Suite à la parution de mon poème « À l'encre bleue », j'ouvre aujourd'hui ce forum de remerciements, pas certaine cependant de disposer du temps nécessaire pour l'entretenir comme à mon habitude, soleil, été, vacances, famille, Piña Colada, amis et farniente à l'ombre des géants obligent...
sans oublier mes mots enfuis après lesquels courir ne sert à rien.


Merci à Oniris d'avoir accepté d'inclure une fois encore un autre de mes textes dans son prestigieux catalogue.


Merci aux lecteurs qui se sont attardés dans mon monde. J'adore le petit frisson léger que cela me procure d'imaginer vos regards impénétrables se poser un instant sur mes lignes.


Et surtout un large, un infini merci aux commentateurs sans pareil de ce texte, pour vos observations, toutes élaborées avec sérieux et minutie, chacune accompagnée de la plus haute estimation.


Mais il n'y a pas que le temps qui fait défaut en ce moment, il me manque aussi l'aisance pour écrire. Le petit texte que vous avez commenté a déjà soufflé quelques bougies. Je l'ai repêché dans le bazar de mes feuilles endormies pour tenter de booster une plume qui ne retrouve plus l'envie de tâcher son papier avec son accent circonflexe.


J'aurais tellement aimé faire preuve de plus d'originalité pour relever vos commentaires qui me touchent tant, tellement aimé me remettre à commenter les parutions du jour comme autrefois, mais je suis plus que jamais une imprenable citadelle où les mots ont de plus en plus de mal à accoster.



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Mes plus vifs remerciements vont :


@ Cyrill :

Pas mal ton interprétation ! En plus, ma plume est flattée que tu l'ait reconnue en EL. C'est à cause des volutes de fumée. C'est ça ? :))

À ton duo noir et bleu des couleurs d'encres, j'ai envie de rajouter le rouge. Celui qui descend en flammes n'importe quel texte de façon à ne lui laisser aucune chance.

Mais la tienne, d'encre, n'est pas rouge du tout. Par son côté ouvert et érudit, non dénuée d'une belle imagination, elle m'est douce à lire. Elle épouse de manière complice les contours sinueux de mes intentions d'écriture. Celles qui émanent en fumerolles et autres fariboles semblant bucoliques de prime abord.

Merci d'avoir relevé les meurtrières et l'azur. Elle est de ces images qui me fascinent parce qu'elles s'imposent sans que je sois coupable de rien.

Tu définis mon monde de byzantin-baroque. Alors oui, si je suppose que le côté byzantin c'est pour le partage des ressentis universels, et le baroque pour sa complexité un brin tourmentée.

Merci aussi à toi pour le bel enthousiasme. Il est partagé, sois-en certain !

EDIT : et bravo pour ton ''Instant T'' paru ce matin !



@ Papipoète :

Sitôt entonnés les premiers mots, moi aussi j'ai eu la mélodie de Starmania en tête durant une poignée de secondes. Pour les images, c'est différent, ce sont plutôt les branches enguirlandées de toutes sortes de trésors qui m'ont happée dans l'encrier.

Laisse-moi te dire que tu es bien trop modeste. Ton style cultive suffisamment ta différence pour que l'on prenne plaisir à te suivre dans tes déclarations d'amour à tes chers arbres et aux autres thèmes auxquels tu es attaché.

C'est d'autant plus reconnaissante que je te remercie de m'offrir ta gentillesse coutumière. Elle me va droit au cœur.
Merci pour cela,

merci aussi pour ton assiduité à commenter encore et toujours. Oniris a une grande chance de te compter parmi ses fidèles. Et moi aussi.



@ Myndie :

C'est un vrai bonheur d'être dévorée par ta gourmandise ! Merci.
Moi, c'est de t'avoir emballée avec ma prose qui me délecte. ^^

Bien vu le rouge indécent et les pavots illicites !
Tu me connais assez maintenant pour savoir que, de nature exacerbée jusqu'au bouts des ongles, mon univers se nourrira toujours, même malgré moi, de tout ce qui a trait à la jouissance des sens.

Comme tu le liras peut-être plus haut (à moins que ce ne soit plus bas), l'encre bleue de mon encrier est complètement asséchée, sans espoir, malheureusement ou pas, de la voir se requinquer de sitôt.
Crois-bien que je le regrette, surtout lorsque je me retrouve dans l'incapacité de commenter à mon tour les belles choses que je lis sur le site. Cela fait tellement chaud au cœur de t'emporter avec moi dans mes envolées baroques.

