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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Organiris
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Jano ne déprimez pas, il faut laisser le temps de lire ! (C.f, le type qui ajoute ses commentaires à la bourre...)

Contribution du : 01/07/2014 18:09
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Maître W
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Jano

Seule ton envie et ton plaisir doivent dicter tes choix, ni le support, ni la cible de lecteurs... Si ton texte doit faire 50 000 (ou plus) caractères alors ne te bride pas sous prétexte qu'il peut ne pas être (assez) lu. Ne change rien à ce qui te semble bon pour toi et pour l'histoire que tu racontes. Maintenant, fais le en connaissance de cause même si je sais que ce n'est pas facile à accepter.

W

Contribution du : 02/07/2014 07:31
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Visiteur 
Éternel problème de l'artiste (soyons modeste) Widjet : suivre sa voie ou s'adapter à la tendance. Tout dépend si on se place dans une quête personnelle ou un besoin de consécration. Merci de vos encouragements.

Maintenant j'aimerais parler du texte proprement dit. Quasiment tous les commentateurs regrettent la fin et cette apparition surprenante d'humains non évolutifs. Il me semblait pourtant que ça pouvait être intéressant de montrer que le génotype pouvait évoluer diversement selon la pression du milieu mais aussi demeurer statique. Le titre « arborescence » renvoie aux multiples ramifications que peuvent emprunter une espèce animale, j'avais donc besoin d'une troisième forme humaine pour renforcer ce propos. De plus on peut imaginer que la Terre n'ait pas été irradiée de la même façon selon les endroits et qu'ainsi les mutations ont divergé ou n'ont pas eu lieu d'être.

Shepard, qui avez eu une lecture très pointue du récit, je partage votre point de vue sur la crédibilité scientifique d'une nouvelle de SF. Un récit qui imagine n'importe quoi fait plus sourire qu'autre chose. Néanmoins permettez-moi de reprendre certaines de vos remarques.

« pourquoi serais-ce débilitant ? Pourquoi ce retour à un état quasi-préhistorique alors que les restes de technologie jonchent visiblement encore le sol, comment peut-on "oublier" tout ça ? »

Des êtres humains placés en conditions extrêmes et dénués de moyens techniques retrouvent des réflexes archaïques pour survivre. Une régression vitale où l'animalité reprend le dessus. Rajoutés à ça des millénaires de claustration sous terre et l'influence néfaste de la radioactivité sur les fonctions cérébrales supérieures.

« Pourquoi les humains partis dans l'espace n'ont-ils simplement pas fait des exercices physiques réguliers avec des compléments en calcium (comme le font les cosmonautes aujourd'hui lors des séjours spatiaux prolongés) »

Ce n'est pas suffisant. Les études montrent que ces exercices en apesanteur ne peuvent empêcher une fonte musculaire à long terme associée à une décalcification des os. C'est d'ailleurs un problème pour les futurs vols spatiaux qui dureraient des années.

« Le point qui me chagrine plus étant qu'à priori il est très difficile pour un mammifère de se reproduire en apesanteur (le foeutus aurait des problèmes d'orientations pendant la gestation et cela causerait des fausses couches), donc difficile d'imaginer des mutations causées par les rayons cosmiques transmissibles à la descendance pendant un très long voyage. »

Pertinent et très intéressant ! Je ne m'étais pas posé la question car j'ignorais ces détails. Il faudrait que je réfléchisse à trouver une solution sachant que ces humains dans l'espace n'ont pas de colonies planétaires. En effet, dans le récit « Le cercle » est une flottille constamment en orbite.

« A la rigueur on s'attendrait à ce qu'une partie se saisisse de la technologie restante et se soit protégé des radiations pendant que l'autre est forcée de vivre enterrée, mais dans ce cas pourquoi ce retour en arrière technologique une fois de plus ? »

Ben tout simplement parce qu'il n'y a plus d'énergie, plus d'essence ni de gasoil !

