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Aux Hommes de la Terre
Onirien Confirmé
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Tout d'ebord, un grand merci à tous pour avoir pris le temps de lire et de commenter mon poème.
Merci également au comité de lecture de l'avoir publié.
En ce qui concerne le sujet, je l'ai choisi car je suis née à la campagne, ma grand-mère avait une toute petite exploitation avec une dizaine devaches laitières et uen terre maraîchère labourée et entretenue par deux de ses enfants, dont mon papa, qui cultivait la terre en dehors de son job.
Depuis deux ans, j'exerce mon métier dans une petite commune où existente encore de petits paysans, qui exploitent leur terre avec amour. Et de les voir travailler m'a replongé dans mes souvenirs.
Je connais les cultures intenesives et les problèmes de l'agriculture moderne.
Ce poème, je l'ai écrit pour rédre hommage aux " petits " paysns, ceux qui aiment encore leur Terre.
En ce qui concerne la forme, j'avais tenter de publier mon poème en poésie néo-classique, il a été classé par le comité en poésie contemporaine.
Si Alexandre veut bien prendre le temps de me notifier les hiatus et problèmes de " e", je suis bien entendue preneuse car c'est en paratgeant des commentaires constructifs que je pourrai peut-être un jour approcher d'une meilleur manière, le sonnet classique... ( ce n'est pas encore pour demain.)
Bon dimanche à tous !

Contribution du : 08/05/2016 17:43
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Re : Aux Hommes de la Terre
Visiteur 
Je trouve dommage, d'une part qu'il ne se trouve personne pour lever les interrogations de Sofi relatives à la prosodie, d'autant plus que d'autres auraient pu en profiter ( ne vous sentez surtout pas visé, Alexandre, ce n'est absolument pas mon propos... sans rire, vraiment ) ; d'autre part que les commentaires aient davantage traité du contexte du poème ( à grand renfort d'idées préconçues par ailleurs ) que du poème lui-même.

Contribution du : 12/05/2016 07:48
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Re : Aux Hommes de la Terre
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Bonjour Sofi

Je viens de lire votre poème que je trouve très beau. J irai y mettre un commentaire. Quant à vos interrogations concernant la prosodie classique je vous transmets ce que je viens d apprendre fraîchement en toute humilité.

Les bœufs ont disparu de cette immense plaine,
Laissant seul au travail le vaillant paysan,
À l'heure où les corbeaux croassent sur les champs,
Quand arrive le temps d'y déposer la graine.

En prosodie classique, les rimes doivent se terminer par la même lettre plaine/graine : ok
Mais paysan/ champs non.
Pas de rime entre un singulier et un pluriel.

Pour tracer les sillons – délaissé l'attelage !
Et libérée la Bête qu'entravait le joug ! –
Son engin rutilant éclaboussé de boue
Arpente le terrain scintillant sous l'orage.

Au deuxième vers du deuxième quatrain bête se termine par un e muet qu il faut obligatoire élider. Il fait que le mot qui le suit commence par une voyelle. Bête se trouve à l hémistiche : donc élision du e obligatoire.


L'emblavage achevé, il embrasse des yeux,
À l'ombre du vieux chêne où dorment ses aïeuls,
Cet endroit merveilleux : Sa Terre… Son Pays.

1er vers du dernier tercet : hiatus achevé/ il non permis à l hémistiche.

Voilà ce que je peux vous dire de mes modestes "savoirs" en la
Matière. Je buche sur le traité de prosodie de Sorgel.

Contribution du : 12/05/2016 13:59
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"[...] laissez-moi vous dire quatre mots magiques, véritable « Sésame ouvre-toi de l’enfance » :

Il était une fois…..

Jean Cocteau
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Re : Aux Hommes de la Terre
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À l'heure où les corbeaux croassent sur les champs,

Ici la césure est mal placée il me semble. Dans un alexandrin en prosodie classique la césure est 6/6 au niveau du nombre de pieds. Or, en l' espèce on ne peut séparer corbeaux de croassent.

Contribution du : 12/05/2016 14:08
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"[...] laissez-moi vous dire quatre mots magiques, véritable « Sésame ouvre-toi de l’enfance » :

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Jean Cocteau
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Re : Aux Hommes de la Terre
Visiteur 
Bonjour Sofi ! Bien reçu votre demande et je me ferai un plaisir de vous indiquer par le menu ce qui ne colle pas rapport à la prosodie classique mais compte tenu de mon emploi du temps il vous faudra attendre la semaine prochaine...
N'hésitez pas à me le rappeler si nécessaire !

A plus tard !

Ps pour MissNeko... Pour info ce vers est correct...
À l'heure où les corbeaux croassent sur les champs.

Ce n'est pas parce que le sujet appartient au premier hémistiche et le verbe au second qu'il faut y voir une erreur...

Contribution du : 12/05/2016 15:12
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Re : Aux Hommes de la Terre
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bonjour Sofi ; je demandais en bas de mon commentaire, si la forme contemporaine était celle que vous aviez choisie dès le départ ? Vous déclarez que non, et qu'en " néo-classique " était votre choix .
Je peux, en attendant le retour d'Alexandre, vous citer les " contraintes " du classique dans votre poème .
" paysan ne rime pas avec champs ", et singulier contre pluriel
" joug et boue " ( rime masculine contre rime féminine )
" yeux ne rime pas avec aïeuls "
" éclaircie et pays " ( rime féminine contre rime masculine )
le 6e vers mesure 13 pieds ( et libéré/e ), et le " e " de bête étant sonore à la césure est proscrit .
Voilà ce que je trouve comme erreurs techniques .
papipoète

Contribution du : 12/05/2016 15:54
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Re : Aux Hommes de la Terre
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PS j'ai oublié le hiatus du " é ", de " achevé " devant le " i " de " il "
pardonnez-moi ?

Contribution du : 12/05/2016 16:04
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Re : Aux Hommes de la Terre
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Oups au temps pour moi pour la césure. J avais un gros doute cela dit ! Merci Alexandre

Contribution du : 12/05/2016 16:08
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Jean Cocteau
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Re : Aux Hommes de la Terre
Onirien Confirmé
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Bonjour à tous ! Je viens de prendre connaissance de vos commentaires et je vosu remercie d'avoir apporté des réponses à mes interrogations.
Je vais chercher à améliorer la forme de mon poème. En vennat sur ce site c'est ce que je cherche, ces écahnges constructifs entre écrivains.

Contribution du : 15/05/2016 13:10
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Re : Aux Hommes de la Terre
Onirien Confirmé
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Bonjour à tous !
Après avoir ptis connaissance de vos remarques, j'ai réécrit mon poème en tentant de ne pas en changer le sens et surtout d'éviter les erreurs de " prosodie"...
Voici la version corrigée :

Les boeufs ont disparu de cette immense plaine,
Laissant seul au travail le vaillant paysan,
À l'heure où les corbeaux croassent sur le champ,
Quand arrive le temps d'y déposer la graine.

Pour tracer les sillons - délaissé l'attelage !
Aujourd'hui il n'est plus ni aiguillon, ni joug.
Son engin rutilant traité comme un bijou
Arpente le terrain scintillant sous l'orage.

Car le ciel menaçant promet au laboureur
Le grain sur son semis... il poursuit son labeur
En redoublant d'ardeur et priant l'éclaircie.

L'emblavage achevé, le voici bienheureux
Contemplant l'horizon, le regard ébloui
Par la beauté du soir qui tombe sur ce lieu.

Contribution du : 16/05/2016 11:31
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