Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
A propos du monde à l'envers |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Bonjour à tous,
J’aimerais avant tout remercier l’équipe de correcteurs qui m’a réparé deux fautes d’orthographe. (je leur dois les rustines) Merci aussi à ceux qui ont pris la peine (le mot n’est pas trop fort) de lire ce texte, et grand merci à ceux qui l’ont commenté. J’aimerais rappeler dès le départ les conditions de présentation des textes dans la catégorie Laboniris : http://www.oniris.be/forum/une-innovation-sur-oniris-le-laboniris-t13338s0.html#forumpost165142 où certains retrouveront les questions qu’ils se sont posées. Je n’ai pas très bien compris pourquoi le texte explicatif de ma démarche n’était pas accessible aux évaluateurs. Je vais donc le reprendre à nouveau. Comme l’a seul deviné Lunar-K, ce texte a été écrit suite à la lecture d’une traduction par Aragon du fameux Jabberwocky de Lewis Caroll. Évidemment, la référence littéraire n’explique pas tout, et n’offre aucune caution sur la qualité de l’écrit. (seuls les anglicismes repérés sont un clin d’œil à l’auteur britannique) Au départ donc, ce texte est une fable (de 40 vers selon mes habitudes). C'est-à-dire une histoire, en prosodie classique (j’ai un hiatus entre envin/augrais, mais je crois qu’ici il n’y pas de hiatus sur les nasales), avec une morale. Une maxime, disons. Et pour peut-être décevoir le même Lunar-K, je n’ai pas mis la note de cette morale pour anticiper un quelconque reproche. Passé l’âge. Toutefois, cette réflexion me semble bien traduire la pensée générale, où, dans l’ensemble, j’ai senti sourdre une colère à peine rentrée. C’est peut-être donc ici que je dois présenter des excuses. Sans reprendre un par un chacun des commentateurs (à part le mot d’Arielle que j’ai lu d’un trait, sans problème de compréhension. C’est peut-être un état d’esprit, comme ceux qui décodent l’album de la Comtesse du Canard enchaîné) je reconnais qu’il existe une distorsion abyssale entre le plaisir que j’ai eu à écrire ce texte, et le déplaisir qu’en ont eu les lecteurs. Le plaisir ne vaut que partagé. Mea culpa. J’ai vu que quelques-uns d’entre vous ont essayé de reconstruire les mots dans le fil du récit, ce que je ne peux que regretter. Ça revient à lire en première intention un poème contemporain en essayant de comprendre le sens de chaque phrase. J’ai noté aussi que d’autres demandaient du recul, ou plutôt un référentiel pour pouvoir mieux apprécier. C’est exactement la réflexion que je me suis faite au sujet d’un texte à paraître bientôt dans cette catégorie. (Et c’était prévu sur le forum Laboniris). Je vois qu’outre la longueur, l’outrance verlandière a pesé plus lourd que je ne l’imaginais. Si au départ de l’écriture, j’avais prévu des mots-valises qui offrent un second souffle à l’imaginaire, j’ai sans doute été emporté par mon histoire, et le résultat semble tout à fait bâclé puisque c’est l’indigestion de verlan qui donne l’effet vomitif. Je recherchais un texte illisible, mais vaguement compréhensible, avec une morale qui colle à la fois au texte (a-t-on besoin de comprendre pourquoi la mère et le fils ont tué le père ?) et à la composition. En fait, je pensais que lire ce texte d’un trait devait mener à une compréhension générale floue où la morale (plus accessible après cet entraînement) devait traduire le sentiment final du lecteur. Trop long, trop mal fait… En présentant ce texte au comité de lecture, je signalais que, mal employé, ce genre d’essai pouvait ouvrir la porte à n’importe quoi, sinon pire. J’ai fait fort dans le présage : il semblerait que je l’ai ouverte moi-même. Ce n’était pas mon intention. C’est quand même le monde à l’envers !
Contribution du : 07/03/2011 09:43
|
|
Transférer |
Re : A propos du monde à l'envers |
||
---|---|---|
Maître Pat de Velours
Inscrit:
16/04/2007 17:44 De Quelque part entre ma tête et mes pieds
Groupe :
Primé concours Responsables Oniropédia Conseil consultatif Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
63288
|
Citation :
La démarche est destinée au CE (pour vérifier qu'il s'agit bien d'un laboniris, en particulier). Il est normal que ça n'apparaisse pas pour les lecteurs, cette démarche devant être expliquée en forum, comme nous l'avons préconisé.
