Bonjour, Pascal. Sur ce point, rien à redire, ou plutôt comment faire pour que je puisse me charger moi-même de cette tâche?
Bonne soirée.
Marc Laroche

Eh bien, il vous suffit de continuer la discussion sur ce fil pour remercier un lecteur ou parler de votre texte, en cliquant sur le bouton "réponse".

Inutile de créer un fil supplémentaire à chaque fois. Bonne soirée.

@ Laroche et à Stony :

Merci à vous deux, je commande "Mort à crédit", d'autant plus que le Laffont-Bompiani abonde dans ce sens. L'enfance de Céline ça doit pas être triste... :)


@ Laroche :

Vous ne voulez pas échanger vos amies contre les miennes ? J'ai deux Reines du houblon et une deuxième dauphine de Miss Côte d'Opale à vous proposer... Je peux y ajouter la soeur de Feu Fernand Raynaud à l'occasion... Non ?... et Madame "PAUVRE B... PAUVRE MISERE" ? :)

Plus sérieusement cela m'intéresserait le connaître le titre du Renaudot évoqué, histoire d'aller voir si le thème m'intéresse et éventuellement... :)

Bonsoir. Il s'agit de Martine Le Coz. Le roman qui lui a valu le Renaudot, il y a une dizaine d'années s'intitule Céleste. Il ne s'agit pas d'une biographie de Céleste Albaret, la célèbre servante de Proust, mais de celle d'une Céleste de 1832, dans le contexte de l'épidémie de choléra.
Dans une autre nouvelle, celle intitulée Pour pas un rond, j'ai imaginé que le réalisateur du court métrage éponyme avait été assistant sur le tournage d'une adaptation de ce roman, mais c'est une part de fiction car en réalité le roman n'a pas (pas encore?) été porté à l'écran, ce que je regrette beaucoup.
Cordialement.
Marc Laroche

Bonjour, Lobia. Oui, il m'est arrivé, il m'arrive, de penser que ce que j'ai écrit est bien mièvre, s'agissant de Céline, et qu'à certains égards ce texte, loin d'être une sorte d'apologie de la pensée violente et atroce des gens de l'extrême-droite, a des airs de bluette. Je suis assez d'accord avec vous: Céline devait être un expert en manipulation, un réel pervers, qui s'est peut-être nourri du plaisir de toujours rouler tout le monde dans la farine, et à cet égard, on doit pouvoir admettre que cette faculté de manipulation est encore intacte et opérante 50 passés après sa mort. Nous "mener tous en bateau", tel est peut-être le sens réel de ce voilier qui est gravé sur sa tombe, au cimetière de Meudon.
Votre propre grille de lecture du titre D'un château l'autre est très intéressante, et qui sait si ce n'est pas ainsi que les choses se sont passées?! Si j'ai choisi l'explication liée au refus de conserver un titre comportant un hiatus, c'est peut-être bien plus révélateur de ma propre déformation professionnelle d'enseignant de lettres que du souci que lui pouvait avoir de ce problème.
Cordialement.
Marc Laroche

Je me rends compte que j'ai été maladroite dans mon comm : je n'avais l'intention de réécrire ce passage de votre nouvelle mais, comme vous l'avez compris à demi-mots, vous suggérer que ce portrait était un peut-être trop bienveillant. Quoi qu'il en soit, l'énigme "Céline" reste entière...

Maladroite? pourquoi? Non, pas du tout. La publication en ligne et les échanges en temps réel sont un nouveau et fascinant moyen, pour ceux qui écrivent, de prendre le pouls du lectorat et d'approfondir la réflexion sur leur production grâce à la découverte rapide du ressenti de ceux qui reçoivent un texte. Je suis sûr que la littérature va s'en trouver heureusement transformée.
Bonne journée.
Cordialement.

Bonjour, Acratopège. Personne, je crois, ne parvient, ne peut parvenir, à aimer Céline. Trop de haine chez lui pour que l'on puisse tendre vers sa personne de la chaleur humaine. Mais admirer, oui, peut-être hélas, d'ailleurs. Et pas tout, au demeurant.
Pour ce qui est des pamphlets, je m'en suis déjà expliqué, je ne veux pas les lire, je ne les lirai pas, qu'il s'agisse de ceux d'avant-guerre, comme Bagatelle pour un massacre, ou ceux du temps de l'Occupation, comme Les beaux draps. Mais même en dehors de cela, tout n'est pas égal, et dans la trilogie ultime, même, il y a des choses qui auraient gagné à être relues; cela ne doit pas nous étonner, d'ailleurs, puisque rappelons-le, Céline est mort vers 18 heures le samedi 1er juillet 1961, et il n'avait achevé Rigodon que le matin même. Il a eu le temps d'écrire à Gallimard/Brottin une lettre pour annoncer la fin du livre, pour lequel il avait dû prévoir de nombreuses relectures, qu'il n'aura finalement pas pu faire; il s'est couché, et il est mort.
Si le décor de la nouvelle vous intéresse, il est en effet très réaliste, mais des tronçons entiers du Chemin-aux-boeufs ont déjà été démolis pour la construction de choses modernes, et si vous vouliez en retrouver la trace, il ne faudrait pas tarder. Madame Destouches, en tout cas, a toujours sa résidence dans le pavillon de la Route des Gardes. Lorsqu'on lui écrit, elle fait répondre par un ami avocat.
Cordialement.
Marc Laroche

Un ami avocat ?
Comment, Laroche, vous auriez écrit à Lucette et Maître François Gibault vous aurait répondu ?

Savez-vous que j'ai au moins trois nouvelles en chantier dans lesquelles il serait question de Céline et de son entourage ?
Vous pourriez m'apporter de précieux renseignements, à moins que je me fasse renseigner auprès de son ami avocat par l'intercession de Madame Almonzor-Destouches.

Oui, Stony, parfaitement; c'est exactement cela.
Bonne soirée.