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Re : Au sujet de "L'ombre et la luciole" de jphil
Maître Pat de Velours
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jphil a écrit :
le travail isolé de l'auteur n'est qu'une utopie. Il sera obligé à un moment ou à un autre d'accepter le regard extérieur, et un regard invasif qui l'obligera à revisiter son travail s'il souhaite vraiment progresser et être édité.


Je pense comme toi que c'est une utopie, à moins d'écrire que pour soi. Accepter le regard des autres et leur intrusion est nécessaire si on veut partager, présenter son travail. Oniris se situe à la marge : les auteurs sont libres de suivre les coms ou pas (ce qui est lié au fait qu'on n'accepte les critiques que si on leur fait confiance), mais y a quand même une limite : le CE.
On est plus dans l'entraide que dans l'évaluation par des experts (ou soi-disant, parce que même les éditeurs ne s'affirment pas comme tels). Ce qui n'empêche pas la plus ou moins grande perméabilité à l'influence selon le degré de confiance qu'un auteur se porte ou porte aux autres.

Je vois là-dedans du lâcher-prise (sur-son-bébé-fait-tout-seul) et de la confiance (en soi et en l'autre, au regard forcément différent). Penser que ce qu'on produit tout seul dans son coin est très bien comme ça et ne mérite aucune autre intervention se situe, selon les cas, entre une auto-satisfaction consciente sans prétention ou de la présomption (l'une pouvant cacher l'autre).


Pour en revenir à l'écriture à plusieurs : j'avais expérimenté en atelier d'écriture (mais là, l'enjeu est limité). Par contre, grâce au concours sur les collaborations (il y a deux ans, ici), j'ai eu le bonheur d'écrire avec deux compères. Et franchement, c'est très enrichissant, mais pas forcément simple, évidemment.

Il faut déjà se mettre d'accord sur plusieurs éléments généraux : le thème, bien sûr, même si on n'a pas tous les éléments de l'histoire (l'idée générale, en fait.). Mais pas seulement : le point de vue narratif, le ton, la structure, les personnages (quitte à en rajouter par la suite), qui écrit quoi et comment on s'organise (ça, c'était pas simple). Nous avions une trame de départ avec quelques contraintes, mais nous tenions tous à garder une marge de liberté.

Une fois qu'on avait défini tout ça, on s'est organisés de la façon suivante : un premier récit de départ fait par Ninj', puis les deux autres (Cyb et moi) on devait écrire chacun la première suite. Chacune de ces deux suites donnait lieu à deux nouvelles suites par les deux autres, etc.

La structure s'y prêtait, puisqu'il s'agissait d'un récit à tiroirs et qu'on était trois. On aurait pu travailler autrement, mais l'avantage de cette procédure a permis d'équilibrer le travail (chacun a écrit le même nombre de textes) et la cohérence entre les récits était réduite du fait du style particulier de récit. On a, en fait, réussi à conserver un ensemble qui se tenait, mais avec des différences entre les textes : différences assumées et même revendiquées : je me souviens de Cyb qui avait peur de la fusion et tenait à ce qu'on garde chacun son propre style. Il est d'ailleurs étonnant que les gens n'aient pas été aussi sensibles aux différences.

Le fait de me confronter de si près à l'écriture des deux autres m'a permis de vraiment sentir avec une grande précision ce qui nous différenciait (je pense que pour eux, c'était la même chose, mais je ne veux pas parler à leur place). C'est ça qui m'a le plus marqué. J'y suis beaucoup moins sensible en tant que lectrice (même en CE). J'ai eu l'impression de toucher de près l'écriture des autres et, par là même, de mieux percevoir la mienne (par opposition, je pense).

On pourrait dire que c'est de la triche parce que écrire à plusieurs devrait conduire à mixer suffisamment les styles pour que le lecteur ne sache pas qui a écrit (c'était la consigne en atelier d'écriture), ou du moins parvenir à quelque chose d'harmonieux (qui peut être un nouveau style emprunté des deux (à trois, ça me semble un peu trop compliqué), mais qui ne se réduirait pas à l'un ou à l'autre (l'ensemble serait d'une autre nature que la somme des deux).

