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À propos de "Steppe"
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Bonjour à vous,


Merci à tous ceux qui accompagnent la publication de ce poème : Steppe


C'est la toute fin du poème qui m'a inspiré le curieux préambule désir d'Allemande. Les voitures de police ont, là bas, des bandes vertes sur fond blanc, c'est la Zei pour "Polizei", comme l'appelait un ancien collègue qui avait fait son service dans ce pays. Les sonorités de l'allemand ont souvent un côté ludique, à l'instar d'un Louis de Funès les singeant habillé en soldat de la Wermarcht dans la septième compagnie avec ses artung et ses schnell.

Il avait un talent de conteur, je ne sais pas s'il écrit mais oralement, il semblait pouvoir développer un récit dans n'importe quelle situation. Le genre de récit dans le genre de situation où la distraction du moment l'emporte largement sur toute inquiétude quand à la sincérité des propos. Il n'avait rien à voir avec quelqu'un qui tenterait de faire avaler des couleuvres, il savait agrémenter le réel d'évènements, pour tenir une narration. C'est ce que j'appelle un talent de conteur, un savant mélange du presque vrai et du un peu faux. Bien entendu, le moindre éloignement dans ce qui était raconté semblait ouvrir des portes à l'imaginaire, ça ne commençait jamais par "Dans la pièce à côté... " un principe de ce talent de conteur était que les spectateurs ne devaient pas pouvoir facilement vérifier les détails de l'histoire, même si le public en l’occurrence se caractérisait un peu par son indifférence plus ou moins lasse. L’Allemagne pouvait tout à fait suffire pour un peu d'exotisme.

Si j'ai un désir d'Allemande, c'est peut-être un peu pour ce talent là, c'est ce que j'ai voulu appelait une "Steppe" dans ce poème, comme une sorte de champ des possibles où l'imaginaire s'en irait galoper.

Je n'ai pas ce talent de conteur, mais j'ai ma steppe pourtant, et le poème la met en œuvre, parce que à contrario du précédent, elle s'exprime peu à l'oral. Il faut dire que les humains y réagissent un peu comme parfois des lecteurs, et que je n'ai pas toujours le courage de cet étrange aspect de ma personnalité qui consiste à tordre le réel comme l'imaginaire d'ailleurs, mais sans aucun souci de vraisemblance, et même avec un souci d'invraisemblance.



C’est un bruit de moteur, un rouge de tomate,
En écho d’une chambre où des ombres parmi
Le reflet d’un visage ont un air endormi ;
C’est un goût d’hirondelle, un reflet d’aromate.

En prenant la cuillère alors qu’elle comate
Au café du bordel, où l’amour raffermi
Prend des cours de migraine auprès de sa fourmi,
C’est un vertige où signe un pudique automate.

À l’abri de sa brume un neveu de mérou,
La cheville à l’oreille, en prend pour son Pérou
Jusqu’à tant qu’une éclipse en distille la perte.

Au plus long du guidon de cet ancien banjo,
Rechercher jusqu’à la torture navajo
Le silence encombré de sa police verte.



Il y a cinq "C'est un... ", certains n'apparaissent pas explicitement mais sont compris par les virgules : un bruit, une couleur, un goût, un reflet, un vertige. Si je compte les sens, ça ne colle pas explicitement, mais l'odorat serait sans doute dans le "reflet d'aromate" et le toucher dans le "vertige", peut-être "l'amour raffermi" juste avant, lol. Le principe du souci d'invraisemblance est de continuellement reformuler, ne jamais écrire par "blocs". Ce n'est pas encore très nette cette notion pour moi, mais je pense que l'écriture fonctionnerait ainsi : on utiliserait fréquemment des blocs de mots pour s'exprimer, et je mélange les éléments de ses blocs dans le poème. Les aromates n'ont pas de reflets, par exemple, le souci d'invraisemblance est respecté.

Il invalide une lecture linéaire et il est difficile alors de verticaliser la lecture : on dit "lire en diagonale", il suffit d'imaginer des degrés pour comprendre "verticaliser une lecture". Plus une lecture est linéaire, plus on peut la verticaliser facilement.

Le souci d'invraisemblance me permet de garder le lecteur, ou la lecture, à l'horizontale et ça, c'est important pour le rythme, pour l'harmonie même, que je tente de créer avec le poème. C'est pour ça que je mètre, que je rime, que je strophe, ce n'est pas pour informer le lecteur de quelque chose d'aussi trivial que "l'ascenseur est interdit aux enfant de moins de 36 mois non accompagnés". Ça, ça peut se lire en diagonale, et même complétement à la verticale. C'est un "bloc" au sens limpide et sans discussion potentielle à priori.

