Parcourir ce sujet :
1 Utilisateur(s) anonymes
A propos du poème "Vanité" |
||
---|---|---|
Apprenti Onirien
Inscrit:
06/07/2011 08:54 Groupe :
Membres Oniris Auteurs Évaluateurs Post(s):
228
|
Tout d'abord je tiens à m'excuser pour ces remerciements tardifs, j'en suis encore à une phase de découverte/appréhension de ce site, donc je risque d'être assez lente pour tout...
Alors voilà, je tenais à vous remercier tous pour vos remarques sur mon poème, qui me sont toutes d'une aide précieuse. A vrai dire c'est mon premier vrai poème (si l'on ne compte pas les quelques balbutiements que j'ai pu rédiger en sixième exclusivement), donc j'étais assez anxieuse du résultat, et d'une certaine façon vos réactions (même négatives) m'ont soulagée, et donné des pistes pour m'améliorer. Un grand merci. J'ai cru comprendre que l'image des verges des faisceaux n'était pas claire, donc je l'explicite, même si je reste convaincue que ce qui fait la richesse d'une image est plus les diverses interprétations qui peuvent découler des lectures, que l'idée que l'auteur avait au départ... En l'écrivant, je pensais personnellement aux faisceaux des licteurs dans la Rome antique (composés de verges) qui symbolisent le pouvoir de contraindre. La première partie est celle d'une parole "libre" (puisque les verges rient) mais dévaluée, multipliée, qui perd tout sens, il y a une sorte de faillite des mots. Raison pour laquelle ce sont des vierges qui sont couchées sur le papier, parce qu'il n'y a pas appropriation de la parole, elle reste lointaine, vaine. La seconde (où les verges gémissent, parce qu'elles flagellent métaphoriquement) est celle d'une parole qui se veut vraie. Le tout évoque une parole qui se cherche et accouche dans la douleur, pour finalement se trouver dans le silence. C'est une vision de l'écriture, qui revient à penser que toute oeuvre vraie est mutilation de soi (en cela la lecture de Cyrielle était très proche), que l'on ne sort pas indemne de l'écriture, ce n'est pas quelque chose de banal, comme aller prendre un bain, mais quelque chose qui nous change. Le thème de l'écriture est finalement très répandu en poésie, je ne m'étais pas rendue compte que c'était à ce point, maintenant si. Donc ta remarque socque n'est pas entrée dans l'oreille d'une sourde, même si traiter de sujets récurrents n'est pas forcément un défaut en soi, je pense que je me tournerais plutôt vers d'autres thématiques pour mes futurs écrits. Encore merci à vous tous.
Contribution du : 09/08/2011 17:23
|
|
Transférer |