Ce qui m’a semblé un poil trop Mowgli.

Et les tentacules, ça fait pas trop Nemo ?

Moi, ça me va très bien. Et puis j’adore la personnification. Passer de la liane (végétal) aux tentacules (animal), faire un crochet par la mythologie avec la Gorgone pour parvenir au véritable bonhomme en agrafant un œil et un sourcil sur le tronc (peut-être le Cyclope, mais c'est pas annoncé comme tel), même si tu l’as pas exactement fait dans ce sens-là, on peut pas dire que t’y as pas mis le paquet


j’ai le souvenir de bidonnades irrépressibles qui, si elles m’étaient arrivées dans le métro, m’auraient, le temps d’un trajet, rendu célèbre

Moi, ça m’est réellement arrivé, mais c’était avec Bukowski. En face de moi, une nana et un bonhomme. Le type semblait contaminé par l’hilarité. La fille, en revanche, me paraissait hostile. Dommage, j’aurais préféré que ce fût l’inverse. Et puis tant pis, on peut pas toujours être en veine. Je me suis contenté de la poilade pour faire ma journée.


Encore merci pour t’hêtre penché sur ma nouvelle.
Oui, je sais, je sais...

Bah, j’ai déjà vu des hontes bien plus justifiées ;) Je peux pas rester de bois devant tant de verve.


Et puis, pour moi, ta nouvelle, c’est pas tant sur le style qu’elle repose que sur l’habileté à nouer le passé, le présent et le futur.

Wouha ! Donaldo, un très beau commentaire, ciselé avec classe.

Pour le côté nouvelle vague, le passage dans la forêt je suis pas sûr, par contre, le passage du scooter, on est pile poil dedans. Cela m’a même fait marrer tellement c’est flagrant. C’est involontaire aussi. Ceci dit, je préfère rappeler la nouvelle vague que les agapes d’un ancien président de la république. Je t’en remercie.
A bien y réfléchir, pour moi, cette nouvelle est plutôt calibrée Oniris. Avec en partie les mêmes critères. Un travail propre, une touche sentimental/romanesque pour les fans du côté poésie, une touche fantastique (deuxième thème préféré sur Oniris) et surtout, pas d'accros, rien qui fâche. Pas de trucs genre humour, politique, violence, SF (ou le tout réuni) qui pourrait amener à se poser des questions et générer des vagues(lettes). On a bien deux morts, mais des morts propres : accident et sucide. Du connu, du cerné. Rien qui dépasse.

Sur ce, ce n’est pas désagréable à écrire, je dois bien l’avouer.

Aïe, une analogie musicale. Pour le coup, ma zone de confort est fort loin. Je connais Bach, comme le commun des mortels, mais absolument pas Schoenberg. Pepita vient de me traiter d’ignare. Elle a raison. Je vais donc chausser mes écouteurs et m’y coller dare dare.

Un grand merci pour ton commentaire détaillé et précis. J’espère ne pas avoir gâché le reste de ta nuit. ^^

Bonjour Myndie,

Voilà, c’est fait, j’ai pris du 52 pour mes pantoufles. Maintenant mes chevilles se prélassent d’aise. ^^

Te faire venir du coté obscur du site est déjà un exploit, mais presque réussir à faire un alexandrin alors là, je m’en bouche un coin. Par comparaison, faire de la poésie sans le savoir c’est de la bibine. ^^

Faut que je fasse gaffe quand même à pas recommencer. Surtout que pour les allitérations, c’était du pur gondolage en tirant sur le truc jusqu’à la Racine : Sans cesser de frissonner sous cette douce caresse, je sens le Saule s’insinuer dans mon esprit. ;=)

Je n’avais pensé ni à Nolan, ni à Lynch, j’étais assez loin de la SF en fait. Le saule est venu (lors d’un concours) de l’idée de lier les Quatre-Saisons (nouvelle encore en vente dans tout bon catalogue Onirien ;=). Comme l’Automne en était le maillon faible, je l’ai réécrit ici.

Dans la version pour concours, Joseph traverse les quatre-saisons et se fait latter les fesses tout du long. J’ai dû perdre la moitié du jury en cours de route. ^^

Très content si tu viens par ici plus souvent, les nouvelles en ont bien besoin. Pour te donner plus envie encore, je vais même t’amener à la reine incontestée du romantisme : http://www.oniris.be/nouvelle/alice-au-disparu-3642.html

Un énorme merci pour ton commentaire, cela a été un grand plaisir de le lire… un peu gâché par ce problème de pantoufles trop serrées aux chevilles !

Franchement, Pepito, je trouve pas que tu te sois tant déshonoré, question calibrage.
C'est en tous cas la réflexion que je me suis faite ce matin. Cela dit, pour perdre son honneur, il faut déjà en posséder un au départ.

Hello Bandini, moi pas y'avoir tout comprendu. ^^