[ Désolé pour ce titre putaclick !!! ]


Par ici la compagnie :

Déjà : bonjour à Toutes et Tous !!


Intro :

Ne vous êtes-vous jamais fait la réflexion devant une oeuvre de fiction post-apo, que c’était toujours des mega-golgoths hyper burnés les héros, aux pectoraux saillants, avec un arsenal d’on ne sait trop où ils auront pu le trouver, et que ça finit toujours par une happy-end comme par hasard ?

Tout le monde est mort mais le héros est sauvé et galoche la nana à la fin alors ça va on dort bien le soir au chaud sous la couette.

Ouais.

Et pourquoi pas une jeune femme, désabusée et désemparée, qui ne souhaite pas passer les 60 ans suivants seule sur la Terre ?


Bah voilà, c’est fait.


Je remercie le Comité Éditorial pour la parution de cette brève littéraire : Il y aura des textes acceptés, des refusés, mais je n’ai plus peur de l’échec !! Merci à vous.

Nos Correctrices, à qui je ne laisse jamais de véritable champs de bataille c’est sûr, mais qui ont toujours des trucs à faire ça et là sur mes oeuvres : Merci !

Mon Lectorat tapis dans l’ombre, je pense à toi : Je te salue, merci d’être passé sur ma page.


Enfin, derniers remerciements et pas des moindres, mes Commentatrices et Commentateurs, avec par ordre d’apparition sous ma nouvelle :

Gouelan : ”l’éternité n’est pas humaine”, pour cette fois ci elle ne le sera pas en effet ! ”Sinistre ” c’est le mot. ”Ça colle, c’est gluant”, ouais ça me va, la fin du monde se fera à coup de nuke ou d’astéroïde, à coup de techno et d’hémoglobine, et ce sera forcement crado et plein de cette ”vapeur fantomatique”, que vous auriez pu vous garder pour un poème mais qui scintillera sous ma nouvelle tant mieux pour moi ! Merci pour votre passage en com’ sur ma page. À bientôt !

Donaldo : hehehe je touche une nouvelle fois ma cible !! Tu n’hésites pas à dire quand ça te plait pas, et tu es exigeant, d’où le fait que je mesure bien, non l’exploit ne poussons pas, mais le défi relevé d’avoir écrit un texte t’ayant plu. Tu as entièrement saisi le propos, comme toi je pense qu’il y a matière à discussion : cette pauvre demoiselle seule sur Terre, confuse et ”désespérée, isolée” comme tu le notes, c’est cruel. Moi ça me remue le coeur j’ai deux jeunes nièces et je me mets à leur place. Je t’ai réservé la primeur du substraréalisme lors de mon précédent retour, et bien, comme tu abordes le style en long et en large dans ton commentaire, je t’indique cette fois une petite trouvaille subliminale :

”…pas un bal de plus, de ceux déjà chargés du tumulte prochain. Feu de camp…” :

bal / chargés / feu, c’est un indice sur la chute de l’histoire, les mots sont séparés de 6 pieds chacun, pour que l’image subliminale fasse sont petit effet. Merci pour ton com’ à très vite Don. Tchuss

Myndie : une nouvelle réussie de ta fenêtre également ! Ces brèves sont une révélation pour moi, le format me convient tant !! Même esprit que sur ta brève ”Moesko Island” oui, qui était une jeune femme sans guère d’espoir si ma mémoire est bonne. ”Brièveté, originalité”, qui sur terre pourra mieux résumer que toi, en deux mots seulement, ce que doit être cet exercice de la brève ?? Merci pour tout Myndie, d’avoir pris le temps de lire mon texte, et d’avoir argumenté en me laissant un com’ si chaleureux. À très bientôt !

Provencao : un immense merci pour votre passage en commentaire et pour avoir laissé un peu de poésie par chez moi. Vous soulevez des questions, j’en choppe une au vol : ”l’éternité de vie est-elle là ?” Elle est là, bien vivante, en ce possible et ce palpable, mais plus pour longtemps : ce ”coeur fossilisé en son absolu”, comme vous dites, n’aura su jouer sur tous les tableaux, à la fois survie et affection : car affection il n’y aura jamais. Elle ne survit pas et cet absolu se change en pierre, l’amour est indispensable, imaginez une jeune fille, quand bien même les jeunes femmes de nos jour sont indépendantes et débrouillardes et le seront de plus en plus jusqu’en 2114 pour sûr, sans amour point d’espoir. Mille mercis Veronik. On se voit sous vos colonnes. Bon jeudi à vous

Pierre : ”J’aurais aimé aimer, j’aurais aimé être aimée”, y’a rien d’autre à dire c’est le résumé idéal de la nouvelle, de pourquoi la narratrice se lance dans ce monologue, le pourquoi de ce geste impensable. ”Et pourtant, de mon bureau, je regarde les pâquerettes du pré, et le coq du clocher s’en fout”, on est guère inquiets il est vrai, est-ce dû à cet espoir propre à l’homme, lui ayant fait traversé les siècles ? Ou à cette résilience, qui, malgré le grand péril pouvant survenir de quelque ”tsar” ou ”cowboy” fait que l’on pense que l’humanité s’en sortira ,

Ou peut-être qu’on a baissé les bras que l’homme est trop con et que du coup on s’en fout, nous sachant impuissants ?… Merci pour votre commentaire Pierre je vous dis à une prochaine !!