Sinon, il restera toujours la lune pour partager l'amitié avec toi. Vois comme nos têtes se rejoignent depuis un bon bout de temps déjà dans les nuages.



@ Annick :

Alors comme ça, même pas peur du volcan ? ^^

« Il me faudrait écrire bien des pages pour faire le tour de ces images, de ces émotions et sensations prégnantes. », dis-tu.
Fais-le, allez ! Je suis avide de voir ce qu'est capable de développer ton imagination à ce point perspicace. ^^

Mon thème de prédilection, l'écriture, ne t'a pas échappé. Signe que tu es parmi mes fidèles une des plus fidèles. Et cela me touche bien au-delà des mots. Merci.

Je suis sincèrement heureuse de t'avoir emmenée avec moi pour ce voyage dans mon univers tout-feu tout-flamme. Sache cependant, qu'une fois posées mes valises de papier et d'encre bleue, c'est un brin de sérénité qui ramène sa fraise dans mon ciel.



@ EtienneNorvins :

Oui, on pourrait dire auto-portrait, dans le sens où il ressemble comme deux gouttes d'eau au charivari qui m'entraîne parfois dans sa sarabande. Surtout les jours de lune chahuteuse. ^^

Vous êtes le troisième (quatrième avec moi) à évoquer Starmania et son bref passage sur mes lignes, avant que ma tête qui éclate n'emporte son vert du côté de chez Baudelaire et même Rimbaud.
Je suis toujours autant impressionnée par la variété de votre culture. Il faut dire que j'ai de la chance, sur Oniris la grande majorité des commentateurs, dont vous êtes assurément, est de qualité.

Ce que je retiens aussi, c'est votre lecture de mon diptyque : là où je suis, ce que j'y fais, plus l'effet libéré du deuxième tableau, ainsi que l'espoir comme s'il en pleuvait, bienvenu par ces temps caniculaires.
Vous m'avez suivi pas après pas là où je voulais vous emmener. Je suis bluffée !


Comme je suis bluffée par la clarté et la concision de chacun des commentaires qui m'ont été offerts avec une belle générosité.


@ Cyrill, Papipoète, Myndie, Annick et Etienne, un immense merci.


À Tous 


Cat

Merci beaucoup pour votre retour !

Citation :

C'est grâce aux qualités de votre texte : la lecture est une promenade intime qu'on fait avec quelqu'un qu'on ne connaît pas, où l'on chemine en elle autant qu'en soi.

A continuer de vous lire, fût-ce intermittement :)

continue d'avoir " du mal " à écrire... qu'avec le temps ta plume émoussée, sur un vélin rechigne à tracer sa route !
j'ai des idées plein la tête ( chaque moment de vie m'inspire ) et mes tiroirs sont encore à tirer, mais sur le papier je dois avouer que les vers sont durs à bâtir...la première pierre en particulier.
je voudrais bien comme toi douce Cat, avoir du mal...
papipoète

Merci, Cat, pour ce retour si chaleureux.
Et qui témoigne de la difficulté d'écrire, comme ton poème témoigne de la difficulté de vivre avec ses contradictions.
Je l'ai d'ailleurs compris comme un développement d'un autre poème de toi très intempestif : "Stop modèle".
Quelques petits cailloux blancs m'y ont mené...

Merci à toi Cat d'avoir pris sur ton temps de farniente "à l'ombre des géants " pour venir nous répondre!
Même avec ton encrier à sec et ta plume démotivée, tu as toujours le sens des jolies formules et je crois fermement au retour de tes "mots enfuis".
Je ne suis pas plus inspirée moi-même en ce moment et pourtant, ma plume piaffe...mais rien . Je pense que chacun de nous y est confronté à un moment ou à un autre et qu'il faut laisser faire le temps.
En tout cas, merci encore pour nous avoir offert ce texte, même avec quelques bougies

Citation :

Une belle définition de la lecture, sur laquelle je vais avoir plaisir à méditer longtemps.

Encore merci, Etienne, et à la prochaine parenthèse enchantée.
Soyez-en assuré d'avance, toute la joie sera pour moi. ^^


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Citation :

Je ne suis pas surprise de voir les Muses aussi généreuses avec toi, Papi.

Citation :

Peut-être que la première pierre qui coûte à bâtir, c'est à cause du prénom que tu portes, Pierre... Comme une exigence que tu entretiendrais inconsciemment.

As-tu déjà tenté de leur laisser la bride sur cou, à tes Muses ? Des fois, il n'en faut pas davantage pour qu'elles t'emportent sur le petit nuage délicieux.

