoi j'y ai davantage vu une espèce de gourou mal intentionné qui profite de la misère de l'autre pour y prêcher sa bonne parole.

Quoi qu'il en soit, j'en retiens surtout la grande ouverture interprétative. Je me rends d'ailleurs compte que j'apprécie de plus en plus les nouvelles de ce format, extrêmement concises, pour cette même raison. Au fond, on n'est pas bien loin de la poésie en prose, tant ce registre est exigeant au niveau de l'écriture. Il faut que ça fasse mouche directement, sans le moindre tour de chauffe et sans trop forcer non plus sur le détail. Une façon sans doute de faire du narratif en échappant aux codes de la narration.

C'est quelque chose qui me plaît et m'intéresse beaucoup en tant que lecteur, et je dois dire que c'est un véritable plaisir de te voir évoluer là-dedans, tant ton style correspond bien à ce que j'attends de ce type de texte.

Encore bravo !

Citation :

L’air raréfié, les papillons qui n’existent plus qu’en image, oui, ce sont des indications intéressantes. Ce qui me dérange dans la dite parenthèse c’est moins le fond que la forme : « mais c’est l’expression », qui est un peu incomplet ; le « plus non plus » ; et tout le passage sur les « dirigeants », superflu, et même déplacé ; j’aurais imaginé qu’il n’existe plus de compresseurs (ni d'ailleurs de dirigeants) dans ces temps où il faut suspendre un ange pour amener de la lumière.

Citation :

Ouais, et aussi du fait qu'on y massacre sa gueule, à , pour avoir un peu de lumière en bas, et qu'il faudra recommencer dans quelques jours.

@ Socque & Lunar-K : c'est ça qui est réussi dans le texte (et sa contrainte du "très court")... cet univers et sa mise en perspective avec le nôtre sont campés en très peu de traits bien appuyés : on ne s'installe pas dans une ouate, on chemine très vite, de la symbolique aux personnages, des personnages à la civilisation... jusqu'au(x) message(x) : la perspective avec la nôtre-civilisation, ou bien "de l'utilité de la beauté", et à l'envi

@ Aldénor : j'ai ressenti en première lecture le décalage de style que vous évoquez ; puis j'ai lu ces parenthèses plutôt comme une occasion de cerner le personnage, le situer dans une "catégorie sociale" en le faisant "penser-parler" tel qu'il est dans la vie ordinaire... et puis il y aurait cet autre aspect du chasseur - celui qui sait "traquer la beauté" celui qui est un peu, comment dirais-je... poète un peu, voyez... c'est celui-là qui s'exprimerait le plus souvent dans un "penser-intuitif" moins plancher des vaches. Enfin, ce fut ma lecture, en tous cas.

@ Lunar-K : je vous rejoins cent pour cent dans votre deuxième paragraphe apologique du texte court (sauf que vous savez le dire beaucoup mieux et clairement que je n'ai su le hocqueter laborieusement)

[EDIT] @ Labrisse : justement, j'ai pensé à toi cher F.. pardon ! Labrisse !... en évoquant le plancher des vaches bah oui, que veux-tu l'ambivalence me poursuit et l'écriture dit toujours la vérité, c'est ça ?

Citation :

héhéhé ! ! !

Je n'ai pas encore commenté ce texte (je commente trop peu) mais je dois dire que je l'ai vraiment beaucoup aimé.

Je suis admiratif qu'il puisse contenir tellement en si peu de mots. La place du non dit y est très grande.

Je vous remercie pour cette petite perle de précision et ne manquerai pas de le commenter dès que j'en aurai le temps.

C'est du beau travail en tout cas. Vous méritez tout mon

Merci beaucoup ! J'attends votre commentaire avec impatience... (Quand et si vous voulez, hein, je veux pas non plus que vous vous sentiez obligé.)