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Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Autour de "Nous partirons à Saint-Malo" de HELLIAN
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 troupi    J'ai eu l'occasion de te répondre en messagerie privée, aussi ne donnerai-je ici qu'une brève explication de cette distorsion entre corps et esprit. J'ai composé la trame de ce poème à la sortie d'un hôpital où m'avait cloué une de ces maladies handicapante que tu la souhaite même pas à ton pire ennemi. Et je n'avais qu'un rêve, me traîner à Saint-Malo sur le rempart face à la mer. Pour gueuler ma rage et mon plaisir. Oui, il y a des moments où le corps devient prison tandis que du demeures l'enfant de toi-même. Ce fut, je crois, la seule fois, où j'ai jeté sur ma chair un regard compassionnel.

 merseger    Merci de vos bons mots. Et en plus vous vivez à Dinan ! Quel bonheur que cette magnifique petite ville de Dinan...La vieille ville, la descente sur le port. Le meilleur Kouign-amann  de toute la Bretagne. Que tous ceux qui ne connaissent pas Dinan se mettent en repentance et pérégrinent vers là-bas ! A l'occasion, ils passerons à Saint-Malo voir si les filles et les garçons courent encore aux lèvres des marées...

 Brisemarine   Évidemment avec un tel nom, mon poème était fait pour vous et je suis sincèrement heureux qu'il vous ait touchée. Je ,ne sais quelle est votre région, mais vous devriez bien trouver, vous aussi le temps de renouer avec vos années quatre-vingt. Pour vous avoir lue, j'estime que vous n'avez pas de motif d'envier cette écriture...à condition que « libre » vous le soyez aussi en poésie.

 bragadin    Oui, dans sa première version, ce texte aurait peut-être emporté jusqu'à vos derniers suffrages, car il participait de cette déstructuration qui vous est chère. Et puis j'ai retravaillé la pâte après l'avoir longtemps laissée reposée. Du coup cela à donner une galette un peu plus formatée mais à mon goût plus dense et plus âpre. Merci en tout cas de la distinction que vous m'accordez et qui flatterait ma vanité si je m'en sentais digne. Mais bon, sincèrement, y a encore du boulot...

Arielle    Tu me fends le Cœur ! Et moi qui tiens tant à cette strophe parcequ'elle me semble enraciner le poème dans une tradition élégiaque et aussi parce que ces trois mots «  Cézambre, grand Bé et Atala » me sonne en tête et à l'âme comme cette chanson que je voulais chanter sur le rempart. Bon, ce qui me console, c'est que tu préfère ma voix à celle du gars René. Du coup, un de ces jours, j'vas aller te chanter la sérénade sous ton balcon. On va voir si tu la préfères toujours ma voix.

(A suivre)

Contribution du : 01/10/2013 01:21
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Re : Autour de "Nous partirons à Saint-Malo" de HELLIAN
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 stony    Votre enthousiasme me comble et nourrit mon envie d'écrire. On a beau dire et jouer les indifférents ou les désabusés, le plaisir du lecteur n'a d'égal que celui de l'auteur. Loin de toute suffisance, il est heureux de s'entendre dire que ce que vous avez écrit a touché voire ravi quelqu'un, tout simplement parce qu’il y a par les mots, alors quelque chose de l'ordre de la transmission intime. Merci de votre sincérité.

Contribution du : 02/10/2013 00:38
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Re : Autour de "Nous partirons à Saint-Malo" de HELLIAN
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Rainbow Je suis toujours profondément touché de l’émotion du lecteur. C'est signe que le poème n'est pas trop mauvais alors. Je lisais, il y a peu le propos de Valéry, cité par Ludi dans l'une de ses réponses aux commentaires de la « Femme-enfant », Valéry disant qu'en poésie, seul l'esthétisme comptait. Oserais-je soutenir qu'il y faut aussi pas mal d'émotion et que le poème ressemble un peu à un cheval sauvage maîtrisé. C'est pour moi lorsque cette force vive se voit mettre les rênes du style qu’elle peut donner lieu à un vrai partage. Merci bien sincèrement de votre appréciation.de

