Je remercie ici le Comité Éditorial qui a bien voulu inclure ce texte au catalogue d’Oniris, les correcteurs qui se sont penchés dessus, ses lecteurs et commentateurs.

J’ai particulièrement apprécié, à cette occasion, que pour la plupart ces derniers aient été touchés par une douceur, une gentillesse qui transparaît dans l’histoire. Mes textes sont souvent considérés comme secs, trop intellectualisants peut-être. Il semble que je fasse des progrès de ce côté-là, que je parvienne à transmettre une chaleur humaine. Voilà une excellente nouvelle ! Grand merci à vous, donc, Robot, Lulu, Alexandre, diva-luna. Je vous remercie aussi pour vos mots aimables sur les qualités que vous trouvez à l’écriture.

Sans guère de surprise – on commence à avoir l’habitude –, le commentaire de Louis se révèle le plus proche de mes intentions d’auteur. Comme souvent, du reste, vos remarques vont au-delà et me font me rendre compte qu’en effet, je suis profondément convaincue que le progrès naît de l’erreur, du malentendu ! L’exemple de l’évolution, qui avance grâce aux retranscriptions fautives des ADN, suffit à m’en convaincre. Vous évoquez Borges en relation avec ce texte. Carrément ! C’est un auteur que j’adule. Immense merci à vous, Louis.

C’est grâce à Oniris que j’ose présenter des textes atypiques, pas vraiment formatés pour plaire à un public particulier mais qui répondent à un besoin profond d’exprimer… ma foi, je ne sais pas toujours trop quoi. C’est grâce à la bienveillance et à la perspicacité des commentateurs qu’on trouve ici que j’ose continuer et que j’en retire de grandes satisfactions. Merci donc, une fois de plus, à mes commentateurs, merci à tous ceux qui permettent à Oniris d’exister. Pour moi, c’est un espace unique sur la Toile.

Bonjour, Socque,

Citation :

Pour ce qui me concerne, je ne vous apporterai rien d'autre que la confirmation, ce qui en soi représente tout de même une petite information.
Il m'arrive assez rarement de lire un texte sans le commenter, mais c'est souvent le cas des vôtres, sans pour autant que je les trouve mal écrits puisque c'est le tout le contraire, sans pour autant que je les trouve inintéressants puisque c'est tout le contraire et que j'apprécie votre volonté d'expérimentation, mais sans doute parce que j'ai un peu de mal à m'y investir émotionnellement.
Dans celui-ci, que j'ai lu aussi, j'ai effectivement été frappé dès les premières phrases par une différence de ton évidente.

J'ai également été surpris par le sujet car je pensais que vous n'appréciiez pas trop la métalittérature (j'espère que le terme est approprié; je veux parler de littérature parlant de littérature ou de l'acte de créer en général), mais je me trompe peut-être de personne.

Non non, c'est bien moi. Je n'ai pas trop eu le choix, après m'être raconté cette histoire... Enfin, j'aurais pu ne pas l'écrire et, une fois écrite, ne pas la proposer sur Oniris. C'est parce qu'elle me plaisait, je la trouve amusante.

Oh ben... Comme on peut être à côté de la plaque, parfois... Tant pis, j'assume ma mauvaiseté ! (et Borgès, quand même)

Ben oui, bien sûr que tu assumes ! Je ne voudrais surtout pas que mes lecteurs se sentissent gênés : s'ils ne comprennent pas, c'est mon échec qui se manifeste et non le leur ; je n'ai pas su être assez claire.

[EDIT : Je viens d'aller lire ton commentaire. Merci beaucoup, et tu n'es pas tant à côté de la plaque que tu crois : en écrivant ce texte, j'avais aussi une idée de satire des auteurs à succès et des admirateurs béats ; le biographe écrit beaucoup par clichés, non ?]