Vicomte

A se regarder dans un miroir déformant il arrive que l 'on s'y trouve beau.
Ou peut être vous êtes vous miré si horrible que vos grimaces d'horreur à ce spectacle ont déformé, corrigé vos traits dans un sens harmonieux.
Ou alors votre sens décadent de la beauté fait que la laideur vous est belle .
Attention! A vous enflammer sur votre reflet vous allez devenir sourd .En fait c'est ça la vraie histoire de Narcisse . Va falloir que je ré écrive tout .

Mon inconscient et ma conscience sont en parfaite symbiose : je suis en manque , oui, d'un punching ball .Vous revenez à point nommé et je vais adorer vrai de vrai vous en mettre deux ou trois .

N'essayez pas d'attirer les petites jeunes dans votre particule, avec des promesses d'emploi . Je vous ai dit que j ' était en stage chez un poète et je veux pas casquer pour une rupture de contrat ..

Ah! Vous voyez! Ca a été long mais à mon contacte vous avez fini par devenir intelligent .

"votre sens décadent de la beauté fait que la laideur vous est belle"
Tout à fait, c'est mon coté baudelairien ou gainsbourgeois, je finirai même, peut-être, par trouver un peu attrayant votre vilain minois, c'est dire...

Ne croyez pas les légendes urbaines : j'entends fort bien, je vous l'assure, vous n'avez pas de crainte à avoir.

Je me vois contraint de décliner votre offre (et n'essayez pas de m'amadouer avec un salaire princier, mon refus est catégorique) : je ne serai pas votre punching-ball, je ne ferais pas l'affaire, je m'étalerais à la moindre chiquenaude, ce serait très insatisfaisant pour vous. Pour défouler votre agressivité adolescente, vos pulsions erratiques, vous devrez chercher ailleurs, désolé...

Non, je n'ai pas fini par devenir intelligent, je commence à peine.

(j'arrête de squatter (comme on dit de nos jours, je crois) votre discussion, et me retire discrètement, mais je reste dans le quartier, n'hésitez pas à me faire signe si vous avez besoin de conseils avisés pour, par exemple, rater un poème)

en petite explication de texte , suite à MP

l 'hameçon d'un rimailleur pervers
rimailleur ; mauvais poéte
pervers: oui mais pervers envers la poésie qu'il pervertit de ses mauvaises rimes

C'est la muse qui est perverse envers son poéte qui joue avec lui , se joue de lui .
Au second degré , si la muse symbolise l'inspiration, cette dernière m'est bien parfois perverse ,me fait tourner en rond, me laisse frustrée etc .

Quand Ferré écrit
Je suis le fantôme de Jersey celui qui vient les soirs de frime
Te jeter la brume en baiser et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet .........
Un peu ça, l'impression d'être ramassée, prise dans des rimes , le tout dans du flou .Comme quoi faut pas fumer n'importe quoi ou mettre un panneau " pêche interdite au filet " .

Surtout qu'avec la pêche au filet on peut se retrouver avec un chien de mer empêtré qu'on devra libérer sur parole.

oui, la première fois que j ' ai entendu La mémoire et la mer, à pas dix ans, évidemment je n ' ai rien compris, sauf compris que les mots faisaient tilt sans les comprendre
alors dès le début
je meurs de ma petite soeur, loup solitaire, chien de mer, goémons de nécropoles etc, s

oui, la première fois que j ' ai entendu La mémoire et la mer, à pas dix ans, évidemment je n ' ai rien compris, sauf compris que les mots faisaient tilt sans les comprendre
alors dès le début
je meurs de ma petite soeur, loup solitaire, chien de mer, goémons de nécropoles etc,
consolation, après deux thèses sur le poéme ( la totalité des strophes y compris celles non chantées;dont une faite aux états unis ( Ferré était chanté là bas comme moyen de s'affirmer contre le maccarthisme ) il y a toujours des interrogations Seuls ses proches disaient avoir tout compris , sans dire compris quoi . Et moi certaines strophes m 'interrogent toujours . Peut être des réponses à venir avec l ' âge