Je remercie toutes les personnes qui ont permis la publication de mon poème, les correcteurs qui m'ont permis de reprendre quelques erreurs, les lecteurs et les commentateurs.

Vous avez été nombreux à signaler un manque d'émotion pour formuler mes idées. Et c'est bien vrai. Il se trouve que c'est un parti pris de ma part : oublier au moins le temps d'un poème le Je qui se dessine ostensiblement et parfois plus insidieusement dans la plupart de mes écrits. Cette fois, je me suis contrainte à adopter un style qui tient plus du documentaire qu'un d'un étalage d'états d'âme. C'était pour moi un exercice.
Automnale a dit qu'elle verrait bien mon texte dans un recueil avec des images. Ce n'est pas la première fois que j'ai l'occasion de constater, apprécier votre perspicacité, Automnale. Car il se trouve que ce texte m'a été inspiré il y a quelques années déjà par un reportage illustré de photos dans une belle revue riche en photos. Une revue sur l'Afrique.
En règle générale, tout le monde a eu la même lecture du sujet ô combien actuel et préoccupant.
Certains ont élargi l'interprétation pour trouver des symboles plus généraux quant à la condition humaine.
Il s'en est trouvé quelques uns pour apprécier la forme. et là vraiment, cela m'a touchée, car le poème initialement écrit était tout bancal. J'ai dû, et c'était un exercice aussi, le remettre sur pied pour éviter les erreurs grossières que je faisais autrefois. En ce sens, la fréquentation des forums (fora ?), et l'aide et l'exemple de quelques initiés m'ont beaucoup apporté.

Soyez tous chaleureusement remerciés.

Rectif : "Pivoine" a écrit :
qui tient plus du documentaire qu'un d'un étalage

Lire : que d'un.

Merci, chère Pivoine, pour vos explications et, aussi, pour le petit compliment que vous me faites au passage. Je suis très touchée, vraiment...

Figurez-vous que je bouquinais, hier après-midi, sur la terrasse. Et je repensais à votre poésie. Il faut croire que la vie de Roland Barthes me passionnait, alors, moins que vos hommes du désert… Je me disais donc que « Autant en emporte le sable » pourrait figurer dans un carnet de voyage, dont vous seriez l’auteur… Dans ce carnet, outre vos poèmes, j’imaginais des photos et, si vous savez faire, des aquarelles… Ne me dites pas que c’est déjà le cas… Sinon, j’ouvre de suite un cabinet de voyance !

Lorsque votre carnet sera édité, soyez certaine, chère Pivoine, que je me le procurerai…

A très vite ! Et merci pour la belle escapade que, dans le désert, vous nous avez offerte.

Automnale

Chère Automnale,
Je me garderai bien de marcher sur les plates-bandes de Delacroix avec ses carnets de voyage que j'aime beaucoup, d'ailleurs !