On est quand même pas mal intervenus sur nos récits respectifs à la fois dans les contenus et l'écriture. Mais ça s'est fait sans grande difficulté. Nous nous entendions bien, nous avions tous les trois des caractères trempés et du respect les uns envers les autres. En fait, nous étions très complémentaires avec chacun des points forts qui apportaient un plus aux autres. C'est très stimulant de travailler comme ça. Ce qu'écrivent les autres nous aide à trouver des idées et en même temps, comme on n'a pas envie d'être un boulet, on se surpasse pour rester à la hauteur (l'esprit de groupe est nécessaire pour ne pas faire foirer l'ensemble).

Ce qu'on apprend aussi, ce sont les manières différentes de travailler. Il faut s'organiser de telle façon que chacun puisse écrire dans les meilleures conditions. Au début, c'était pas un problème puisque nous avons travaillé à distance, mais quand on s'est retrouvés chez Cyb pour écrire ensemble (on devait juste harmoniser, mais on avait du retard...), là, on s'est bien rendus compte de nos différences. En fait, c'était plutôt une bonne chose d'avoir à écrire d'autres textes : nous pouvions en parler avant de nous mettre à écrire, ce qui nous a donné d'autres idées. La présence physique n'est pas indispensable tout le temps, je pense (Boileau-Narcejac communiquaient par courrier), mais il faut quand même bien se connaître pour partir sur les mêmes bases et poursuivre un travail à distance.

Écrire avec d'autres est une expérience très enrichissante, quand ça se passe bien. Ce qui a été le cas pour nous. La publication, pour moi, est passé au second plan, même si nous avions envie de montrer notre travail. Être à plusieurs m'a fait me sentir moins dans l'attente des avis et plus solide face aux critiques négatives (il n'y en a pas eu beaucoup, même si on est tous les trois assez conscients que ce n'est pas une oeuvre impérissable). L'essentiel résidait pour moi dans cette aventure de l'écriture à plusieurs qui m'a permis de prendre conscience de beaucoup de choses sur l'écriture (la mienne et la leur) et de m'améliorer.

Évidemment, ça suppose une alchimie qui repose sur plusieurs paramètres (la plupart liés à nos personnalités et nos relations les uns avec les autres). Si l'un d'entre nous avait voulu tout régenter, ça n'aurait certainement pas donné ce résultat.

J'aimerais bien renouveler l'expérience avec d'autres conditions : des textes plus mêlés en particulier.

Contribution du : 12/09/2010 16:36
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Re : Au sujet de "L'ombre et la luciole" de jphil
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Merci, Pat, pour le récit de cette aventure: pour avoir lu le résultat, si, si c'est une oeuvre impérissable !!!!

(je la conseille à tout onirien triste d'être déjà dimanche soir...)
c'est là:
http://www.oniris.be/nouvelle/cyberninjapat-la-belle-au-con-dormant-concours-1437.html

Contribution du : 12/09/2010 19:15
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Re : Au sujet de "L'ombre et la luciole" de jphil
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Voici encore quelques éléments de réponse pour la question de JPhil :

Il y a beaucoup d'autobiographique dans ce que j'écris, mais pas que, et d'ailleurs de moins en moins. Ce qui est autobiographique ne concerne finalement que moi et pas le lecteur. C'est un peu comme le douzième fusil, chargé à blanc, du peloton d'exécution. Cette seule balle à blanc suffit pour ne rien pouvoir conclure. Chaque homme du peloton pourra imaginer que cette balle était dans son fusil et qu'il n'aura tué personne. Pourtant, onze hommes auront participé au "meurtre". La partie de fiction qu'il y a dans ce que j'écris suffit au lecteur pour ne pas savoir ce qui l'est ou ce qui ne l'est pas. Plus exactement, cela me permet d'écrire librement de l'autobiographique sans me soucier de considérations de pudeur, tant la mienne que celle du lecteur. Je suis d'ailleurs beaucoup plus soucieux de la pudeur du lecteur, de ne pas la heurter, que de la mienne, que je peux parfaitement maltraiter.