Steppe parle d'une façon de s'évader qui se trouve en poésie, sous des formes si multiples que ça justifie à mes yeux de n'en définir aucune précisément, suivant ce fameux, j'espère, souci d'invraisemblance. Ça ne sert pas à exclure qui que ce soit, mais à faire une place à tout le monde, je ne voudrais pas refaire l'erreur de Noé avec les licornes :)



@Merseger : Je suis heureux si le poème a pu distraire. Pour la dernière rime, j'ai prononcé en français les deux mots, et ma première réaction à la remarque fut qu'il suffisait de prononcer également "banjo" à l'espagnol, mais ce n'est pas satisfaisant, je ne m'étais pas tant penché sur le vocabulaire.

J'ai trouvé les codes phonétiques, ils sont différents mais aucun des deux mots ne seraient espagnols. Si j'ai bien interprété, on peut prononcer "bangeot" ou "bandjo" pour "banjo" et "navajo" n'aurait ni J ni R mais se dirait "nava 'ho" (il y a deux orthographes : navajos/navahos).

C'est sous réserve de ce que j'ai cru comprendre, les tableaux de signes phonétiques me sont assez ardus.


@Miguel : J'ai trouvé deux sources pour cette expression "jusqu'à tant que... " considérée au mieux comme un archaïsme ou un régionalisme, mais bon, les vers classiques sont un peu des jacuzzi pour les archaïsmes justement :

"Oui, je juge, je juge. Quand je leur dis : ça va. Jusqu’à tant que ça n’aille plus. — (Maurice Tardif et Claude Lessard, Le travail enseignant au quotidien, 1999)"

http://fr.wiktionary.org/wiki/jusqu%E2%80%99%C3%A0_tant_que

"Ne dites plus :
jusqu'à tant que...
samedi 30 août 2003

Certes, l'expression s'est rencontrée sous la plume de nos meilleurs classiques. Certes, par coquetterie, quelques-uns de nos auteurs modernes s'ingénient à la maintenir en vie. Certes, on a pu en justifier l'emploi par la volonté de marquer l'insistance jusqu'au résultat : n'est-elle pas, remarque Grevisse à la suite de La Palice, « le résultat du croisement de jusqu'à et tant que » ? Il n'en reste pas moins que ce tour est considéré, de nos jours, comme archaïque ou régional. Qui pis est, il n'est pas toujours compris de ceux qui en usent : des écrivains aussi expérimentés que Montherlant ou Cesbron ont écrit « jusqu'à temps que » ! Mieux vaut donc, aujourd'hui, recourir à jusqu'à ce que. Ou, pour peu que le subjonctif (obligatoire dans ce cas comme dans le précédent) mette mal à l'aise, à jusqu'au moment où. La nuance d'incertitude s'en trouve gommée... mais on n'est jamais trop prudent !"

http://www.parmotsetparvaux.fr/cpmf/cpmf64.html

La confusion fautive évoquée "jusqu'à tant que/jusqu'à temps que" m'a fait penser à celle revendiquée elle aussi comme fautive pour "autant pour moi/au temps pour moi" alors que j'ai une profonde impression de confusion de sens dans la correction de cette dernière expression, qui supprime l'égalité pourtant au cœur de son usage.


@socque : Pour résumer ce que je dis au début, steppe parlerait de voyage intérieur, de laisser courir son imagination, sans construction tel que ça peut se faire dans un récit. Comme exemple, je citais plutôt des "fanfaronnades" où on améliore le réel alors que là, c'est plus intérieur et il n'y a plus de souci de vraisemblance, mais pour la même évasion. Avec la "torture navajo", je voulais exprimer la difficulté à partager cela justement, sauf que j'ai confondu les Navajos et les Jivaros réducteurs de tête, c'était cela la "torture"...



Je m'en rends compte en l'écrivant ici, et après ces histoires de phonétiques évoqués avec merseger.

Je suis parti des rimes en "rmi" qui me plaisaient beaucoup et je suis content que ça ressorte en commentaire. Les rimes masculines sont "vocaliques", le dernier son est une voyelle, et les règles classiques handicapent lourdement leur usage (une rime peut être "riche" avec consonne+voyelle+consonne et un E muet ou pas pour le féminin/masculin. Pour avoir une rime riche vocalique, il faut une 2ème voyelle, en féminin ou masculin. Les consonnes sont bien plus nombreuses donc ces rimes bien plus rares)

FredericBruls dans ses poèmes renonce fréquemment aux rimes même suffisantes pour préserver ce genre de son en fin de vers.


