Bonjour Maria, merci beaucoup pour vos explications. Il est toujours intéressant de comprendre ce qu'à voulu montrer l'auteur. Je suis restée en dehors de ce texte, mais je vous lirais à nouveau avec grand plaisir.

Merci beaucoup Louison. A bientôt donc.
Belle journée.

Bonjour Maria,

Merci pour la qualité de tes réponses.

Je ne suis pas de ceux qui ont trouvé peu crédible qu'à 7 ans Anna puisse avoir conscience de ces réalités crues.
Tous ceux qui travaillent ou ont travaillé dans la police, la justice, le social, le médical etc. bref qui ont eu à se confronter sans filet de bienséance aux réalités humaines (ou inhumaines ?) savent qu'il n'y a guère de limite à l'atrocité dans certains rapports entre individus. Et les enfants sont de fins observateurs, pour le meilleur comme pour le pire.

Tu dis dans l'une de tes réponses "J’ai d’énormes lacunes en vocabulaire, grammaire et conjugaison, et j’ai peu communiqué dans ma vie et donc je bute beaucoup." Crois-moi ton texte fait preuve d'une belle fluidité et captive facilement le lecteur.

Bonne continuation.

Corto

Mille mercis Corto, pour tes encouragements.
Je voudrais ajouter que ce qui m'a souvent frappée, c'est que ma vie de famille n'avait rien à voir avec les personnages de mes livres de classe.
Je pense que ceux qui comme moi écrivent, mettent en scène, les misères de leur enfance, ici ou ailleurs, ne le font pas pour susciter de la pitié ou, pourquoi pas, de l'admiration, mais peut-être, tout simplement, pourque des tranches de leur vie soient aussi sur une page d'écriture.

Merci encore et bonne soirée, Corto.
Maria

Edit : une page de lecture.

Bonjour Papipoète,

Mille mercis d'avoir lu, commenté et évalué si généreusement ma nouvelle.
Je vais, tout de suite,faire un tour en poésie pour lire ton poème sur les femmes maltraitées, et ton tout dernier aussi, bien sûr (mais je commente pas la poésie en vers).
Non, désolée, Anna ne reviendra pas.
Très belle fin de journée.

Bonjour Harvester,

Quel bonheur d'être commentée alors que le texte n'est plus en vitrine. Mille mercis.

Tu as apprécié la forme et j'en suis ravie. Pauvre de vocabulaire et ne cherchant pas à arrondir les angles, mon écriture est parfois hachée, chaotique même, mais je ne cherche pas à la rendre lisse (ce que je peux apprécier chez d'autres)

Quelques mots sur le fond.
Anna a de la chance : elle a échappé aux bidonvilles, son père travaille (dur), ils n'ont pas faim et ont un toit sur la tête.
Mais Anna souffre parce que c'est un mari violent, elle souffre de la soumission et de la résignation de sa mère et ne comprend pas l'aliénation de sa tante.
Même si des structures existaient elles sont trop isolées pour y avoir recours (problèmes avec la langue et pas de moyen de déplacement)
Mais je suppose (c'est ce que je voulais suggérer dans la dernière phrase) que dès qu'elles commenceront à échanger avec les voisines chez qui Anna regarde la télévision, ensemble elles auront, petit à petit, la force et la volonté de changer les choses.

Encore merci, Harvester.