Arrivée depuis peu sur Oniris, il ne m'a pas échappé que sa marque de fabrique est une certaine exigence, alliée parfois à une sévérité de jugement. Cela m'a déroutée au début ; pourtant, il suffit de lire pour comprendre que la richesse des textes, leur qualité littéraire (l'excellence même pour certains) en sont le corollaire.
Partant de là, proposer une de ses compositions ne se fait pas sans stress, sans appréhension (du moins pour moi). Automne, 10, 20 fois je l'ai remis sur le métier, au risque de lui faire perdre son âme, pour répondre au mieux à ce souci de rigueur et de précision littéraire et prosodique. Je tiens donc à exprimer ma gratitude au comité de lecture d'avoir jugé ce texte acceptable et aussi aux correcteurs qui m'ont signalé une incorrection orthographique que j'avais pourtant sous le nez !
Merci à vous Iloa, Diva-luna, Cat, Hananke, Robot, Newman, Hellian, de m'avoir lue déjà et d'avoir pris la peine de laisser vos impressions et remarques qui me sont précieuses. Je dois un merci tout particulier à Louis qui me dispense d'une explication de texte tant son analyse est brillante et complète !
Me croirez-vous si je vous dis que l'automne est ma saison préférée ? Si si, je vous assure. Mais la nature humaine étant ce qu'elle est, duelle et contradictoire, j'ai choisi de bifurquer, de ne pas parler de reflets d'or ou de coteaux vermeils, car j'ai écrit ce poème dans un état d'esprit particulier, à un moment où ma vision des choses était différente. Tout simplement.
Je n'ai pas utilisé la personnification comme une simple figure de style. Il s'agissait pour moi de « servir » au mieux l'atmosphère que je voulais évoquer et surtout, c'est toujours très important pour moi, de sortir de la description pour entrer dans la perception, puisqu'il est vrai chacun voit le monde à sa manière.
Pour le reste, je suis d'accord sur les rimes : à les vouloir riches à tout prix, on les rend « faciles », je sais, c'est un défaut qu'un relecteur proche et avisé me fait aussi ; à revoir donc
Un dernier mot sur la question finale :
cette question n'a pas de réponse, elle est là pour que le lecteur s'approprie le poème ; c'est une ouverture sur tous les possibles...

Mille merci à vous tous