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1 Utilisateur(s) anonymes
À propos du gué |
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Chevalier d'Oniris
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19/01/2014 12:38 Groupe :
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Merci beaucoup aux lecteurs et commentateurs d'avoir ouvert la porte du Laboniris et traversé le gué ! Je suis ravi que la plupart d'entre vous aient pris du plaisir à cette lecture.
@Iloa : désolé Iloa de vous avoir entraînée sur un terrain qui ne vous convient pas ; l'humour suppose un partage, des connivences qui ne sont ni garanties ni universelles. @GilbertGossyen : heureux que cette saynète vous ait fait sourire ; j'ai écrit ce texte en octobre 2012, pour un forum depuis défunt; je l'ai envoyé ici pour chasser la morosité ambiante. Il n'y aura pas de suite... le gué est franchi... @hersen : ma plume s'est bien usée sur ce texte en ratures et réécritures, c'est un énorme avantage sur la pâtisserie, on peut triturer encore avant de mettre au four. @jaseh : merci pour le rapprochement avec la première scène de «La fille du puisatier», du coup je viens de la voir avec bonheur ! Le point commun ? Un lieu de badinage qu'on a tendance à négliger de nos jours... malheurs aux ponts ! @PIZZICATO : la difficulté dans l'utilisation de mots vieillis (mais gaillards !), c'est qu'ils semblent cohérents entre eux pour rendre l'impression d'une époque ; cela conduit aussi à rendre les verbes plus actifs et les substantifs à leur service, je manque malheureusement d'érudition pour rendre la chose tout à fait convaincante... mais j'aime Banville imitant Villon ! @Ramana : c'est un texte à dire, à brailler parfois, histoire de repérer les respirations, la prosodie doit s'y plier et si l'on oublie les rimes et la métrique.. tant mieux ! En cette matière, Rostand est un maître... Il y a une certaine prétention à inventer des mots, c'est un effet de théâtre, il est certes un peu lourd, mais on n'est pas loin de la farce. @Mourmansk : la suite serait délectable, mais malheureusement je ne peux pas la dire et c'est regrettable, ça nous aurait fait rire un peu (Le Gorille, GB).. j'ai toujours compté sur un marché noir, illicite et privé, entre mon cerveau et ma plume, pour le trafic de substances mettant en joie, transe ou lyrisme, le seul problème avec ce marché, c'est que les arrivages ne sont pas réguliers. @Alexandre : merci ne ne pas me chicaner... la prétention de divertir est déjà telle qu'il n'est nul besoin d'en revendiquer d'autres ! Quant à l'enracinement dans le temps, je m'en tiens à votre jugement. @Pieds-enVERS : effectivement la liqueur y est pour beaucoup et je ne pense pas que certains mots des treize derniers vers se trouvent dans un quelconque dictionnaire, d'où l'entrée dans le Laboniris. Comme je le disais à Ramana, cet effet de théâtre s'apparente au jeu d'acteur. D'ailleurs... mais je ferai une proposition (malhonnête, comme il se doit) en conclusion. @Wall-E : ce jour d'octobre 2012, je devais avoir l'imagination un peu licencieuse et, comme je suis un grand timide, il m'a fallu force décors pour accoucher ! @jfmoods : merci pour l'analyse de texte, vos éclairages métaphoriques, sans oublier le lien musical : tout est bon dans le cochon ! J'ajouterai que le rituel a tout d'un duel (diérèse...) amoureux, sans pour autant qu'il y ait ni vainqueur ni vaincu... In vino libertas ? @StayinOliv : j'ai la gourmandise des mots rares (mes proches le savent, qui m'ont offert récemment un dictionnaire des mots rares et précieux) et dans cet univers, souvent, je me musse (je me cache) : qui persiste m'y trouve ! @Arielle : quand j'étais plus jeune, je pratiquais le crochet, art contemplatif s'il en est. Quand j'offrais une écharpe, on me disait "il va falloir que tu fasses les gants assortis !" De ces injonctions, j'ai gardé trace d'une frayeur. Depuis j'accumule les actes inachevés... @myndie : le manuel de soulographie est aux libations ce que le Nécronomicon est aux démonologues, encore et toujours à écrire. Moyennant quelque fiasque, y ajouteras-tu un chapitre ? Sans nul doute ici (que ne ferais-je pour un bon mot) j'ai passé le gué des convenances, sans que ma pudeur en souffre trop. Si le sourire se manifeste...alors je suis comblé ! @troupi : c'était ma seule ambition ici, être dans le futile, le léger, un rien précieux sans pour autant inhiber le rire... ne pas se prendre au sérieux, comme ça fait du bien ! En conclusion, si d'honorables membres d'Oniris veulent tenter l'expérience de mettre en vie cette petite saynette, la filmer (avec quelques buissons opportuns pour passer la censure) et la mettre en ligne, je serais comblé ! Bien à vous, Lotier
Contribution du : 12/03/2016 14:40
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