Contribution du : 07/10/2013 01:11
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Re : Autour de "Nous partirons à Saint-Malo" de HELLIAN
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CharlesJosephin vous évoquez là une question essentiel:Celle de l'engagement poétique. Quelle part de soi subsiste dans un travail poétique. D'ailleurs est-ce nécessaire de donner de soi ?. Je lis sur ce site nombre de poèmes sur un sujet ou un autre qui, a priori tout du moins n'offre rien de personnel. Alexandre évoque avec beaucoup de talent d'ailleurs le cardinal Richelieu, Ludi nous livre le portrait d'une femme-enfant qu'il ne connaît qu'indirectement , jusqu'à s'effacer devant le sujet pour ne concéder de soi que son talent, sa maîtrise de la langue.Et puis il y a ceux qui puisent dans le minerais intime , arrachent des morceaux de leur chair. Les premiers s'exposent à l’écueil du factice et de la froideur, les seconds à celui de l’impudeur­ et de l'égotisme. Ce que je crois, c'est que dans les deux cas, le langage poétique n'à d'intérêt que s'il transfigure le réel , que s'il l'habille d'une vérité qui lui faisait défaut, lui décerne un sens aussi improbable que nécessaire.

Contribution du : 07/10/2013 23:21
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Re : Autour de "Nous partirons à Saint-Malo" de HELLIAN
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Mona 79 Merci de votre passage sur mon rempart, Mona, vous dont je connais la rigueur et la ponctualité prosodique.

Socque. Oui, cette troisième strophe suscite des commentaire contradictoires. Arielle, comme toi, me la reproche un peu. Il y a plusieurs raison qui me la rendent attachante, celle que j'ai confiée à Arielle (supra) mais aussi parce qu'elle donne un vrai relief au propos. La Cézambre et le Grand Bé sont, comme tu le sais les îles que l'on aperçoit du rempart de Saint-Malo. Leur évocation permet un décentrage par rapport à ce dialogue qui pourrait sinon sembler trop subjectif, trop à l'étroit entre soi et soi. C'est une manière de prendre le large trente seconde pour mieux revenir à la tragédie intérieure du corps malade et vieillissant.

Contribution du : 10/10/2013 01:21
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Re : Autour de "Nous partirons à Saint-Malo" de HELLIAN
Visiteur 
Rainbow Vos remerciements me troublent beaucoup. J'ai juste l'impression de n'être pas à la hauteur d'une telle gratitude, enfin je veux dire surtout mon texte. Comme j'ai eu l'occasion de l' écrire déjà, c'est un grand privilège de s'entendre dire que l'on a suscité une telle émotion juste avec des mots. Cela est aussi un grand moteur pour continuer d'écrire.

aldenor Cette interprétation dualiste est assez juste. ce qui est vrai aussi, je crois, et que vous avez perçu avec pertinence, c'est cette douloureuse cohabitation entre l'envie d'être encore et ce corps à la traîne qui n'est plus au rendez-vous de l'amour et de la vie. C'est probablement cela vieillir. Merci de votre généreuse approbation.

senglar C'est vrai qu'il y a de la truculence dans ce poème. Vote allusion à Villon qui m' honore autant qu'elle m'invite à la modestie, tend à me convaincre qu'en poésie comme ailleurs, il faut traiter du tragique avec un zeste de trivialité et un soupçon de dérision.

Ludi. . "...Tout ça pour dire que la garniture (2 plumes) me paraît très insuffisante".

Ainsi je t'apporte la poussière et tu me promets le plumeau. Le monde est donc bien fait.
Ludi, quand je serai trépassé je veux que tu sois mon laudateur, mon panégyriste. Tu commenceras ton oraison par ces mots "Hellian était un bel emplumé.." ou quelque chose d'approchant et moi au milieu d'un nuage de poussière, je sourirai sans doute en songeant dans mon néant que tous les deux nous aimions la chair.

Bidis Ah, Bidis , va falloir arrêter la cigarette. Si je me tue à te fabriquer des chouettes poème sur Saint-Malo, c'est pas pour que tu te ruines les éponges avec ta fumée, bordel ! Bon, va falloir que je t'invite sur le rempart vers le 15 ou 20 Décembre, on va voir si tu vas faire encore le malin, avec ta putain de clope. En attendant, merci de ta si généreuse appréciation.

Contribution du : 13/10/2013 20:45
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