Contribution du : 07/03/2011 16:52
|
|
_________________
"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois |
||
Transférer |
Re : A propos du monde à l'envers |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Je signale à ceux qui se sont étonnés de lire des vers à l’envers que Fabrice Lucchini fait de même avec certaines fables de La Fontaine.
http://www.terrafemina.com/societe/labo-didee/articles/2949-fabrice-luchini-fait-son-show-sur-france-2.html http://www.atlantico.fr/pepitesvideo/luchini-recite-fontaine-en-verlan-51830.html Mon texte datant de 2006, je pense avoir eu la primeur de l’idée. Sans me comparer à l’auteur et l’interprète, évidemment.
Contribution du : 13/03/2011 02:03
|
|
Transférer |
Re : A propos du monde à l'envers |
||
---|---|---|
Maître Pat de Velours
Inscrit:
16/04/2007 17:44 De Quelque part entre ma tête et mes pieds
Groupe :
Primé concours Responsables Oniropédia Conseil consultatif Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
63288
|
Citation :
Comment ça ! On n'aura pas droit à la version luchinosonore de votre texte ? Mince alors !
Contribution du : 13/03/2011 02:36
|
|
_________________
"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois |
||
Transférer |
Re : A propos du monde à l'envers |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Il faudrait d'abord que mon tetxe soit digne de La Fontaine.
Contribution du : 13/03/2011 03:41
|
|
Transférer |
Re : A propos du monde à l'envers |
||
---|---|---|
Maître des vers sereins
Inscrit:
11/02/2008 03:55 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
33316
|
Citation :
Je signale à ceux qui se sont étonnés de lire des vers à l’envers que Fabrice Lucchini fait de même avec certaines fables de La Fontaine. Désolé, mais le verlan doit dater des années 70, internet des années 90, le verlan du "corbeau et du renard" doit être bien plus ancien que 2006, j"ai trouvé une publication de 2005 par exemple : http://www.ocoindufeu.net/article.php?id=184 Citation : (a-t-on besoin de comprendre pourquoi la mère et le fils ont tué le père ?) J'avoue, ça m'est passé par la tête un instant, parce qu'il me semblait bien que la raison de ce crime devait être sous mes yeux. Citation : En fait, je pensais que lire ce texte d’un trait devait mener à une compréhension générale floue où la morale (plus accessible après cet entraînement) devait traduire le sentiment final du lecteur. C'est bien l'impression de lecture que j'ai eu, il fallait qu'elle soit attentive cette lecture mais avec une certaine distanciation, s'accrocher au détail empêchait bien sûr la compréhension. Je crois que c'est important, pour la lecture, pour la poésie, de mettre en scène les différentes façon de lire un texte et de le saisir. Ça m'a intéressé pour ça, outre le propos lui-même. Citation : Trop long, trop mal fait… C'est jamais "trop long" un texte, ça peut ne pas bien tenir sa longueur plutôt à mon avis par rapport à ce que ça veut présenter aux lecteurs. Ce n'était pas mon impression en tout cas dans ce poème-ci. "trop mal fait" sans doute pas par rapport à cette volonté-là : Citation : Je recherchais un texte illisible, mais vaguement compréhensible, avec une morale qui colle à la fois au texte (... ) et à la composition. Le fait est que ce n'est pas un sentiment de lecture forcement agréable, l'incompréhension, ou la compréhension diffuse plutôt, donc même réussi, il n'y a pas de raisons d'en attendre un torrent d'éloge, ce n'est peut-être le but final de toute littérature non plus. Bravo pour votre expérience en laboniris en tout cas !
Contribution du : 13/03/2011 19:02
|
|
_________________
Un Fleuve |
||
Transférer |
Re : A propos du monde à l'envers |
||
---|---|---|
Visiteur
|
Le torrent d'éloge, c'est dispriportionné !
Moi, tout ce que j'attends, c'est qu'il y ait dix auteurs qui proposent en laboniris... Et là, je pourrais leur dire "Quelle horreur ! Je n'y comprends rien !" C'est si facile. (en première intention).
Contribution du : 13/03/2011 19:30
|
|
Transférer |