Contribution du : 02/07/2014 10:03
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Visiteur 
Un petit truc intéressant pour ceux qui ont du mal à lire à l'écran : il faut copier/coller le texte sur un document (Word pour moi) puis le mettre en affichage lecture après avoir agrandi la police si besoin est.
C'est ce que je viens de faire avec votre nouvelle, Jano. J'ai commencé la lecture... je me délecte... muumm... la bouche pleine de blattes : divin !

A bientôt pour le com. ^^

Contribution du : 02/07/2014 12:52
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Organiris
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Bonjour Jano ! Je vais discutailler un peu avec vous des différents points soulevés...

Citation :
De plus on peut imaginer que la Terre n'ait pas été irradiée de la même façon selon les endroits et qu'ainsi les mutations ont divergé ou n'ont pas eu lieu d'être.


Je suis d'accord avec ça, pour moi ce n'est pas tant cette idée qui me dérange, mais plutôt le "retour en arrière" (qui, c'est vrai, à souvent été exploité dans certains univers de S.F, sans forcément trouver de justification à mes yeux). Si des endroits sont moins ravagés par les radiations, je ne vois pas pourquoi la technologie retournerait 100 ans en arrière (voir plus). Certes on peut imaginer qu'il y est moins d'accès à certaines énergies épuisées (pétrole ou gaz) mais il en existent d'autres : solaires, nucléaires (bien que suivant l'origine de la catastrophe on peut imaginer un certain traumatisme...), éoliennes, hydrauliques, thermiques. La technologie est ce qui a permis justement à l'homme d'échapper totalement à l'évolution, je le vois mal renoncer à cela mais plutôt trouver des stratagèmes d'ingéniosité pour pallier à la situation. On parle quand même d'une civilisation qui a pu s'exiler de manière massive dans l'espace et survivre... C'est à dire une version à peut près 10 à 100 fois plus avancée que notre civilisation actuelle (imaginez les ressources nécessaires pour construire de tels vaisseaux). J'aurais du mal à imaginer que le pétrole et le gaz soient ce qui a fait marcher cette planète terre là.

Citation :
Des êtres humains placés en conditions extrêmes et dénués de moyens techniques retrouvent des réflexes archaïques pour survivre. Une régression vitale où l'animalité reprend le dessus. Rajoutés à ça des millénaires de claustration sous terre et l'influence néfaste de la radioactivité sur les fonctions cérébrales supérieures.


Il est en effet possible que "la loi du plus fort" prenne le dessus. Mais dans une pareille situation j'imagine plutôt que le plus fort est celui qui réussit à conserver un minimum de moyens techniques et logistiques pour maintenir les autres dans la dépendance plutôt qu'un abandon total de toute intelligence. Je pense qu'on peut discuter longtemps à ce niveau, mais honnêtement l'homme n'est pas un micro-organisme unicellulaire qui mute en fonction de l'environnement (sa vitesse de reproduction est beaucoup trop lente pour ça), si il fanfaronne aujourd'hui c'est grâce à son intelligence pas à sa force (on remarque qu'en quelques milliers d'années d'évolution, l'homme n'a pas beaucoup changé physiologiquement parlant). Je pense que l'humain du XXXeme siècle survivant à ce cataclysme, conscient de cela, tomberait difficilement dans une époque de "désévolution" menant jusqu'à l'âge de pierre. Le plus probable est que : soit il meurt rapidement. Soit il trouve le moyen de s'adapter. S'adapter non pas en mettant 6000 ans à muter mais en concevant la technologie ou les moyens pour s'adapter (ce qui pourrait lui prendre quelques années seulement).

En fait ce qui me dérange dans cet univers, c'est le contraste entre les moyens technologiques et logistiques nécessaires pour concevoir une flotte d'exil et les moyens technologiques nécessaires pour s'adapter à un environnement hostiles de radiations. La seconde solution me paraissant bien moins compliquée que la première. Du coup j'ai du mal à accrocher, sachant que "l'inaptitude technologique" de l'homme à s'adapter (à tel point qu'il est obligé de s'en remettre à l'évolution naturelle pour espérer survivre) est au final au centre de ce récit.