Ce long préambule pour expliquer que ce caractère fondamentalement autobiographique a eu une implication sur la manière que j'avais d'envisager l'écriture. Je me suis rendu dans divers lieux de mon enfance, de mon adolescence, d'une partie de ma vie d'adulte aussi. En fait, au départ, c'est le processus inverse qui s'est passé. Je me suis retrouvé fortuitement dans un endroit que je n'avais plus revu depuis trente ans. Il m'a ramené quantité d'images de mon passé. Au soir de ce jour, j'ai fait ce que j'avais sans doute déjà envie de faire lorsque mon âge ne se comptait encore qu'avec un chiffre : je me suis mis à écrire. J'ai débuté à 21h00 et ne me suis arrêté qu'à 5h00 du matin, exténué. C'était en Octobre 2007. J'ai reproduit l'expérience, volontairement cette fois, en me rendant en divers endroits. J'écrivais à la fois sur les souvenirs que j'y trouvais et sur ce que j'étais en train de vivre au moment où ils me revenaient. Je me suis surpris à trouver au moins autant de plaisir à me faire chroniqueur de ma quête qu'écrivain de mes souvenirs, d'où une construction souvent entremêlée du temps des souvenirs et du temps de l'écriture. Le hasard a voulu qu'au début de ce processus, deux personnes, qui ne se connaissent pourtant pas, se sont mises à me prêter des romans, alors que je ne leur avais rien demandé et que je n'avais rien lu de littéraire de ma vie jusque là. Je me suis donc mis à lire en même temps que je me mettais à écrire. Lorsqu'il n'était pas ou difficilement possible de me rendre dans des endroits du passé, je me baignais de leurs atmosphères en regardant des photos sur Internet, en écoutant certaines musique surtout, parfois la même en boucle pendant plusieurs jours. Il m'est arrivé d'écrire en toutes circonstances : le jour, la nuit, chez moi, au travail, ailleurs, seul, entouré. Ce que je préfère de loin est une écriture diurne dans une sorte de fausse solitude : à l'extérieur, baigné d'activité humaine, de bruit, mais dont je m'isole socialement en ne m'en faisant que le spectateur.

Pour ce qui est de faire lire ce que j'écris, et bien le but premier était d'avoir un lecteur, un seul et unique, à une échéance bien précise (7 Octobre 2008). Il fut lecteur à cette date du roman que j'avais entamé, et à ce jour toujours inachevé. J'avais trouvé bien avant cette échéance trop de plaisir à écrire pour m'arrêter de le faire à cette date. J'ai donc poursuivi l'écriture, et avec elle est venue l'envie de trouver d'autres lecteurs, dans mon entourage d'abord, avec beaucoup plus d'ambition ensuite, qu'il serait stupide de vouloir cacher. J'ai eu une lectrice occasionnelle qui n'hésitait pas à me dire que ce que j'écrivais était de la merde, ce qui m'a été utile. J'ai trouvé encore deux ou trois autres lecteurs plus ou moins polis. Je me suis rendu compte surtout que ces lectures leur étaient imposées et que, dans le fond, ils s'en foutaient pas mal. Cette indifférence m'a été beaucoup plus pénible que n'importe quelle dérouillée que j'aurais pu prendre. Je m'intéresse et m'implique personnellement depuis des mois dans le projet d'un ami proche, en y consacrant parfois beaucoup de temps. Je lui ai passé quelques textes. Certains ont été lus, sans presque aucun commentaire. Certains ont été lus en partie. Certains n'ont pas été lus du tout. J'ai arrêté de faire lire à mon entourage. Il semble qu'ils ne comprennent pas que cela constitue pour moi un projet au moins aussi important que les leurs. Cette indifférence me nuit. Parfois, j'ai la douleur encore plus vive de penser qu'ils le comprennent parfaitement bien, mais qu'ils n'osent m'en dissuader. Je me suis alors inscrit à un atelier d'écriture. J'y suis allé quelquefois, mais je n'ai pas trouvé la façon d'en faire quelque chose d'utile pour moi. J'ai laissé tomber. Enfin, j'ai trouvé Oniris. A ce jour, c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour me faire lire. J'y ai trouvé des gens qui partagent mes envies, qui lisent ce que j'écris, et en font parfois des commentaires pertinents