@Damy : Tant pis pour cette fois, mais merci de souligner cette répétition, il y en a d'autres d'ailleurs, et à part celle des constructions "C'est un/une... " elles n'étaient pas voulu. Je peux utiliser la répétition même dans un sonnet mais c'est malheureux de ne pas le faire exprès. Pour "navajo" voir la réponse à merseger, et celle à socque où j'explique qu'en fait je voulais parler de la torture Jivaro, les réducteurs de tête. Je vais réviser mes indiens...

Pour la césure, enfin à mon sens, elle ne suit pas la syntaxe, l'intonation est donc bien sur le "la", pour ma lecture du moins, exactement comme un enjambement. Ça reste une rupture "violente" du rythme. Je voulais faire ressortir ce "LA" par analogie avec la note du diapason, après le banjo, c'est une idée d'équilibre que devait accompagner la "réduction de tête" qui devait illustrer ce son du diapason un peu irritant.


@Pimpette : Heureux que ça ait plus pour ces raisons là. Pour le "goût d'hirondelle", il doit y avoir une idée de printemps, de liberté, et pour les cours de migraine de la fourmi, c'est peut-être une cigale qui veut faire l'école buissonnière :)


@Blackbox : Ce n'est pas grave du tout de ne pas comprendre, il y a même un peu de gêne de ma part par moment à écrire comme cela, comme une impression d'inventer l'eau tiède, de faire quelque chose d'inutile, mais bon, en poésie c'est assez courant, je crois. C'est marrant l'anecdote de la moto parce que je crois que ça compte pas mal les coïncidences pour ressentir la poésie, alors que ce n'est à la portée d'aucun auteur de les provoquer, un peu de la même façon qu'une rime fait se rejoindre deux mots pour la "coïncidence" de leurs sonorités.


@Brabant : Oasis ou steppe, l'important c'est l'évasion, Sarah Wiener me semble jolie comme un poème :)


@Alexandre : Comme je le précisais à socque, les masculines ressortent parce qu'elles sont vocaliques. Je donnais le lien vers les poèmes de FredericBruls et je t'encourage à jeter un œil, ou les revoir de ce point de vue. Sans forcement en faire une contrainte supplémentaire, c'est une façon d'appuyer la sonorité d'un vers ou d'un groupe de vers, ou de varier simplement les rimes sur tout un poème, au-delà de l'opposition masculin/féminin, dont l'alternance peut tout à fait s'accommoder de leur présence.

Je mérite la pire appréciation pour avoir insinuer que les Navajos réduisaient les têtes de leurs prisonniers... je les ai confondu avec les Jivaros réducteurs de tête, pour la "torture" :)


@Leni : Merci pour le passage, pour le vers, si ça peut illustrer ce qui a pu plaire dans l'image, il me faut la strophe :

"En prenant la cuillère alors qu’elle comate
Au café du bordel, où l’amour raffermi
Prend des cours de migraine auprès de sa fourmi,
C’est un vertige où signe un pudique automate."

Je décris à nouveau la "steppe", l'évasion, les pensées qui partent à l'aventure, avec le "c'est un vertige... ". Le 3ème vers est une image de la routine. Ça doit être triste de "prendre des cours de migraine auprès de sa fourmi" ça pourrait être par exemple faire ses comptes.


@Sansonnet : Désolé que le poème ait provoqué l'émotion manifeste qui anime votre commentaire. Les critères sont bien présents contrairement à ce que vous écrivez.

C'est manifestement le style qui vous insupporte, et vous avez besoin de ressentir de la conviction dans la poésie, une impression de vérité, de naturel ou d'excellence. Enfin, j'ai cru comprendre cela du moins.

Si c'est bien ça, pas de problème pour le "très faible moins". Pas besoin d'évaluer la métrique ou l'orthographe, j'ai reçu de l'aide pour que ce soit correct, et j'ai même choisi de m'y contraindre, nulle besoin de m'en féliciter : vous pouvez consacrer l'intégralité de votre évaluation à votre seul libre arbitre, à vos propres goûts absolument.

C'est même le rôle de ces évaluations, pour peu qu'on puisse l'exprimer en commentaire sereinement.