Encore merci à toutes et à tous.

Bonjour Dimou,
Bien vu pour le titre du sujet. J'aurais dû faire pareil pour la discussion sur mon dernier poème 😉
Merci pour le retour.

Et pourquoi pas une jeune femme, désabusée et désemparée, qui ne souhaite pas passer les 60 ans suivants seule sur la Terre ?

Eh oui pourquoi pas en effet? Ici ce n'est pas moi qui te contredirais! ;-D
Je suis contente de savoir que tu n'as plus peur de l'échec; si tu parles du refus d'un texte, je pense qu'il faut se dire qu'il ne s'agit pas d'un échec mais d'une invitation à réfléchir, se questionner et se remettre à l'ouvrage. Et surtout pas se comparer!
Pas facile tout ça mais positif, kéce t'en penses?

Merci pour ce retour plein de gentillesse.

Rien que pour le titre de ton fil (très joliment présenté) je t'octroie un "Très très aboutie - Aime très beaucoup".

L'art et la manière d'inviter les lecteurs, en cela tu es le champion de la pub' et l'As du froid-chaud de l'humour.

Bravo Dimou !

Sacré farceur, dès que je retrouve une cohérence visuelle. (de nouvelles lunettes très adaptées devraient faire l'affaire.)
Je viendrais lire les nouvelles ;)
C'est cré cré bien dans le bout et j'aimasse. cro beaucoup

bonjour Dimou
" je n'ai plus peur de l'échec... "
je ne le crois pas, car chaque texte que j'envoie ...devrait paraître... logiquement !
alors, je redoute le refus, mais plus du tout de la même façon qu'avant !
" Votre poésie... n'a pas été retenue..."
dommage me fait songer ; et je renvoie du Neuf ou du Vieux retoqué
Je crois que lorsque l'on n'a plus peur d'un échec, on est moins stimulé, et on baisse les yeux.
pour ma part, bien des refus ( 131 ) mais tant de reçus me font aller de l'avant !
papipoète

Coucou tous les 5 !

Gouelan, merci pour votre passage sur ce fil, entre filou et filoute on se comprend n'est-ce pas ?! A+

Tout à fait Myndie, le mot "échec" est beaucoup trop fort et surtout mal employé ici, je garde toujours à l'esprit que les membres du comité sont Poètes / Poétesses eux aussi et ont des textes refusés de leur plume, qu'il doivent aussi composer avec une multitude de personnalités et de sensibilités sur Oniris, dont certains leur sont très proches. Alors oui, quand ils nous retoquent un texte, c'est presque un encouragement ! Merci de ton passage sur ce fil

Cristale merci pour ces jolis traits, venant d'une Femme à l'esprit si subtil et l'humour si épicé ( y'a pas que l'humour qui est épicé chez toi d'ailleurs !!! ) je suis touché. À très bientôt

St Luc, du coup après un passage chez l'opticien je t'attends de pied ferme sous mes colonnes, nul doute que tu trouvera monture à ton pied ! ( pour rester poétique quoi... ) A++

131 refus !!! moi j'en suis à 5 ou 6 en tout je suis pas en mesure de me plaindre ! mais je rebondis sur votre "me font aller de l'avant", l'échec aussi : comme je disais à Myndie oui un refus ça permet de se remettre en question. Perso chacun des miens je les ai compris, d'autre part j'ai effacé chaque poème de mon mac de ceux que je ne pouvais retoucher, ils partiront dans les oubliettes pour l'éternité je trouve ça beau. Ceux publiés n'existent que sur Oniris d'ailleurs, ils ne sont plus sur mon ordi non plus. Merci à bientôt Pierre

Diantre, sieur Dimou, ce titre de post m'a échauffé les humeurs.

Quand d'avec tes humeurs j'ai béni ce tapage...

Désolé de t'avoir brusqué, Don !!

Merci pour ton passage sur ce fil ça fait toujours plaisir.

Belle soirée à toi

Cyrill, Eskisse, je ne saurais comment assez vous remercier pour vos passages en commentaire, peut-être en y répondant déjà, en vous disant un grand merci aussi.

Cyrill, premier de vous deux à mettre au clair cette "désespérance", désespoir prégnant s'il en est que d'être la dernière âme du Globe. Il n'est pas en ce monde, même si je suis un solitaire, que de plus aimable compagnie que celle de quelqu'un que l'on aime. Moi je le dis, surtout du sexe opposé, que nous soyons femmes ou hommes, nous sommes complémentaires. J'ai mis les petits glas dans l'écran, cela t'a plu. Moi je m'envole. Merci Poète

Eskisse, j'accueille avec une joie non dissimulée votre premier trait de plume sous l'une de mes créations. Pour ce qui est du lieu, ce "Feu de camp", "ultime compagnon" de cette narratrice sur le départ, "en quête d'un grand peut-être" comme dit le philosophe, indique qu'elle se trouve à nuit qui tombe, face à la mer, ne lui inspirant plus, malgré sa synonymité d'immensité, qu'âpre ragout "d'aurait pu", dans des terres de désolation, et, amère et dévastée de ne pouvoir aimer, livre une dernière flammèche d'humanité à la lueur des flammes, avant que toutes deux ne s'éteignent. Merci à vous Poétesse