Contribution du : 13/09/2010 13:57
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Re : Au sujet de "L'ombre et la luciole" de jphil
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Dommage que cet atelier d'écriture ne t'ait rien apporté. J'ai eu la chance d'en suivre un quelques années (plus un autre différent) et d'en animer deux, avec beaucoup de stimulation à écrire, beaucoup de découvertes sur plein de niveaux. Je suppose que j'ai eu du bol. L'intérêt partagé pour l'écriture est déjà un préalable, mais aussi la bienveillance et la partage qui permettent des liens particuliers. Oniris est un endroit plus rude qu'un atelier d'écriture. Mais les objectifs sont différents.

Contribution du : 13/09/2010 14:06
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Re : Au sujet de "L'ombre et la luciole" de jphil
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[JPhil, j'espère que ceci n'est pas HS]

Pat,

Je ne sais pas si tu as eu du bol. Peut-être que c'est moi qui n'en ai pas eu. L'animatrice était sympa. Ce qu'elle racontait me semblait assez intelligent et pertinent, mais honnêtement, rien que je n'aurais pu trouver moi-même, ou que je n'avais d'ailleurs pas déjà trouvé.
Ce qui était pénible surtout, c'était les participants. Deux ou trois qui n'étaient presque jamais là. Puis, une dame retraitée qui parlait parfois de ses projets d'écrire, de ses petites fiches qu'elle faisait sur ses personnages, jusqu'à ce qu'elle nous ponde enfin quelques lignes. Sa manière de parler ne laissait déjà rien présager de bon pour sa manière d'écrire. Même mon fils, dyslexique, écrivait mieux qu'elle à huit ans. Il faudrait trouver une cote dix niveaux plus bas que le "Très faible -" pour qualifier ça. Je ne savais pas bien s'il fallait en rire ou en pleurer. Il y avait encore une femme qui avait le projet d'écrire une nouvelle, dont elle se plaignait de la trouver démesurée à mesure qu'elle gonflait ses "idées" pour l'écrire : "Ça va finir par faire 50 pages, vous vous rendez compte !". Mazette ! J'en ai peut-être écrit cent, de pages, pendant qu'elle réfléchissait encore à la manière d'écrire la première. Restaient les commentaires sur mes textes. Cette dame retraitée était somme toute bien gentille, mais qu'est-ce que j'aurais bien pu faire de ces commentaires ? Et cette femme qui, lorsque j'ai quitté l'atelier après plusieurs mois, n'avait toujours pas écrit plus de dix lignes de sa nouvelle MONSTRUEUSE de cinquante pages, quel crédit devais-je apporter à ses quelques pauvres commentaires qui me laissaient entendre qu'elle n'aimait pas la manière que j'avais d'écrire, alors que la manière que j'ai de le faire est peut-être motivée surtout par l'envie de combattre tout ce qui fait en elle et sa manière d'écrire cette sorte d'aristocratie condescendante et douloureusement ennuyeuse ?... commentaires dont je retrouve parfois le style sur Oniris, d'ailleurs.

Non, Pat, je crois que j'ai pas eu de bol

Contribution du : 13/09/2010 14:48
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Re : Au sujet de "L'ombre et la luciole" de jphil
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@incognito: quand nous fais-tu une nouvelle sur ce sujet?

Contribution du : 13/09/2010 15:35
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Re : Au sujet de "L'ombre et la luciole" de jphil
Visiteur 
Tiens, j'avais pas fait gaffe à la question, ça m'apprendra à ne lire les forums qu'à moitié, huhu.
Réponses très intéressantes.

