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1 Utilisateur(s) anonymes
A propos des "Lézards"... |
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Maître Onirien
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09/07/2007 19:16 De par le fait
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Bonjour à tous !
J'ouvre ce post pour remercier particulièrement Estelle (mieux vaut tard que jamais...) pour ses petits conseils, son soutien moral et surtout technique sur "Les lézards"... Je la remercie donc pour tout ça (et pour son sens de l'auto-dérision !, c'est pas donné à tous !!!) et pour avoir pris sur elle et sur son temps, la laborieuse tache de réaliser la partie technique des "faux commentaires". Sans son travail ingrat, la partie la plus "lisible" des lézards que sont les "faux commentaires" n'aurait jamais pu l'être, lisible, justement... Je remercie aussi toutes les personnes à poils ou à plumes qui ont essayé, voire même réussi à lire ce texte difficile. Ne serait-ce que pour le temps passé, merci à tous les anonymes qui ont lu tout ou partie de l'ensemble. Je remercie encore plus les lecteurs-commentateurs pour qui ils restaient encore un peu de souffle, d'aspegic et d'abnégation,et qui ont pris le temps de dire, en plus du temps de lire... Pour ceux que je n'ai pas déjà remercié par mp, je remédie à cela en les remerciant ici : Je remercie Widjet (comme toujours), Notrac, Calouet, Solidane, Alexandre, David (Spécial merci à David, pour la profondeur de ce commentaire, qui m'a permis de visualiser avec celui de Widjet, les principaux défauts de ce texte !), Florilange, Nicole, Marite, Selenim et Estelle pour ne pas la re-citer... Merci donc à tous cela pour leurs commentaires. Ceux-ci permettent toujours, quoi qu'on en pense de s'améliorer si on le désire... A chaque auteur d'aller chercher le sens parfois difficile à entendre de la critique. Un retour, une fois l'égo pansé (et puis celui-ci n'est pas toujours atteint), est toujours positif... Je ne vais pas parler du texte en lui même et de ses intentions. Elles ne méritent pas d'être défendu en public... Ce que je peux dire c'est que "Les lézards" était seulement l'histoire d'un gars qui se fait larguer par sa copine et qui se retrouve perdu seul dans se monde de plus en plus grand, au milieu de ses pensées et de ses sensations qui ressurgissent en gerbes bigarrées à cette occasion. Le ton du texte est absurde, mais aussi douloureusement suffocant, comme peut l'être la vie, une douleur de dent ou une rupture, et il est allégorique comme la vie réelle l'est toujours, dessous le parquet du terre-à-terre... Ce texte peut être résumé dans l'intention par cette petite poésie de Vian qui me trotte souvent dans la tête, et qui avait été mis en chanson par Régianni : "La vie c'est comme une dent D'abord, on n'y a pas pensé On s'est contenté de mâcher Et puis ça se gate soudain Ca vous fait mal Et on y tient Et les soucis Et pour qu'on soit vraiment guéri Il faut vous l'arracher La vie"... Sinon, de ce qui m'a été dit en commentaires, je retiens deux choses essentielles : - la partie humoristique, voire satirique correspond peut être plus à ce que je peux donner de meilleur aux lecteurs... - La rencontre auteur-lecteur s'amenuise jusqu'à fondre comme neige au soleil si le texte est trop exigeant avec le lecteur (déconstruction narrative, assassinat prémédité du thème) et si celui ci ne réunit pas les principes de base de l'écriture d'un récit romancé (repères de lieux, de temps, personnages...)... En clair, le passage était trop étroit et trop long pour qu'un grand nombre de lecteurs se retrouvent... Ca reste le but de l'écriture, pourtant... Se remettre à l'ouvrage, toujours... Je finirais ce post par une captation de citation de David dans son commentaire, qui résume bien les échecs et les victoires d'une oeuvre littéraire : "Un livre, c'est le seul lieu au monde où deux étrangers peuvent se rencontrer de façon intime." Paul Auster. C'est exactement ça... Merci David ! Et encore merci à tous les lecteurs !...