Citation :

C'est quand même un mal où je ne sens rien. Un peu comme une anesthésie qui aurait cautérisé les blessures...

Merci, Papipoète, d'avoir fait le détour par ici.


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Citation :

On peut effectivement penser à un développement de « Stop Modèle » en le relisant, mais franchement cela est purement inconscient. À l'insu de mon plein gré, comme ils disent. ^^

En même temps, il n'y aurait rien d'étonnant, puisque la presque majorité de mes écrits a tourné en boucle autour des mots qui sont-font-habillent ma vie. D'où les cailloux du Petit Poucet offerts à tes mirettes. ^^

Merci, Cyrill, de m'avoir parlé des petits cailloux blancs.


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Citation :

C'est vrai ce que tu dis, je l'ai vérifié maintes fois, mais aujourd'hui, avec cette impression tenace d'être arrivée au bout de quelque chose, je crois bien que c'est la bonne. Ma plume ne piaffe (presque) plus. Si j'insiste encore pour faire prendre l'air à quelques élans du passé, c'est juste à cause des belles âmes qui hantent encore Oniris et pour recevoir des commentaires comme les vôtres, qui me laisseront toujours admirative.

J'espère que ta plume va bientôt se remettre au galop pour nous donner, comme à ton habitude, le meilleur de toi-même. Ce sera pour notre, que dis-je, pour mon plus grand plaisir.

Merci, ma Chère Amie Myndie.

@Cat🐈elena,

Ton tempérament volcanique d'avant, par ces temps de canicule, a mis le🔥🔥🔥🔥🔥 sur Oniris. Bravo pour ton poème incandescent et tes cinq plumes.

Un volcan n'est jamais éteint. Quand il s'endort, il peut se réveiller à tout moment. Peut-être d'une manière différente. Il était explosif, il est peut-être devenu effusif. Laisse couler doucement la lave de ton inspiration... pour nous offrir une cat "ni tout à fait la même ni tout à fait une autre".

Plein d'encouragements, chère Cat.

@ Catelena

Quand une encre bleue laisse au long de ses sillons sa lave flamboyante on ne peut qu'admirer la muse qui l'a libérée de sa fiole mystérieuse.
Sur smartphone je renonce à me lancer dans des commentaires mais je lis tout et je t'ai lue chère Cat.

Je reviendrai en commentaires dès que possible sur ton joli texte
et celui de Annick publié ce matin.

Myndie te presse pas surtout !

Un bouquet de jolies plumes aux trois mousquetaironirisiennes

Il arrive parfois que le feu à bout de souffle s'épuise.

Comme ce matin, sous une pluie douce et bienvenue qui fait du bien à l'herbe, et à l'âme en tombant sans bruit sur les carreaux,

comme ce matin, en lisant tes encouragements, Chère Annick. Mais je ne sais pas encore si c'est une bonne chose de chercher à reprendre le flambeau...

et encore ce matin, en lisant tes mots-amis, Cristale. Ah, le smartphone ! Je connais ça aussi, la difficulté d'écrire décemment sur son clavier rikiki.

En tous les cas, votre passage par ici me fait grand plaisir. Il m'oblige à tenter d'abreuver mes sillons. Je dis bien ''tenter'', car rien que d'écrire cette petite bafouille m'a pris un temps fou.

Merci les filles ! Comment tu dis déjà, Cristale ? Les Mousquetaironiriennes ?



Cat & sa plume raplapla

Ô, comme ton explication de texte m'aurait manquée, Louis !

Elle donne une dimension telle à mon poème, qu'elle lui confère une valeur ajoutée inestimable. Soudain, en te le lisant, j'assiste éblouie au travail d'un orfèvre hors pair ciselant le petit caillou blanc tombé de ma poche pour le faire rutiler de toutes parts.

Avec ta générosité et ton savoir-lire-le-monde, mon-monde, comme personne, tu m'offres une relecture éblouissante de clairvoyance. Tes mots deviennent portes ouvertes avec lumière pleine dirigée sur les intentions profondes qui frissonnaient sous ma plume tremblante.

Tout comme c'est émouvant d'emporter quelqu'un sur ses sentiers intimes pour des balades sur des mêmes longueurs d'ondes, c'est extrêmement émouvant d'être lue de la sorte.

Bien d'autres choses me restent encore à te dire. Mais je n'ai plus le temps aujourd'hui de rester penchée sur le clavier de mon ordi. Clavier dont je vais être privée pour les semaines à venir. C'est pour cela que je tenais absolument à te remercier maintenant pour ton passage.

Merci, tout simplement.


Cat