Décidément Mona, ces infinitifs de verbes d'action t'inspirent.
Ce sonnet est tout à fait édifiant.

Et oui Mona, quelle inspiration en cette fin de semaine ! J'en reste bouche bée et toujours sans la moindre idée de ce que vais soumettre à votre perspicace jugement... Y a des jours comme ça !
Faut dire qu'entre les mots croisés hebdomadaires de Laclos, la taille de la haie et les bouts rimés j'ai un programme assez chargé !
J'oubliais ma virée vespérale en bord de mer avec ma coloc...
D'ailleurs elle commence à s'impatienter ! ok, j'y vais la chienne !
A+

Attendez les amis, ce n'est pas parce que je pars sur les chapeaux de roues que vous êtes obligés de me suivre, vous avez tout votre temps pour élaborer autre chose d'un peu plus construit que ce que j'ai fait, sans grand effort d'ailleurs, un peu plus d'application (et de temps) aurait sans doute été souhaitable... Mais j'ai des jours chargés par la suite, donc...

Les bouts rimés sont grands dévoreurs de temps... et je viens d'arriver en 13ème position dans la liste des évaluateurs ! Je tiens en grande détestation le nombre 1". Que ne crée-t-on un nombre 12bis ?

Aussi vais-je trahir quelque temps notre chère équipe (sniff) pour me recentrer sur les commentaires, afin d'être, très vite 12ème, et écrire quelques nouvelles, en peaufiner une aussi, qui est terminée.

J'ai beaucoup appris à fréquenter ce 'topic'. Grâce à vos précieux conseils, je me crois désormais capable d'écrire un sonnet classique (qui est aux autres ce que le foie gras d'oie est au foie gras de canard - lol ! les 'néos' !).


Je continue bien sûr de hanter les lieux. Merci Mona, Alex, Tizef et Méléagre pour tout ce que vous m'avez confraternellement enseigné. Dead head dans ma reconnaissance. Hiiiiiiih !

J'espère que tu te repointeras de temps en temps car j'aime bien quand brabant sonne.

Tizef, tu fais dans le minimalisme ! Avec toujours un rythme entraînant, très vif. Par contre, j'ai pas trop compris en quoi consistait ce règlement de compte et qui était cette "esclave dolente", mais j'essaie de l'imaginer.

Quelle productivité, Mona ! Cette complainte de l'ouvrier est tout à fait réussie. Il y a du Chaplin agrémenté de Germinal là-dedans. Pas mal, l'évocation de l’œil de Caïn, fallait y penser. J'aime beaucoup le dernier tercet.
Et ces conseils à un écolier sont bien trouvés... Si seulement les collégiens les appliquaient ! Tout au long du poème, on voit une attention humaine très touchante envers cet écolier, accompagnée d'une exigence sans faille. Oui, "L’instruction n’est pas une chose qui nuit", il est bon de le rappeler.

Brabant, superstitieux ? C'est vrai que les Bouts rimés prennent du temps. J'ai trouvé la solution : je fais presque tous mes trajets en ville à pied, et je prends mes rimes pour m'occuper le cerveau pendant ce temps... D'ailleurs, pas mal de trajet cet après-midi : je vais peut-être trouver l'inspiration.
"J'aime quand Brabant sonne"... brabant sonne !

Merci Méléagre.

Je fais en effet dans le minimalisme, non par flemme, mais pour voir jusqu'où on peut aller en conservant un sens au poème.
Apparemment j'y suis allé un peu fort. je vais essayer de revoir le truc.

L'esclave dolente est une prostituée malmenée par son mac, que l'on va donc darder (j'ai vu dans la semaine le film Mesrine où il y a ce genre de règlement de compte) On est loin de Ronsard ou Hérédia, mais je profite de ce jeu pour expérimenter.

Ce ne fut pas évident de trouver un sujet, n'est pas Mona qui veut !
Je dédie ce poème à tous les Gavroche du passé et du présent en espérant que l'avenir saura se passer de leurs sacrifices...

Il a laissé sa peau le petit volontaire
Qui défiait la mort à trop se hasarder
Sous le feu des soldats que sa tignasse claire
Et ses airs de gavroche ont fini par guider.

Il a perdu la vie en gosse téméraire
Sur une barricade où pour les retarder
Il leur montrait son cul afin de les distraire
Et ramasser une arme avant de les narguer.*

Tué dans les ruisseaux d’un Paris misérable
Il avait tôt choisi cette cause honorable
Pour sortir le pays des brumes de la nuit…

Symbole romancé d’une France dolente
Il a versé son sang pour que vive une plante
Qui porte depuis lors Liberté comme fruit…

Bon dimanche...

Alex, je ne vois qu'un qualificatif pour ce sonnet: Super !

Ce sonnet est superbe Alex et ton Gavroche très émouvant, c'est un morceau réussi tu as eu raison de prendre ton temps.

Désolée que Brabant ne "sonne" plus mais promotion oblige ! J'espère que tu reviendras souvent nous voir et, puisque parmi nous tu as appris comment fonctionne le classique, c'est donc positif.

Méléagre, mon écolier était un enfant d'autrefois, du temps ou le maître était respecté et obéi au doigt et à l'oeil ce qui n'est guère le cas aujourd'hui, hélas ! Autres temps, autres moeurs !

Je trouve que tu argumentes très bien, moi j'avoue que je ne sais pas très bien, aussi je m'abstiens en général de commenter.