Merci à tous pour la belle araignée,

Je suis flatté par le nombre de commentaires que ce texte a sucité et j’aimerais tous vous remercier ici d'avoir donné votre sentiment sur la chose.

J’aimerais dire d’abord que l’araignée a été un animal difficile à négocier. Avant celle-ci, j’ai bien dû faire cinq ou six versions différentes et aucune ne m’a paru digne d’être publiée. J’avais une araignée zinzin au plafond, une avec l’histoire du « pape est mort un nouveau pape est appelé à régner », une sur la toile du net et d’autres encore bien improbables, mais rien n’a vraiment pris en mayonnaise. J’avais fini par me demander si l’araignée n’était tout simplement pas infabulable. C’est seulement un jour, en écoutant l’excellente émission des « Nouveaux chemins de la connaissance » sur France Culture, que le déclic a eu lieu.

J’espère que vous aurez remarqué que je n’ai fait qu’illustrer l’incipit ; sans Voltaire je n’aurai rien écrit. Notez que lui parle de crapaud pour exprimer la laideur… J’ai, quant à moi, choisi l’araignée dont je sais qu’elle fait frémir plus d’une échine. Donc, le fond n’est pas de moi, et la forme est discutable (on peut trouver de la laideur partout), mais j’espère m’en être bien tiré.

Je regrette que personne n’ait soulevé, ou relevé, le propos final sur la sélection naturelle qui est un principe qui guide ou qui dépasse tous nos sentiments, et qui, personnellement, me laisse songeur sur le peu d’influence que j’ai sur ma destinée.
Point de vue dans doute…

Merci encore à tous pour vos sincères et honnêtes interventions.