@Hananke : Merci de votre passage, tant pis pour l'impression fugitive, ça parlait d'évasion justement, je vous souhaite de la trouver dans une prochaine lecture.



Contribution du : 08/07/2013 13:45
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Re : À propos de "Steppe"
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attention, je ne parlais pas de critères vis à vis du classique ;)
Je ne me permettrais pas de parler de classique quand moi-même je n'en fais pas.
Par contre, on remarque juste que ce n'est pas votre genre de poésie le classique.

Bref, pour les critères, je parlais du style surréaliste que je trouve trop surjoué avec vous.

Contribution du : 08/07/2013 14:41
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Re : À propos de "Steppe"
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Bonjour, je souhaite simplement intervenir pour vous faire remarquer une petite erreur de votre part : Louis de Funès n'a pas joué dans La septième Compagnie mais dans La grande Vadrouille. C'est là qu'en effet il se lance dans ses imitations magistrales de la gente allemande avec sa voix nazi-illarde !

Contribution du : 08/07/2013 14:52
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Re : À propos de "Steppe"
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Oups, merci Ikran... ça me fera un autre truc à revoir avec les indiens d'Amérique.

Contribution du : 08/07/2013 14:58
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Re : À propos de "Steppe"
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Citation :

David a écrit :
Oups, merci Ikran... ça me fera un autre truc à revoir avec les indiens d'Amérique.


Déjà que j'entrave wallou à tes textes, si de sucroît tu écris des conneries, où va t-on ?

Biz

W.

Contribution du : 08/07/2013 18:25
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Re : À propos de "Steppe"
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Tu connaitrais pas une bonne torture Navajo pour que je reprenne tout ça depuis le début, Widjet ? Dans un film avec Louis de Funès !


Contribution du : 08/07/2013 19:28
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Re : À propos de "Steppe"
Visiteur 
Bonjour David
Merci de votre retour sur mon commentaire.
Y'a pas de mal à se faire du bien, si c'est votre façon de voir, de faire et de ressentir, ne changez rien.
Si je peux me permettre, ne pas avoir inventer l'eau tiède, c'est comme ne pas avoir inventé le fil à couper le beurre. Ce n'est pas ce que vous faites puisque rares sont ceux qui entravent quelque chose à votre imaginaire.
J'ai bien aimé votre poème, je vous l'ai dit, je n'y ai rien capté parce que j n'ai pas voulu m'en donner la peine, et ce qui m'a surpris - et beaucoup plu - c'est de ne pas avoir eu envie de comprendre. Les mots, leur musique, les images m'ont fait plaisir et le temps de cette lecture, j'ai respiré autre chose.

Bonne continuation
B_B

Contribution du : 09/07/2013 07:01
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Re : À propos de "Steppe"
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Navet pas posté mon commentaire, je le mets donc ici.

Lecture purement phonétique en ne tenant compte que des mesures.
Cé-tun-bruit / de-mo-teur // un-rou/ ge-de-to-mat (ce « ge de te » ne pourrait-il être amélioré ? Mais peut-être est-il dicté par une raison qui m’échappe).
… et cetera.
Et en laissant totalement le sens de côté.
La qualité sonore de ce texte est excellente. D’un côté jeu sur les variations vocaliques, échos, claires, graves, de l’autre sur les rencontres consonantiques.
Pas de problème avec la rime en « jo », puisqu’il faut la lire comme vous l’avez écrite (enfin, je l’avais supposé), c’est une licence qu’on ne peut vous reprocher.
Donc, le vers treize ne me gêne pas, je lis :
Re-cher-cher / jus-ska-la // tor-tu-re / na-va-jo (eu-ê-é / u-a-a // o-u-e / a-a-o ).
Oui, car dans une seconde lecture, j’ai lu en faisant abstraction des consonnes.
Non, je n’ai pas lu en laissant de côté les voyelles.

Contribution du : 09/07/2013 21:46
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Re : À propos de "Steppe"
Maître des vers sereins
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Merci, c'est intéressant cette lecture en voyelles. J'ai du mal à en parler souvent, quand j'ai l'impression qu'un son s'impose ou à du sens à un endroit sans que le choix du mot lui même ait une aussi grande importance. C'est une façon de voir un poème comme un instrument de musique qui ne servirait qu'une fois, ou qui ne jouerait qu'un seul morceau plutôt, qui me plait bien.

Contribution du : 09/07/2013 22:12
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