Contribution du : 05/11/2009 09:41
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... "En dehors du chien, le livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans, il fait trop noir pour y lire" Groucho Marx. |
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Re : A propos des "Lézards"... |
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Visiteur
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Pour aller lire le texte
Bonjour à toi ! Je réagis d’abord aux remerciements que du coup je te retourne… (Estelle2L, flattée, se tait, ce qui a le privilège d’être extrêmement rare ! Profite… chuuuuut écoute le silence… pense à Dépêche mode qui me connaissait bien quand ils ont crée Enjoy the Silence…) Parce que voila heuh… s’il y a bien un auteur avec lequel je rêvais (je fantasmais, que dis-je ?) de collaborer c’était Lari… Alors quand il m’en a parlé, qu’il m’a posé ses soucis et que j’ai compris ce qu’il voulait faire, je me suis sentie investie d’une double mission : - Comprendre les intentions de l’auteur… - L’aider à faire passer ce qu’il voulait faire passer. Pour moi, les Lézards ça a été plus qu’un texte… une entrée dans un univers qui m’a ouvert les yeux sur pas mal de préjugés que j’avais sur l’écriture, et sur la manière dont Larivière pense, bosse et rebosse et rerebosse ses textes. Alors la partie technique, j’avoue que j’ai participé, mais c’est peanuts à côté des Lézards… (qui méritent mais je respecte l’opinion de l’auteur même si… moi je les aime ces Lézards…) Les Lézards, je l’ai commenté en long, en large en travers, j’ai été au combat pour ce texte qui le mérite… et c’est un texte mais d’abord… C’est une façon de percevoir l’art. Une façon de dire les choses qui change considérablement de tout ce qu’on a pu voir SUR ONIRIS en matière de rédaction. Lari, tu en parles comme un texte difficile et peut-être que tu as raison -non en fait, tu as tout à fait raison- mais dites donc mon p’tit môssieur mais c’est un style ? C’est un cap ? C’est une pénin… bon ça va… je me calme… Mais qui a dit qu’un texte devait être facile ? Oh ! Certains le sont ! Et d’ailleurs certains n’ont même pour unique vocation que le fait d’être simple, universellement abordable, lisible par tous (et je ne citerai rien du tout, Gallimachin n’a qu’à faire sa pub tout seul)… Mais, mais d’autres textes sont plus alambiqués, exprimés autrement… Mincre, Frank Etienne, Cortazar, pour ne citer qu’eux (mais j’en ai plein d’autres en stock on peut en parler hein…)? On doit leur demander d’écrire plus clairement ? Bon, je te compare pas hein, Lari, mais je pense que voilà… il y a plusieurs façons de faire peser une ambiance sur un écrit. J’aime ton explication qui allie absurde et douloureusement suffocant, parce qu’à la lecture, c’est l’émotion qui m’a submergée. J’ai eu cette sensation de rentrer dans quelque chose de tellement dense que tout ce que je pouvais essayer de dire pour le décrire serait en-deca de la vraie sensation. Après l’art c’est subjectif. Le format fait beaucoup. Et puis « Orage, … : eau des espoirs… » pour moi l’écriture reste avant tout un processus terriblement égoïste, dans le sens où il ne doit pas foncièrement partir dans une optique altruiste. Parfois oui hein, Sorguel, il voulait aider les pouets à mourir moins idiots dans leur vomi d’Alexandrins à 15 syllabes… bon… là OK on a un but didactique derrière (et c’est pas pour ça que c’est altruiste hein…d’ailleurs ça calle assez bien le pied bancal de ma chaise de cuisine…), comme dans les œuvres historico-géopolitico-société machin tout ça… (je m’égare ou y a que moi qui me suis plus ?) Bon, je m’arrête là, l’auteur sait ce que je pense de son texte… Les faux coms, je suis contente (ravie, extatique, tout ça) d’y avoir participé. Pour plein de raisons. (Et moi je remercie en même temps ma copine Patricia qui m’a aidé à la réalisation tout ça, donc qui a aidé Lari aussi, mine de rien, et dans l’ombre… hum, elle est top ma cops Patricia, une patience d’ange, c’est ma copine !) Je pense que ce sont des VA au texte, mais pas LA seule VA du texte… Bon, j’ai pas parlé de ce dont je voulais parler, ce sera pour une autre fois, ou pas, peu importe… juste Lari : l’histoire des « principes de base de la nouvelle » va rejoindre Sorguel sous ma chaise, je ferai comme si j’avais pas lu… non non, n’insiste pas, j’ai pas lu c’est tout… (J’ai des œillères aux oreilles et aux yeux, pasque je suis une licorne et que selon nos lois ancestrales : C’est tout c’est comme ça ! Namého !) Merci pour ce forum, pour l’opportunité de, pour le merci (héhé) et pour le texte, d’abord… Et puis je terminerai en disant ce que j’ai déjà dit en commentaire. Pour moi les Lézards, c’est un texte, mais d’abord, c’est une œuvre d’art surréaliste, noire ponctuée de flamboyants… merci.
Contribution du : 05/11/2009 12:34
Edité par Estelle2L le 5/11/2009 18:11:34
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Re : A propos des "Lézards"... |
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Maître Onirien
Inscrit:
15/04/2007 13:17 De Paris
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13314
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Eh !
Ca veut dire que j'ai grosso merdo compris ton texte en plus vieux coyote :) J'avais l'étrange impression d'avoir percuté juste tant ça me semblait évident (t'emballes pas trop, en général je pige pas grand chose de tes textes), mais cette impression tellement tangible que ça me paraissait louche, au point de me dire "mon pauv' garçon t'as rien compris à la vie et tu t'es fait ton propre film de ces Lézards". Pas tant que ça, en fait. Tant mieux. Tu as raison de dire que pour toucher un maximum de lecteurs, il faut éviter les formes trop originales. Ou les thèmes trop exentriques. C'est logique. Mais veux-tu toucher le plus grand nombre de lecteurs possible ? Je ne pense pas. Des ruptures (car comme tu le dis, ça n'est que ça), tout le monde en a décrit. Au point que c'en est tristement bannal. Pas sous ta plume. Pas sous tes mots. Si tu veux toucher un grand nombre de personnes, fais ce que je fais : écrit des nouvelles visuelles, des trucs d'action avec ou sans sentiments, avec des mots simples, clairs, accessibles à tous. Je ne péjorativise pas ma démarche hein, je la revendique : moi je veux raconter des histoires, et si je peux le faire à plein de gens tant mieux. Mais toi tu n'es pas un raconteur d'histoires Lari, tu es un poète (et pour une fois, ce mot à une vraie valeur dans ma bouche ^^) Alors tu peux raconter des histoires, mais ne sous-estime pas leur impact, leur forme. Tu ne peux pas toucher grand monde avec un texte pareil, c'est évident. Mais depuis quand c'est important ? :) Merci en tout cas, peut être qu'un jour j'arriverai à lire tes poèmes aussi. Les fragments, tout ça. En attendant, ça faisait trop longtemps que je ne t'avais pas lu, et je suis vraiment content d'avoir pris le temps... Ninj'
Contribution du : 05/11/2009 15:48
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