Contribution du : 02/07/2014 15:35
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Visiteur 
Je m'avoue vaincu Shepard, vous êtes un redoutable bretteur. Difficile en effet de trouver des contre-arguments aux vôtres, imparables et finement exposés. Laissez-moi au moins l'excuse de la fiction !

Un grand merci Cat, vous ne pouvez pas savoir comme votre commentaire me fait chaud au coeur après la claque recue lors de la parution. Je suis ravi que vous ayez apprécié cette histoire qui, mine de rien, m'a demandé beaucoup d'efforts. Il n'est pas évident de tenir un texte sur la durée sans se perdre en route.
Pour la fin je répète ce que j'ai dit plus haut. Ce troisième groupe d'humains a réchappé, pour une raison ou pour une autre, à une irradiation massive et a donc pu continuer son chemin avec les objets qui restaient de l'humanité, tout simplement. Mais vu les réactions négatives ça ne doit pas être une bonne idée et je vais certainement l'enlever. J'étais pourtant content de cet épilogue. Raté !

Contribution du : 02/07/2014 17:49
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
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Je m'avoue vaincu Shepard, vous êtes un redoutable bretteur. Difficile en effet de trouver des contre-arguments aux vôtres, imparables et finement exposés. Laissez-moi au moins l'excuse de la fiction !


Vous êtes d'autant excusé que l'exercice est très difficile : écrire de la S.F en format aussi court (déjà que d'autres trouvent le texte long !) tient de la gageure ! Il est somme toute compliqué d'avoir un univers solide et une histoire intéressante en si peu de temps... Mais j'imagine qu'en persévérant tout est possible j'espère que vous allez continuer d'autres essais !

Pour moi ce type de S.F (différent de la S.F "dystopique" avec une unique découverte qui chamboule la vie de l'homme mais qui reste dans un univers proche du notre) reste le style le plus difficile à écrire dans ce format. Bien plus compliqué que le fantastique où l'extraordinaire "s'auto-justifie", l'extraordinaire de la S.F demande a être justifié. Il faut alors savoir dire des choses complexes en très peu de mots... Un peu comme la vulgarisation scientifique ...

Contribution du : 02/07/2014 19:13
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Re : "Arborescence" ou le malheur des textes longs
Visiteur 
Citation :

Jano a écrit :
Pour la fin je répète ce que j'ai dit plus haut. Ce troisième groupe d'humains a réchappé, pour une raison ou pour une autre, à une irradiation massive et a donc pu continuer son chemin avec les objets qui restaient de l'humanité, tout simplement. Mais vu les réactions négatives ça ne doit pas être une bonne idée et je vais certainement l'enlever. J'étais pourtant content de cet épilogue. Raté !


Bonjour Jano,

Excusez, n’ayant pas lu la nouvelle avant vos remarques je n’avais pas compris.

Sous vos lumières, je trouve cette chute finalement bien venue. Je suis une lectrice qui aime quand l’espoir sonne à la porte ouvrant les champs du tout et surtout du meilleur possible.

C’est davantage la façon de l’amener qui m’a surprise. Au lieu de l’enlever carrément, peut être pourriez-vous la retravailler en lui dédiant ses propres paragraphes, afin de mieux ménager son effet, de la rendre plus compréhensible.

Comme Shepard, je ne pense pas qu’une version plus longue encore peut nuire, bien au contraire ! En plus vous arrivez à maintenir l’attention à son plus haut niveau, je ne me suis pas ennuyée une seconde.
J’imagine assez bien le travail que cela nécessite pour ne pas se perdre en route, mais ici vous venez de prouver que vous avez la capacité de le faire.

Et tant mieux si mon avis a pu amener un peu de baume au cœur, j’adore ça aussi ! ^^

A vous relire

Cat

Contribution du : 03/07/2014 14:42
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