Pour ma part, je fonctionne un peu comme widjet, j'essaye de travailler mon texte seule au maximum, puis, lorsqu'il me semble que je suis arrivée au bout de mes capacités de "transformation", je demande un ou deux avis extérieurs (de lecteurs choisis, soit parce qu'ils me connaissent bien, soit pour leur "niveau" d'écriture, soit, au contraire, parce que ce sont presque des "inconnus", et bénéficiant donc davantage de recul ) : ces personnes (jamais plus de deux) sont choisies comme cobayes, jouant le rôle du "premier avis" qui me permettra d'orienter ma réécriture, en fonction de leurs remarques (est-il utile de préciser qu' "à peine" un sur trois me parait utile ? ... c'est pourtant déjà énorme). Ces remarques ne sont pas des commentaires à proprement parler mais des réponses précises aux questions que j'ai posées :

_ Quelle est pour toi l'émotion/impression dominante de ce paragraphe
_ Que penses tu de la musicalité de celui-ci,

etc

Le lecteur ici n'est donc pas "libre", mais "utile", il me fournit des éléments de travail sur ce que moi, je considère comme potentiellement discutable.

Une fois la réécriture accomplie, suite aux avis de cet ou ces un ou deux "pré-lecteurs", je leur montre à nouveau le texte, comparant les deux versions, cherchant les améliorations, le meilleur de chaque. Soit je garde la V2, soit je finis par élaborer un "mix" de chacune.

C'est seulement cette étape passée que je peux envisager une forme de "publication", enfin, d'exhibition élargie de mon texte : à ce moment là, j'attendrai de vrais commentaires, non pas "de coulisse" mais venant "juger" quelque chose de "temporairement achevé. "

Et c'est suite à ces commentaires là que je reprendrais une troisième fois mon travail de réécriture.
Le processus ne se termine jamais réellement, c'est une boucle qui ne se boucle que lorsque mon texte est jugé 'arrivé à terme, parfait", ce qui ne m'est pour l'instant ... jamais arrivé.

J'ai du mal à envisager la publication "vitrine" dont parle jphil, qui pour moi ne s'incarne que dans l'édition. Tout ce qui précède : le travail, la lecture, les commentaires, Oniris etc, est encore une expérience de "laboratoire" préparatoire.


Le problème principal des ateliers d'écriture est, pour moi, le contraste des "niveaux" : tout le monde ne sort pas gagnant de l'histoire, puisque certaines personnes ne peuvent qu'aider les autres, sans recevoir d'aide suffisante en retour. C'est donc enrichissant de participer, soit par simple volonté d'exercice, soit par altruisme, mais pas forcément "pour sa propre démarche d'écriture" : ca peut être lassant à la longue d'être le seul à ne pas progresser.

Contribution du : 13/09/2010 16:25
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Re : Au sujet de "L'ombre et la luciole" de jphil
Maître Pat de Velours
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@Incognito : Tel que c'est décrit là, effectivement, c'est pas terrible. Rien à voir avec ce que j'ai connu où on a pu découvrir plein d'auteurs, plein de styles qu'on a pu expérimenter, où on écrivait à plusieurs et où régnait une bonne entente et un même intérêt pour l'écriture. Même si l'objectif n'était pas de faire de nous des écrivains. L'idée était d'expérimenter, de se débloquer, de trouver son propre style d'écriture.

Contribution du : 13/09/2010 16:25
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Re : Au sujet de "L'ombre et la luciole" de jphil
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Citation :

Jaimme à écrit :

@incognito: quand nous fais-tu une nouvelle sur ce sujet?


C'est pas con !
Ça pourrait être marrant. Y a de quoi faire, vraiment !
Des personnages tout prêts à l'emploi. Et puis un peu de fiction tout de même pour en remettre une couche.
Mais j'y pense !!! Et si l'un de ces personnages devait être inscrit sur Oniris ? C'est loin d'être impossible. T'imagines d'ici le boxon ?
Remarque, c'est déjà trop tard

Bon, allez, je file, et arrête de polluer le fil de JPhil.

Contribution du : 13/09/2010 16:46
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